Adam Smith Et Mercantilistes

fait, la logique des « avantages comparatifs » de Ricardo n'est plus valable => le pays ne peut plus se spécialiser dans la production pour laquelle il a le plus d'avantages => augmentation des prix, baisse de la croissance économique *Pour Adam Smith, le protectionnisme doit rester une mesure exceptionnelle, car en règle générale, elle nuit au bon fonctionnement de l'économie ( analyse classique) *Par des mesures protectionnistes, la taille des marchés diminuent ( les marchés deviennent nationaux) :

ensemble. La microéconomie a été développée par le courant néoclassique. Chapitre 1 : Les principales étapes de la pensée économique I. Le Mercantilisme 1450-1750 Colbert : ministre des finances de Louis XIV Baudin : philosophe Les mercantilistes sont un courant de pensée économique, une école de pensée. C’est un groupe de personnes qui ont la même vision de l’économie. Les hypothèses qu’ils partagent sont : * le populationnisme : c’est le fait d’intégrer la population comme variable

les passions menacent de dégénérer en « guerre de tous contre tous », il faut donc réguler les passions, les contenir, les divertir... La problématique de la régulation des passions est donc fondamentale pour la philosophie politique libérale. A. Smith traitera aussi de cette question. Pour Hobbes il y a deux moyens pour réguler les passions. Le pouvoir, incarné par le Léviathan, de façon métaphorique, et par l'État (qui a le monopole de la violence) de façon concrète. Le marché, qui permet selon

développés dont les principales sont : 1-les théories Mercantiliste : Cette théorie date en 17eme siècle et elle considère que la puissance des nations peut être mesurée par sa richesse et que cette dernière dépend de la quantité des métaux précieux (Or et Argent) qu’elle détient. Et pour accumuler les métaux précieux, les mercantilistes proposent de vendre le plus possible aux autres pays et de le rattacher le moins possible. Autrement dit les mercantilistes ne sont pas favorable aux libre échange et elle

naturel et défend le commerce libre, Vanderlint et Hume exposent les erreurs des mercantilistes. S’ajoute à cela les idées de Cantillon sur la liberté d’échange et la production du sol. L’exemple d’une Angleterre du XVIIIème prospère de part l’exploitation de la terre et la libre circulation, l’avis des théoriciens entrainent une nouvelle doctrine économique. En effet il est devenu nécessaire de dépasser la pensée mercantiliste car la France subit les vices du mercantilisme : - l’agriculture est en déclin

plus à l’économie et qui se pose la question de l’enrichissement. L’économie va s’autonomiser, s’émanciper de la morale, avec ses lois. Il y aura l’apparition de conseiller économique pour le souverain pour pouvoir s’enrichir, ce sont les futurs Mercantiliste. La grande idée est de développer le commerce. A partir de là il y aura de vrais traités économiques, notamment celui de Antoine de Montchrestien, en 1615, qui se nomme « Traité de l’économie politique ». Le mot politique ajoute la considération

bullionisme, doctrine attachant à l’or thésaurisé une importance primordiale. La physiocratie C’est en France, dans le contexte de l’épanouissement des Lumières que le libéralisme économique naît au sein du courant physiocrate face aux doctrines mercantilistes alors dominantes. Rompant avec la tradition mercantile focalisée sur la trésorerie de l’État, le courant physiocrate fait de la production agricole la seule source de valeur (physiocratie signifie « gouvernement de la nature »). Cette confiance

dans la construction de la science économique. Une autre étape de cette construction est le courant de pensée mercantiliste qui n'est pas réellement une analyse scientifique mais plutôt un état d'esprit, préconisant la rupture avec les idées médiévales sur l'échange ainsi que la séparation entre les domaines politiques et religieux. Cette pensée mercantiliste n'est pas constitutive d'une grande partie de la science économique mais contribue aussi à son époque au développement de

été la règle, et le protectionnisme était perçu comme étant une anomalie nuisible au bon développement de l'économie. Mais à partir du XVIe siècle, les pensées économiques vont justifier la légitimité du protectionnisme. Les mercantilistes Selon les auteurs mercantilistes, la richesse d'un pays dépend positivement du stock de métaux précieux qu'il possède. La quête de ces ressources, provenant des nouveaux territoires découverts, est comparable à une véritable guerre. Le commerce est considéré

de l'Amérique en 1492. La découverte de l’Amérique a 2 conséquences sur le plan économique : - le développement massif des échanges de marchandises ; - l'arrivée massive de l'or d'Amérique dans le port de Séville en Espagne. Les auteurs mercantilistes assimilent l'or et la richesse : on est riche car on possède de l'or. La valeur des biens consiste dans la quantité d'or qu'il faut se procurer. L'objectif final de ces auteurs c'est la richesse de l'état. Un état est riche s'il possède beaucoup