Allégorie de la caverne

dialogues (Protagoras, Gorgias,Ménon, Timée, Les Lois). L’ignorance de l’homme, Platon l’illustre dans son allégorie de la caverne au début du livre VII de La République. Il y montre des hommes attachés dans une caverne. Ils regardent un mur où défilent les ombres d’objets qui passent derrière eux éclairés par un feu qu’ils ne peuvent voir. L’un d’eux est délivré. Et il lui faudra sortir de la caverne et aller jusqu’à voir le Soleil qui éclaire toutes choses. C’est l’image de l’Idée du Bien selon Platon

même l’essence de celui qui veut connaître. Mais le rationalisme n’est pas l’unique théorie contraire à l’empirisme. En effet, d’autres philosophes seront plutôt idéalistes, accordant un rôle prédominant aux idées. Ainsi, Platon dans son «allégorie» de la caverne, nous expose son raisonnement : nous vivons dans un monde d’illusions apportées par les sens. Ces derniers nous offrent une fausse image du réel, et nous implantent ainsi des opinions à la fois mal fondées et changeantes. À cet univers sensible

Cette  apparition  semble  invraisemblable  dans  un   univers  qui  mélange  le  réalisme,  le  merveilleux, la divinité et le surnaturel.    (le tableau)  On  peut  dire,  que  le  début  du  poème se passe dans l’obscurité, vers 1 “nuit”, vers 3 “caverne  profonde”, vers 4 “noirs chevaux” que l’apparition de la femme va contraster.  le  poète  utilise une palette  étendue  de  couleurs : le jaune vers 6 “les tresses blondes”, le noir  vers  4  “les  noirs  chevaux”,  le  rouge  vers  13  “le  jour honteux”

réalité ; mais, pour Platon l’être est au-delà des apparences. En effet, selon cette définition Platon oppose l’être et le paraître, c’est-à-dire, l’intelligible au sensible. C’est ainsi que dans  République, Livre L VII  Platon fait une allégorie de la caverne et nous décrit la vision des prisonniers (qui nous représentent) ; ces derniers ne voient que les ombres, que le reflet d’une image dont ils le croient comme la réalité. C’est pour cela que Platon veut nous montrer que le dans le monde il

monde dans lequel il vit et dont il fait partie. L'ignorance, le doute sont des éléments de la conscience de nos limites. Comme l'indique Métrodore « je ne sais qu'une chose, que je sais rien ». Un philosophe doute, comme Platon, dans son allégorie de la caverne, ou Descartes, dans ses méditations metaphysiques, de la consistance de la réalité sensible. Il existe une réalité en soi, indépendamment de la conscience : Nietzsche, « le crépuscule des idoles » ou Martin Heidegger dans son livre « Etre

finitude de l'homme, la mort en particulier. Sa pensée philosophique s'élabore, en quelque sorte, à partir de ce pari. 2. L’allégorie de la caverne - « Socrate : Représente-toi de la façon que voici l’état de notre nature relativement à l’instruction et à l’ignorance. Figure-toi des hommes dans une demeure souterraine, en forme de caverne, ayant sur toute sa largeur une entrée ouverte à la lumière. Ces hommes sont là depuis leur enfance, les jambes et le cou enchaînés, de sorte qu’ils

par leur âme désirante. Cela peut mener à des conflits et des inégalités. Démontré dans l’allégorie de la caverne, les individus sont comparés à des prisonniers enfermés dans une caverne depuis leur naissance. Ne pouvant voir que des ombres projetées sur la paroi en face d'eux qui représentent leur seule vision du monde, ils prennent ces projections pour la réalité. Platon utilise cette allégorie pour illustrer la difficulté des individus à saisir la véritable nature des choses et à sortir de leur propre

une unité autonome et distincte; c’est l’ami qui nous ‘emprisonne dans un rôle. A ces proches, s’ajoutent tous les autres anonymes, inconnus qui nous détournent de nous-mêmes, au milieu desquels on se perd comme le montrait Platon dans son Allégorie de la caverne mais aussi Gustave Le Bon  dans La psychologie des foules en 1895 : « Il n’est plus lui-même, mais un automate que sa volonté est devenue impuissante à guider. Par le fait seul qu’il fait parti d’une foule, l’homme descend donc plusieurs degrés

[511c] : connaissance de l’être et l’intelligible plus claire par la dialectique que par l’expérience. Pensée = intermédiaire opinion/intellect - 4 états mentaux de l’âme : intellection, pensée, croyance, représentation LIVRE VII - [514a] Allégorie de la caverne - [518a] : 2 sortes de troubles des yeux/de l’âme : celui résultant du passage de la lumière à l’obscurité, et celui résultant du passage de l’obscurité à la lumière. - [518c] Question de l’éducation : connaissances déjà dans l’âme, pas à

l'état « brut » qu'une longue tradition philosophique a dénoncé la perception comme incapable de nous faire accéder à la connaissance vraie. - II est ainsi classique de trouver dans la perception la source même des illusions des sens (allégorie de la caverne, exemple du bâton de Descartes qui, pour ne plus adhérer à ce qu'il perçoit, doit c suspendre son jugement »). Mais la critique peut être plus radicale: l'univers que me livre la perception ne semble constitué que de transformations et d'éléments