Anthropologie Philosophique Et Religieuse

Philosopher au présent Collection dirigée par Laurence Hansen-Løve Jean Lacoste La philosophie au XXe siècle Introduction à la pensée philosophique contemporaine (1ère édition : 1988) PhiloSophie © novembre 2008 Texte sous droits d’auteur Table des matières Avertissement ........................................................................... 6 Avant-propos ............................................................................ 8 Un débat sur les conditions de tout débat

Désigne l’autre, en tant qu’il est cependant mon semblable. Autrui est un alter ego, c’est-à-dire à la fois un autre moi, et un autre que moi. C’est cet entrelacement du même et de l’autre en autrui qui fait l’objet d’un questionnement philosophique. état de nature L’état de nature est un état fictif ou supposé de l’homme avant qu’il ne vive en société. Il s’oppose à l'état civil, ou état social. Des philosophes comme Rousseau ou Hobbes ont thématisé cette distinction. humanité

AuTrui Désigne l’autre, en tant qu’il est cependant mon semblable. Autrui est un alter ego, c’est-à-dire à la fois un autre moi, et un autre que moi. C’est cet entrelacement du même et de l’autre en autrui qui fait l’objet d’un questionnement philosophique. éTAT dE nATurE L’état de nature est un état fictif ou supposé de l’homme avant qu’il ne vive en société. Il s’oppose à l'état civil, ou état social. Des philosophes comme Rousseau ou Hobbes ont thématisé cette distinction. humAniTé Par opposition

de dureté et de sévérité », ibid., p. 138. 36. K. Leont´ev, « Vizantizm i slavjanstvo » (Byzantinisme et slavité) (1875), in Vostok, Rossija i slavjanstvo. Filosofskaja i politi©eskaja publicistika (L’Orient, la Russie et la slavité. Articles philosophiques et politiques) , Moscou, Respublica, 1996, p. 108. 254 MARLÈNE LARUELLE Slaves dans la région des Carpates et du Danube comme la suite des invasions barbares venues d’Asie ? Les Slaves seraient ainsi des Asiatiques au même titre que les Huns

accepter l’incomplétude de cette vision et en même temps la prendre comme point de départ d’une réflexion personnelle. La pensée sur les sciences a déjà une longue histoire. D’un côté, l’approche scientifique s’est construite sur des concepts philosophiques plus ou moins explicites, et de l’autre, les résultats incessants obtenus par les chercheurs ont soulevé de nombreuses questions. Qu’est-ce que la science a de spécifique pour permettre une telle moisson de connaissances et de méthodes nouvelles 

abstraite, spéculative qui consiste à se questionner sur la notion de justice ou celle qui consiste à théoriser le droit réel, en se concentrant sur le droit positif mais tout en gardant une dimension philosophique. Les philosophes s’écartent trop du droit, et les juristes ont des lacunes en culture philosophique. La bonne philosophie du droit serait celle qui analyse philosophiquement le droit positif. C’est au début du XIXe siècle que la notion de philosophie du droit est créée avec Hegel (ouvrage

économie et histoire cel-00607411, version 1 - 8 Jul 2011 Ce sont des économistes qui les premiers se sont intéressés aux phénomènes économiques du passé, avant les historiens. Parmi ceux-ci, citons le physiocrate Turgot, avec son Tableau philosophique des progrès successifs de l’esprit humain (1750) et les premiers classiques, dont Adam Smith dans Recherche sur l’origine et les causes de la richesse des nations (1776). Bien qu’ayant puisé dans l’histoire pour y trouver des arguments économiques

la nature physique, à savoir le travail de la terre, et l’ensemble des opérations propres à obtenir du sol des végétaux, dont l’homme et les animaux domestiques ont besoin. Mais la culture recouvre également des pratiques d’ordre métaphysique (religieuses pax ex.), le sens figuré du mot était déjà présent dans la langue d’Ovide. La culture, et d’abord l’agriculture, est une activité suscitée par des besoins. Mais cette transformation de la terre ne peut se faire sans le développement d’une activité

morte, le jeune Jean-Jacques est élevé à partir de neuf ans par son oncle Samuel Bernard, pasteur protestant, qu'il prend pour son grand-père. Sa famille, d'origine française, s'était exilée à Genève en 1549 à cause de la persécution religieuse. Abandonné à 10 ans par son père, il connait, livré à lui-même, une enfance, une éducation et des débuts difficiles. Il passe deux années chez le pasteur Lambercier à Bossey (au pied du Salève, au sud de Genève) (1722 - 1724). Son oncle

perception ne s’instruit au contact des œuvres qu’en étant active Toutefois, si la parfaite ignorance de l’iconographie ou de l’histoire de l’art nous empêche de percevoir la signification et les effets d’une œuvre, ce n’est toutefois pas la culture religieuse qui nous rend sensibles à la grâce d’une madone, mais bien l’œuvre bouleversante qui s’offre à notre regard. Si la culture savante s’avère indispensable pour éduquer notre perception, elle ne fait que l’installer dans une attitude d’ouverture et