24 Février 2005 Lien De Causalité

commun : devoir auquel on est astreint en vertu de règles diverses qui peuvent être professionnelles, sociales, morales, ou religieuses. Sens juridique : devoir qui résulte d’une règle de droit. Sanction étatique : recours à la force publique. Lien patrimonial unissant des personnes juridiques entre elles. Personnes que l’on nomme pour la face active : le créancier, pour la face passive : le débiteur. Droits patrimoniaux : droits évaluables en argent, ils se transmettent, ils se divisent en

Nancy, CP, colle mai 2005, Droit des obligations, Grosser Article mis en ligne le 27 septembre 2007 par Mathou Diminuer la taille des caractères Augmenter la taille des caractères Imprimer l'article logo imprimer Merci à Guillaume Beaudoin - Chargé deTravaux dirigés à la Faculté de droit de Nancy UNIVERSITE NANCY 2 FACULTE DE DROIT, SCIENCES ECONOMIQUES ET GESTION DEUG Droit 2e année – Unité A Droit des obligations – 2e semestre Année universitaire 2004-2005 Cours de M. le Professeur

est un élément du patrimoine. Définition de l’obligation : l’obligation est un lien de droit qui unie deux personnes en vertu duquel l’une (le créancier) est en droit d’exiger de l’autre (débiteur) quelque chose. Article 1382 du Code civil = "Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer". A partir du moment où l’obligation est un lien de droit qui unie deux personnes en vertu duquel l’une peut exiger de l’autre quelque

l’auteur mais il peut conduire a l’existence d’une responsabilité pénale (peine de prisons - La responsabilité civil délictuelle : elle s’oppose a la responsabilité civile contractuelle. La responsabilité contractuelle n’existe que si il y a un lien juridique issue d’un contrat. Elle va sanctionner le dommage qui est née du contrat alors que la responsabilité civil délictuelle va couvrir toute les autres hypothèses c'est-à-dire sanctionner un dommage qui est née en dehors de l’exécution d’un contrat

Existe-il un préjudice ? Ce préjudice est-il réparable ? - Quel est le fait générateur à l’origine du préjudice ? - Est-ce que ce fait engager la responsabilité de son auteur ? Chapitre 1 - Les constantes de la responsabilité : le dommages et le lien de causalité Section 1 - Le dommage Certains auteurs distinguent la notion de dommage et de la notion de préjudice. Le dommage serait une notion de fait alors que le préjudice est une notion de droit. Le dommage est ce qui est concrètement subi alors

de siècle, in Regards critiques sur quelques (r)évolutions récentes du droit, sous la direction de J. KRYNEN et M. HECQUARD-THERON, coll. Travaux de l'IFR Mutations des normes juridiques, Tome 1 Bilans, Presses de l'Université des Sciences sociales, 2005, p 389 et s. 9 prônant la sanction et l'élimination du commerçant s'est prolongée, au travers du Code de commerce, jusqu'à la loi du 13 juillet 196711. Celle-ci réalise une dissociation du sort de l'homme et du sort de l'entreprise, en organisant

responsabilité de ses père et mère pour l’avoir fait naitre handicapé. En effet les conditions de la responsabilité civile qui sont au nombre de trois, la faute, le dommage et le lien de causalité entre le faute et le dommage sont cumulatives. Le fait d’admettre que l’enfant a un préjudice et que celui-ci est en relation de causalité avec la faute du médecin n’entraine nullement que les parents soient à leur tour responsables. Il faudrait pour cela qu’ils aient commis une faute. Or l’exercice de la femme

D’un autre coté il est de même nécessaire de s’attacher aux conditions de fond avec : • Le caractère direct du dommage pour expliquer que le dommage doit avoir été causé par le fait générateur. Il s’agirait de rappeler l’exigence d’un lien de causalité. • Le caractère certain du dommage c’est-à-dire la nécessité qu'existe une véritable lésion subie par la victime, laquelle doit pouvoir démontrer qu'elle a éprouvé une perte ou une dégradation par rapport à un état antérieur. L'exigence d'un

chaudière fut invoquée au visa de l'article 1384, alinéa 1er. La chose devient source de responsabilité si elle est manipulée par la main de l'homme et si elle présente un caractère dangereux. C'est surtout avec l'arrêt Jand'heur (Cass., Ch. Réunies, 13 février 1930) que la Cour de cassation a pu structurer un système cohérent de responsabilité avec deux règles majeures : ▪ l'article 1384, alinéa 1er, attache la responsabilité à la garde de la chose et non à la chose elle-même. ▪ l'article 1384, alinéa

ailleurs, l’article 1 alinéa 2 fait état de « réparations », or, le Code civil détermine que les réparations sont justifiées lorsqu’un lien de causalité a été prouvé entre la faute et le préjudice. Le préjudice de naître handicapé ne fait pas défaut à cette règle, mais encore une fois la formulation même du texte législatif est créatrice d’inégalités. Le lien de causalité entre la faute médicale qui créé le handicap et le handicap est évidente mais celui entre l’aggravation ou la non–atténuation et le