Apulée

Silanion pour l’Académie vers 370 av. J.-C., Centrale Montemartini. La vie de Platon est aujourd'hui encore mal connue6. La plus ancienne biographie de Platon qui nous soit parvenue, De Platone et dogmate eius, est due à un auteur latin du IIe siècle, Apulée. Toutes les autres biographes de Platon, Diogène Laërce, Olympiodore7 ont donc écrit plus de cinq cent ans après sa mort. À l'exception de quelques données jugées certaines, les informations sur sa biographie doivent toujours être prises avec recul

indépendante dans la littérature orale. I. Petite histoire du conte On a conservé la trace de certains récits pouvant être assimilés à des contes dans les littératures antiques ; le meilleur exemple est sans doute les Métamorphoses ou l'Âne d'or du Latin Apulée. Si le Moyen Âge semble préférer les récits satiriques dérivant du fabliau, quelques ouvrages médiévaux eurent néanmoins une influence décisive sur le développement du conte : Chaucer, avec les Contes de Cantorbéry (1340-1400) et Boccace, avec le

les histoires mythologiques, fictives et invraisemblables, et les ouvrages historiques, dépeignant des événements réels et vraisemblables. À l'époque romaine sont rédigés des romans antiques en langue latine, comme les Métamorphoses attribuées à Apulée ou le Satyricon attribué à Pétrone. Les sources du roman médiéval[modifier] La Chanson de Roland. Jusqu'au XIIe siècle, la chanson de geste et la poésie lyrique dominent le paysage littéraire et narratif, mais progressivement, un genre nouveau

qu’écrivain, un maître de l’illusion ? De plus, Lucien qui a beaucoup voyagé a appris à connaître les hommes, comme Ulysse au début de l’Odyssée (I, vers 3) : πολλῶν δ’ ἀνθρώπων ἴδεν ἄστεα καὶ νόον ἔγνω Il vit les cités des hommes et connut leur esprit Apulée (Lucius Apuleius, environ 125 – environ 170) est un philosophe néo-platonicien que nous connaissons surtout pour son roman Les Métamorphoses, intitulé aussi L’Âne d’or, dans lequel il raconte à la première personne les aventures de Lucius, dans

ainsi Minerve, pour punir Arachné qui 1’a défiée dans l’art de la tapisserie, transforme celle-ci en araignée pour qu’elle tisse éternellement sa toile. L’Ane d’or ou les Métamorphoses, roman composé autour de 161 ap. J-C., par l’auteur latin Apulée (117-170 ap. J.-C. ), relate les tribulations d’un dénommé Lucius qui, s’étant enduit le corps d’un onguent après avoir assisté à la métamorphose d’une femme connue pour ses pratiques magiques, a été lui-même transformé en âne. Après maintes péripéties

romaine a laissé un nombre impressionnant de vestiges, dont les plus importants se trouvent à Tipaza, Timgad, Lambèse, N'Gaous, Zana, Calama, M'daourouch, Thagaste, Djemila, Cherchell, Tamentfoust, Djemila, Tiddis, Tigzirt, Hippone, theveste. De plus, Apulée ou Saint Augustin ont été des penseurs de renom. L'influence de la religion en Algérie a bouleversé la région maghrebine pendant l'Antiquité et au Moyen Âge. Plusieurs villes importantes en Algérie comme Hippone, Baghaï, Tobna, M'sila, Tlemcen, Béjaïa

luxe inégalé. La femme se déshabille, s'oint d'huile, en oint son partenaire, le couvre de baisers. Le récit progresse au rythme des et des réflexions de l'âne, qui s'indigne de ne pas avoir été consulté et s'inquiète des performances à accomplir. Apulée s'amuse à détailler la relation hybride qui peine à se nouer, l'entremêlement grotesque des deux corps qui vont s'unir, le corps hideux de l'âne, narrateur interne qui livre un autoportrait comique de sa laideur et s'inquiète de sa démesure, et

« philosophe » prend fréquemment le sens de « docteur ès sciences occultes »14. « C'est un titre dont les alchimistes aimaient particulièrement se parer »15. Un grand nombre de philosophes se lance dans la théurgie (Jamblique, Proclos), la magie (Apulée), l'alchimie (Synésios, Olympiodore d'Alexandrie le Jeune)16, l'astrologie, la numérologie... Inversement, les mages (Nigidius Figulus, Apollonius de Tyane, Maxime d'Éphèse), les alchimistes (Bolos de Mendès, Zosime de Panopolis), les hermétistes

convaincus qu’il y avait des esprits. Plutarque l’atteste dans son Traité des opinions des philosophes et dans son Traité du démon de Socrate ; de même tous les Stoïciens, les Pythagoriciens, les Platoniciens, les Péripatéticiens, Empédocle, Maxime de Tyr, Apulée et d’autres encore. Parmi les modernes nul ne nie les spectres. Rejetez donc tant de sages témoins oculaires et auriculaires, tant de philosophes, d’historiens, qui en font des récits, affirmez que tous ces hommes sont des simples et des insensés

fausseté et de la monotonie des romans héroïques, aux héros et héroïnes trop parfaits, au décor stéréotypé. 2. Il s’inscrit dans une tradition : a. Une tradition qui vient de l’Antiquité : au XVIIème siècle, on lit encore beaucoup Lucien, Apulée et Pétrone. b. Une tradition qui passe par les Fabliaux, Rabelais, et les conteurs du XVIème siècle, Bonaventure des Périers et tant d’autres. c. Une tradition qui s’est enrichie des romans picaresques espagnols, et de l’œuvre de Cervantès