Anormalité De La Chose Inerte

- LA FAUTE DU FAIT DE LA CHOSE TD RC - SÉANCE 5 - LA FAUTE DU FAIT DE LA CHOSE C’est à la vic=me d’établir que son dommage. La preuve du fait de la chose est incombé à la vic=me. -> Le rôle causal Pour ce qui est du rôle causal : La vic$me sera dans certains cas dispensée de rapporter la preuve du rôle ac$f de la chose. -> Quand la Jp admet la présomp6on ? La Jp n’admet une présomp$on lorsque la chose était en mouvement et est rentré en contact la chose du dommage. Dans ce cas

au visa de l'article 1382 car elles étaient dans l'impossibilité de démontrer l'existence d'une faute. Avec Saillies et Josserand en tête, la doctrine encouragea l'application de l'article 1384 alinéa 1er en donnant un sens général à la notion de chose et consacrant un principe général de responsabilité du fait des choses. Selon eux, la responsabilité doit être objective, c'est à dire fondée sur le risque et non la faute. C’est en 1896 que la jurisprudence va poser la première pierre à l’édifice

section 2 la responsabilité générale du fait des choses (fondée sur le risque)   la responsabilité G du fait des chose est sans doute la construction prétorienne du dt français, elle s'est édifiée sur la base d'une texte l'art 1384 al 1: « on est responsable du dommage causé par le fait des chose que l'on a sous sa garde » or en 1804 il n'avait aucune valeur propre, il se bornait à annoncer les dispositions suivantes su code dans l'esprit des rédacteurs, d'une part des responsabilité du fait

des choses ou la responsabilité à cause des choses Définition A l'origine du dommage ici c'est une chose . Dans la responsabilité à cause d'une chose on ne PREND PAS EN COMPTE le comportement de l'individu comme dans la responsabilité du fait personnel . Dans la responsabilité du fait des choses , On voit , on constate qu'une chose a été à l'origine d'un dommage que c'est à cause d'une chose que le dommage a été causé et ensuite on va chercher un responsable à ce dommage . Cette responsabilité

CHAPITRE III : LE FAIT DE LA CHOSE. La responsabilité du fait des choses n’avait été prévue que dans les hypothèses limitées (cas des animaux et des bâtiments en ruine). Cette responsabilité une vieille institution du droit romain « actio de pauperie ». Cette action permettait à la victime de demander au propriétaire d’un esclave ou d’un animal tout deux assimilés la réparation des dommages causés par ces derniers. De même, une action pouvait être exercée contre le propriétaire d’un bâtiment en

réunies de la Cour de cassation (Ch. réun., 13 février 1930, Jand’heur ). Il n’est dès lors plus nécessaire que la « chose » ait un vice inhérent à sa nature et susceptible de causer un dommage. Les chambres réunies estiment également par l’arrêt Jand’heur que l’article 1384 al.1er du Code civil s’applique à toute personne qui a une chose sous sa garde, sans qu’il y ait à distinguer si la chose est ou non actionnée par la main de l’homme. Section 1 : Les conditions de la responsabilité du fait des choses

invoquée au visa de l'article 1384, alinéa 1er. La chose devient source de responsabilité si elle est manipulée par la main de l'homme et si elle présente un caractère dangereux. C'est surtout avec l'arrêt Jand'heur (Cass., Ch. Réunies, 13 février 1930) que la Cour de cassation a pu structurer un système cohérent de responsabilité avec deux règles majeures : ▪ l'article 1384, alinéa 1er, attache la responsabilité à la garde de la chose et non à la chose elle-même. ▪ l'article 1384, alinéa 1er, pose

Cas pratique : La responsabilité du fait des choses L’industrialisation et le machinisme ont entrainé la multiplication des dommages provoqués par une chose inanimée. Dans la mesure où une chose ne peut commettre une faute il a fallut déterminer à qui incombe la réparation du dommage et qui est donc responsable du fait de la chose. En l’espèce, Quentin, supporter lors d’un match, a heurté une paroi vitrée sans regarder devant lui. La vitre qui s’est brisée à son contact, l’a blessé au nez. Après

remorqueur » / Teffaine : la Cour vise l’art. 1384 CC. et admet la responsabilité d’un employeur pour un accident du travail dû à l’explosion d’une chaudière : « la responsabilité du fait des choses qu’on a sous sa garde subsiste malgré le vice occulte de la chose et ne disparaît que par la preuve du cas fortuit ou de force majeure ». Il s’agit de la 1ère affirmation de l’existence d’un régime autonome de responsabilité du fait des choses fondé sur l’art. 1384 al. 1 CC. Confirmation : Cass. Ch. civ. 21 janvier

responsable des dommages causés par une chose ? Est responsable le gardien de la chose, celui qui a l’usage, la direction et le contrôle de la chose. En pratique c'est souvent le propriétaire .Le gardien peut être une personne autre que le propriétaire , il peut être locataire de la chose ou l'utilisateur temporaire de la chose( ex le caddie du supermarché) Peut-on être responsable du dommage causé par un contact avec une chose inerte ? Le fait qu’une chose inerte ne peut être génératrice de responsabilité