1ère Civ 27 Mai 2003

l’absence de déséquilibre, de discrimination ou de différence dans un traitement. Il constitue aujourd’hui « la charnière des systèmes politico-juridiques modernes.»(Denis ALLAND, Stéphane RIALS, Dictionnaire de la culture juridique, Lamy Puf, France 2003, p585). Quant à la rémunération, elle est la contrepartie de la tâche accomplie par un travailleur au profit de son employeur. Elle est à la charge de l’employeur et n’est donc due qu’en présence d’une prestation. C’est elle qui donne au contrat

certains acteurs. Mais le droit bancaire est tout aussi bien un droit qui s’appuie sur le droit des obligations, et qui reste d’ailleurs soumis aux règles du droit civil, que l’on songe aux contrats bancaires, aux crédits (contrats de prêts : art 1900 C. civ.) ou encore à la responsabilité du banquier. En outre, le droit des suretés s’applique à la matière. De manière plus insidieuse, le droit bancaire tire sa nature et quelques unes de ses caractéristiques du droit public, notamment au regard de sa structure

fortement remanié en 2003, 2006). Les règles de conflit de lois édictées en matière de filiation qui remontent à la loi du 3 janv. 1972: art. 311-14 à 33-18 du Cciv. La règle de conflit de lois adoptée en mat. de divorce et de séparation de corps: loi du 11 juill. 1975 -> art. 309 Cciv[3] Loi du 28 oct. 1997 sur la loi applicable aux régimes matrimoniaux, qui introduit les art. 1397-2 et svts. Loi du 6 février 2001 sur l'adoption internationale: art. 370-3 et 370-4 Loi du 12 mai 2009 qui introduit

son activité de centre équestre, que la destination agricole de la parcelle était susceptible d'être modifiée, qu'il se prévalait en avoir été locataire depuis plusieurs années par renouvellements annuels successifs, qu'il n'avait pas déclaré, entre 2003 et 2009, exploiter cette parcelle auprès des services de la caisse de mutualité sociale agricole et que le propriétaire lui avait confirmé, dans une lettre du 10 janvier 2008, qu'il occupait les parcelles en attendant leur vente, la cour d'appel, qui

apportée par la Jp à cette situation est que la concubine qui subit un préjudice par ricochet (préjudice moral du décès du concubin) ne peut pas prétendre à une indemnisation par ce qu’elle se trouve dans une situation illégitime. Dans l’arrêt Dangereux du 27 février 1970, la chambre mixte admet que dans une situation de concubinage, lorsqu’une victime par ricochet demande la réparation d’un dommage, elle peut obtenir cette réparation dès lors que le concubinage n’est pas adultérin. (TD) Dans un arrêt du

et il arrive fréquemment que le législateur soit obligé d’intervenir de nouveau pour modifier un texte adopté trop précipitamment. Exemple de la loi sur le nom de famille du 4 mars 2002 modifiée avant même son entrée en vigueur par la loi du 18 juin 2003 ; l’ordonnance du 4 juillet 2005 sur la filiation : la loi de ratification de janvier 2009 a corrigée l’ordonnance de 2005. Dans toutes ces hypothèses, l’évolution des mentalités se traduit fréquemment par une transformation de la terminologie juridique

de solidarité entre débiteurs est de règle : on dit que la solidarité ne se présume pas. Elle ne peut résulter que de la loi ou d'une stipulation contractuelle. Application : Dans un arrêt du 29 janvier 2002. (BICC n°553 du 1er avril 2002 n°295), la 1ère Chambre civile de la Cour de cassation a jugé qu’il ne pouvait y avoir de solidarité entre les débiteurs d'aliments dès lors que le montant de la dette alimentaire de chacun d'eux devait être fixé en ayant égard à ses ressources personnelles. Relativement

toute convention la complétant ou la modifiant. Le renvoi du droit interne vers cette convention pose de sérieuses difficultés depuis l’adoption de la convention de Montréal du 28 Mai 1999. Le problème est toutefois en partie réglé dans le transport de passagers par l’adoption d’un règlement communautaire en date du 13 Mai 2002 qui renvoie à la convention de Montréal. Ces sources internes ont été complétées par des textes spécifiques permettant de répondre à un besoin particulier. On peut ainsi citer

n’importe quel pays, y compris le sien ». En droit français, la Cour de Cassation va affirmer explicitement que « la liberté fondamentale d’aller et venir n’est pas limitée au territoire national, mais comporte également celui de le quitter » (C.Cass, 1ere civile, 28 novembre 1984, Bonnet, Buisson, Listzman). La Liberté de quitter le territoire a pour corollaire le droit au passeport. Pour ce qui est des sorties forcée, il est interdit d’expulser un national mais il est possible de l’extrader. Si

déterminer la date de la conception, pour cela le code civil fixe 2 règles énoncées à l’art 311 du code. Il énonce 2 présomptions. La présomption est une technique de raisonnement juridique qui permet de déduire un fait inconnu à partir un fait connu. 1ère présomption est l’art 311 alinéa 1er ou l’on présume que la période de conception est comprise entre le 300ème jour et le 180ème jour inclusivement avant la naissance. On a donc une période légale de conception de 121 jours. 2ème présomption : art