Antonin Artaud

chacun tour à tour en moins d’une journée sont dénués de cohérence. Tous ces rebondissements sont peu probables et manque de crédibilités. De même pour l’espace où sur une scène réduite de nombreux décors différents sont produits. Ainsi comme Antonin Artaud l’écrit dans son essai, Le Théâtre et son double, le décor est une imagination du spectateur, il n’est pas réel. Tout ceci renforce le fait que le théâtre est un art trompeur et illusoire. Cependant ne peut-il pas d’une certaine manière exprimer

miroir où se réfléchit la nature. Mais si ce miroir est un miroir ordinaire, une surface pleine et unie, il ne renverra des objets qu’une image terne et sans relief (…) » 3° Briser l’illusion pour mieux révéler. a) Le théâtre de la cruauté Antonin Artaud : « Le théâtre ne pourra redevenir lui-même, c’est-à-dire construire un moyen d’illusion vraie, qu’en fournissant au spectateur des précipités véridiques du rêve, où son goût du crime, (…) sa sauvagerie, (…) se débondent sur un plan non pas supposé

metteur en scène, ne l’empêchent-elles pas d’exprimer toute sa créativité en décrivant tous les faits et gestes des comédiens et les moindres détails du décor ? Le théâtre est avant tout un art du spectacle en action, c’est d’ailleurs ce que dit Antonin Artaud dans son ouvrage « Le théâtre et son double » où il le décrit comme un art vivant qui doit captiver le spectateur. Sa grande théorie tend à affirmer clairement que ce n’est pas le texte qui fait le théâtre mais que c’est la mise en scène qui est

cher Breton. En retour, ce dernier reçoit des condamnations toutes plus virulentes les unes que les autres. En témoigne, le poème Un cadavre écrit par Robert Desnos, Georges Ribemont-Dessaignes, Georges Bataille, Jacques Prévert, Roger Vitrac, Antonin Artaud, Philippe Soupault, André Masson et Joseph Delteil, qui est un long réquisitoire de ces poètes contre Breton. Pour conclure, malgré des critiques acerbes et le scandale qu'il produisit, le Second manifeste du surréalisme a bouleversé les

du sens immédiat, la prise de conscience des atrocités du conflit mondial et cela invite les artistes à repenser leurs pratiques théâtrale du fait que leur mentalité a changée . De nombreux dramaturges tels : Guillaume Apollinaire (1880–1918),Antonin Artaud (1893–1948), Albert Camus (1913–1960), Roger Vitrac (1899–1952), Julien Torma (1902–1933) et Michel de Ghelderode (1898-1962), ont joués le rôle de précurseur à la venu du théâtre de l’absurde grâce à leur style de théâtre plus surréaliste. Ce

l'écriture d'une pièce » Entretien de Planchon avec Arthur Adamov et René Allio (son décorateur), avril 1960. 13.* « Pour moi nul n'a le droit de se dire auteur, c'est-à-dire créateur, que celui à qui revient le maniement direct de la scène » Antonin Artaud, Le Théâtre et son double, 1938. 14. * « Il va se mettre sous la fenêtre à gauche. Démarche raide et vacillante. Il regarde la fenêtre à gauche, la tête rejetée en arrière. Il tourne la tête, regarde la fenêtre à droite. H va se mettre sous

spectacle moins ennuyeux et plus direct du cirque, du guignol, de la pantomime. ➢ Avec d’autres dramaturges comme Beckett, Adamov, Genêt…Ionesco est considéré comme un représentant du théâtre d’avant garde encore appelé parfois anti-théâtre. C’est Antonin Artaud et son œuvre en 1938 Le théâtre et son double qui donnera naissance à ce mouvement. Les thèses d’Artaud sont complexes et révolutionnaires. Théâtre de la cruauté, il doit aider à la libération des sens. Il doit délaissant la parole recourir à

farce et derrière la farce la condition philosophique de la condition humaine. 4) influence de deux théoriciens du théâtre Antonin Artaud et Bertold Brecht l'un est français, l'autre allemand. Antonin Artaud (1896-1948) : il a commencer comme acteur, il a été metteur en scène, etc. Il a fait une œuvre théorique qui s'appelle Le théâtre et son double publié en 1938. Artaud à lui aussi été influencer par le théâtre orientale, plus précisément par le théâtre balinnais. Il va prôner dans son œuvre

scène s’intéressent encore aujourd’hui à interpréter et réinterpréter des grands classiques tels que Molière, Racine, Corneille, etc. Il fut un temps où ces textes étaient voués à être enterrés et oubliés. Comme l’avançait sans aucun co plexe Antonin Artaud dans son texte «Pour en finir avec les chefs-d’oeuvre » dans lequel il écrit « les chefs-d’oeuvre du passé sont bons pour le passé; ils ne sont pas bons pour nous. […] Laissons aux pions les critiques de textes, aux esthètes les critiques de formes

Le théâtre occidental est marqué par un renouvellement majeur au 20 eme siècle. Celui-ci bouscule les lois de sa poétique et est par la notion de langage remis en question. Antonin Artaud appartient au mouvement du surréalisme. Celui-ci critique le théâtre occidental qu’il juge trop « livresque » . Un théâtre qu’il oppose au théâtre asiatique, d’après lui plus symbolique plus visuel. Il prône un « théâtre de la cruauté » , qui doit atteindre l’inconscient. Cette trans que devrait atteindre