Amadou Hampaté Bâ

tradition » vient selon son étymologie latine de «tradio » :"Action de se livrer, de transmettre" ; la tradition se définit donc comme ,« l’ensemble de légendes, de faits, de doctrines,etc. transmis oralement sur un long espace temps. »Pour Amadou Hampâté Ba : « qui dit « tradition » dit héritage accumulé pendant des milliers d’années par un peuple. Ainsi, dans le cas du roman soumis à notre étude, le personnage féminin est au centre de la transmission de l’héritage culturel. Nous verrons donc

tisserins Ivoirien Isciie biton Ma joie en lui ; Ah les femmes (roman) Ivoirien Coulibaly Ah les hommes (roman) ; Les deux amis (nouvelles) Jean Marie La carte d'identité (roman) Ivoirien Adiaffi ZadiZaourou L'œil (pièce 1975) DIDIGA Ivoirien Amadou Koné Jusqu'au seuil de l'irréel (roman) Ivoirien Le respect des morts; Les frasques d'ebinto Bernard Dadié Histoire de vie (roman) Ivoirien Camaro Laye L'enfant noir (roman): Le regard du roi (roman) guinéen Dramouss (roman) : Le maitre de la

africain - Léopold Sédar Senghor Tchicaya U’ Tamsi 8. Les damnés de la terre, Frantz Fanon 9. Contre I’idéalisation de l’Afrique – Yambo Ouologuem Stanislas Adotevi 10. L’Afrique entre deux mondes Jean M. Adiaffi .La tradition contestée Abdou Diop Mariama Ba Olympe Bhély - Quénum Guillaume Oyono Mbia 11. Les abus des institutions Le nouvel enfer des villes cfr le dossier I’homme et la ville 12. Le procès des indépendances A. Kourouma V.Y. Mudimbe LB Tati Loutard 13. Nouvelles tentations, nouvelles calamités

sa propre littérature, en fonction de ses propres modes de pensée, comme le dit un initié peul: «Le savoir est connaissance de l'homme, mais aussi de tout ce qui n'est pas l'homme, car il lui a été donné de connaître ce qui n'était pas lui» (Amadou Hampaté Bâ, Koumen). Parmi les plus célèbres mythes transcrits par des ethnologues figurent les mythes dogons; dans leur ouvrage le Renard pâle, Marcel Griaule et Germaine Dieterlen définissent ainsi les mythes: des «explications indigènes des manifestations

roi tire une importance politique basée sur le mythe. Cependant, il convient de minimiser le phénomène d’acculturation par la chrétienté et l’islam afin d’appréhender la conception négro-africaine du pouvoir royal. C’est ce qui fait dire à Amadou Hampaté Ba qu’essayer de comprendre l’Afrique et l’Africain sans l’apport des religions traditionnelles serait ouvrir une gigantesque armoire vidée de son contenu le plus précieux. Cette croyance africaine n’est pas sans incidence sur le mode de transmission

s’asseoir, pour se réaliser. Mais le temps nous fait défaut. La planète n’a plus le temps, on va être rattrapé».   Amadou Toumani Touré: «Nous n'avons pas eu le choix de nos visions. Nous n'avons pas eu le choix de nos politiques» [pic] «Nous n'avons pas eu le choix de nos visions. Nous n'avons pas eu le choix de nos politiques» AFP / F. Monteforte Par Alain Foka Amadou Toumani Touré, 61 ans, est le président de la République du Mali depuis le 2 juin 2002, un an après son entrée officielle

entretient avec l‟his- toire et l‟usage qu‟il en fait dans son œuvre n‟a rien d‟évident. En effet, à la différence de Mongo Beti, toujours très soucieux de sou- ligner les différents moments historiques servant de cadre à ses 52) romans, d‟Amadou Hampâté Bâ dans les deux volumes de ses Mémoires (Amkoullel l’enfant peul et Oui mon commandant !), de Tchicaya U Tam‟si retraçant avec une grande précision, dans sa somme romanesque (Les Cancrelats, Les Méduses, Les Phalènes et Ces fruits si doux de

Glissant, Kheïr-Eddine. Mais nous incluons également le théâtre et le roman car il en existe peu pour ces deux genres : Kateb (Le Cercle des représailles et Le polygone étoilé), L’Aventure ambiguë de Cheikh Amidou Kane, Amkoullel, l’enfant peul de Hampâté Bâ. Notre intérêt s’est aussi porté sur d’autres préfaces, celles notamment qui ont été faites pour les œuvres poétiques des auteurs « naturalisés » tels que Jaccottet, Cendrars, Apollinaire pour une lecture en contrepoint. Il s’agit pour nous de savoir

après le décès de ma grand-mère, s’occupa particulièrement de mon éducation, en même temps que de celle de ses propres enfants. Je porte le nom de son père. Elle était mariée à Abdoulaye Damimou Ly qui travaillait au Bas-Sénégal. Sa fille, Aïda Ba avait épousé Doudou Guèye, un cheminot, mais les difficultés matérielles et financières engendrées par la grève du Chemin de fer de 1947 eurent raison de ce mariage qui finit par se rompre. Ce fut un véritable drame familial. Comme la quasi-totalité

(masse medias, exode rural.) Néanmoins, il faut souligner qu’un danger menace cette littérature car elle est très fragile, du fait qu’elle est orale. Et c’est là que se justifie la fameuse formule du vieux maître de la sagesse africaine, Amadou Hampaté-Bâ, à l’occasion d’un discours à l’UNESCO : « En Afrique quand un vieillard traditionaliste meurt, c’est comme une bibliothèque inexploitée qui brûle .» Toutefois, la plupart des pays africains ont préféré engager des programmes culturels