Animaux Personnifiés

spatio-temporel précis : aucune indication ni de date, ni de lieu, si ce n'est une rivière (« onde pure » vers 4 et « au fond des forêts » vers 27) = caractère intemporel et universel de la fable. Les deux personnages en présence : Deux animaux personnifiés puisque dotés de la parole : « dire », « répondre », « reprendre » aux vers 8, 10,18 et 21. Deux personnages antithétiques : Le loup : adulte et féroce : « plein de rage », « en colère », « bête cruelle ». Remarque : Plaute expliquait que

fade adulateur, ni parleur trop sincère, Et tâchez quelquefois de répondre en Normand. Nous répondrons en deux points distincts : tout d’abord nous étudierons la satire a travers la représentation animale puis nous étudierons la critique faite a travers cette fable. I/ La représentation animale Le Lion représente la monarchie avec son autorité, parfois cruelle ainsi que sa toute puissance conféré par dieu ;comme nous pouvons le constater avec « Sa majesté Lionne ; irrité » « le ciel l’avait

registre, héroï-comique, dont le fabuliste joue pour montrer avec humour l’orgueil des deux coqs qui se prennent pour des héros alors qu’ils ne ressemblent en rien à ceux de l’Iliade. Ils sont poussés par un instinct animal souvent observé chez l’homme puisque ces animaux sont personnifiés. L’appel à la prudence est un model récurrent dans les fables, l’orgueil est aussi régulièrement critiqué. La morale dénonce l’envie de vouloir être plus grand que ce que l’on est, comme dans La grenouille qui veut

caquet », « querelle », « cacher » II/ UNE FABLE BURLESQUE ET IMAGEE à un récit plaisant - un récit imagé : les animaux mis en scène représentent des traits de caractère humains. Le coq est l’allégorie de la prétention et de la ventârdise de l’homme. Le poète personnifie alors le coq, avec « s’armait d’une jalouse rage » pour mettre l’accent sur le fait que cet animal n’est autre que l’homme et sa vanité. Cela rend aussi le récit plus plaisant pour le lecteur - En outre, le ton burlesque

ses personnages avec le lecteur et permet ainsi le divertissement. Elle est souvent au service d'une démarche argumentative efficace où la prise de position de l'auteur peut être implicite. Ainsi, La Fontaine met en scène dans les Fables des animaux personnifiés pour instruire les hommes, dans "Le Loup et le Chien", il se sert de l'apologue pour dévoiler une morale. Ces textes sont très courts, ce qui permet de les appréhender plus facilement.  Le voile de la fiction est aussi un masque. C'est un bon

dans les passages tels que « ô atomes intelligents » à la ligne 1 ; ou encore « être éternel » à la ligne X. L’utilisation de la particule vocative « Ô » est le plus souvent utilisée en français pour s’adresser à une divinité ou à quelque chose de personnifié. Il idéalise également les Savants. On le voit notamment grâce à « passer votre vie à aimer » ligne X, qui est hyperbolique ou encore avec « véritable vie des esprits » à la ligne X qui est encore une exagération. Les philosophes vont donc le

I L'art de la fable [pic] l'utilisation des animaux convention de la fable, un déguisement commode pour s'abriter de la sencure, c'est un masque transparent dans ce cas précis. La Fontaine mêle les deux mondes ( humains / animal ) la femme du lion : antre v13 rugir v 16 ongles v36 (mis pour griffes) -> la mise à mort à une connotation sauvage des sentiments humains allusions à l'étiquette au protocole, les animaux sont stéréotypés. [pic] les interventions du narrateur dans le récit La

qui lui représente la flatterie dans la fable, et à un renard, qui lui représente la malice. Le Lion sans étonnement représente donc le Roi. La Fontaine lui donne un rôle tyrannique, mais aussi un rôle puissant, d’autorité. Les animaux dans cette fable sont personnifiés par le biais des termes « narine » , « grimace », ce qui nous pousse à comprendre qu’il s’agit donc bien d’une critique sociale. Dans son œuvre le fabuliste nous montre les dangers d’être ami avec le roi en s’adressant directement

observe "J'ai vu" V.15 "tu lis" V.11. La vie agitée de la ville : "prospectus"v.11 "directeurs, ouvriers" v.17 "cloche rageuse" v.20 => C'est une mélange entre visuel et sonore personnifié confirmé par "enseignes [...] criaillent" à la façon des perroquets et que les affiches "chantent tout haut" : surréalisme. De plus la vie animale est marquée par des métaphores "troupeau des ponts" v.2 "cloche aboie" v.20. Le regard du poète transforme ce quotidien de la ville moderne en un décor fantastique. II

Fontaine affirme que les leçons à tirer sont dissimulées, sont cachées sous des artifices, il nous le montre avec « l’histoire encor que mensongère » ou même avec « ces puérilités servent d’enveloppe », à cette époque, il a donc décidé de personnifier des animaux pour représenter et critiquer la société sans pour autant l’offenser directement. Rousseau montre que les fables encouragent les enfants vers les défauts car dans les fables ils sont captivés par la fourberie « séduits par le mensonge »