Les prétendants

par

L’autorité locale tournée en ridicule

Si l’auteur se moque globalement des membres du gouvernement et du manque d’implication des autorités publiques étatiques, il n’en épargne pas moins l’autorité municipale, qui se soumet à l’autorité du ministre, tente de faire la meilleure impression possible mais cafouille également.

 

L’opinion de l’auteur au sujet de la ville n’est guère mieux ; Poitiers représente la municipalité, et semble aussi peu à son aise : « POITIERS. – Oui, oui. Je vous remercie, monsieur, au nom de la municipalité, de votre visite, bien sûr, elle me touche, mais encore, c’est dans la logique des choses, mais encore de la décision – et je sais que vous n’y êtes pas pour rien – mais encore de la décision du ministère de nous aider, désormais à conduire notre politique dans cette maison et à expérimenter de nouvelles actions. »

 

Poitiers s’en prend à Raoult, l’ancien directeur du centre, car il a oublié d’aller chercher le ministre : « POITIERS, à Raout. – Excusez-moi, Paul, je peux vous dire un mot ?
(Aux autres.)
Vous voudrez bien nous excuser une demi-minute ?
(À Raoult.)
Je ne suis pas contente, Paul, permettez-moi de vous le dire,

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