Argumentation Fabuliste

but premier des Fables était d’éduquer les jeunes princes. En effet, la fable, tout comme le conte philosophique, propose une morale, le plus souvent implicite, avec laquelle le fabuliste invite le lecteur à remettre en question ses façons de faire et de penser: s’il a quelques défauts, il doit les corriger. Le fabuliste les pointe du doigt, le lecteur doit y remédier. Les problèmes de l’époque soulevés dans les fables restent effectivement d’actualité. Au cours de ces quelques siècles, l’Homme n’a

Une morale nue apporte de lennui Le conte fait passer le prcepte avec lui. En ces sortes de feinte il faut instruire et plaire, Et conter pour conter me semble peu daffaire., Ctait le mot dordre de Jean de La Fontaine, trs clbre fabuliste du XVIIme sicle. Paul Raynal a dit un jour La Fable est le ciel de lHistoire , en effet, ma fable est prsente depuis lAntiquit, notamment grce Esope. Cest un apologue, cest--dire un court rcit qui pour fonction dillustrer lallgorie de lHomme accompagne

l’irrémédiable tension que traduit son œuvre entre sa pensé épicurienne du plaisir et son souci du salut. II- Son œuvre Les fables sont des récits courts qui utilisent des argumentations indirecte, elles ont un but, instruire le lecteur par le lien d'une morale qui donne des conseils et des avertissements. Pour transmettre cette leçon, le fabuliste doit réussir à plaire au lecteur. J. De La Fontaine, a écrit trois recueils de fables. Le premier regroupait les livres I à VI, le second regroupait les livres

encore que mensongère, Contient des vérités qui servent de leçons.» Pour l’Époque Moderne, se fut ce défilement similaire d'artistes voulant à son tour, éduquer la société, et la critiquer pour avancer ses inégalités sociales. L'apogée du célèbre fabuliste, Jean de La Fontaine, qui puisa son aspiration dans les récits Antiques d’Ésope, et même à des sources orientales comme dans le «Pañchatantra», recueil de contes et de fables qui fit son immense effet sur toutes les populations orientales, fut la

Au XVIIe siècle, Jean de La Fontaine, poète et moraliste, devient le plus grand fabuliste de tous les temps suite à la rédaction de fables. Celles-ci, inspirées du style d’ Esope ou de Phèdre, philosophes grecs de l’antiquité, vont connaître un vif succès même si elles ne se plient à aucune des règles de la poésie classique. La Fontaine imprime alors sa marque à travers un nouveau style littéraire en critiquant la société du siècle de Louis XIV. En outre, une grande majorité des lecteurs apprécie

D'ailleurs, ces points de vue constituent l'essentiel de notre recherche sur l'argumentation au XVIIème siècle. En effet, nous allons ,dans ce devoir, étudier les différents supports de cette argumentation, leur fonctionnement et leur efficacité. Nous avons précédemment cité La Fontaine, sans doute le plus célèbre fabuliste de tous les temps, qui verra quelques unes de ses fables longuement étudiées dans ce dossier. Après les fables, c'est une autre forme d'apologues que nous traiterons, les maximes. Et

le « prince des nuées » en « rossignol de boue ». Outre les poètes, les fabulistes, eux aussi parfois engagés, subissent un exil social et souvent politique. En effet, La Fontaine critiquait énormément le pouvoir de Louis XIV. Nous pouvons le voir dans sa fable « La cour du Lion ». Ici, le Lion représente le roi et il est opposé

certain aspect comme une entreprise futile. Tout d’abord remarquons le « schéma » des fables très simplistes. Quelque soit l’époque la forme dans la fable change peut (bien qu’on puisse considérer qu’il y ait un avant et un après la Fontaine). Le Fabuliste plante un décors simple, qu’il exprime de façon très brève en une ou deux phrases, avec deux ou trois personnages (les exemples sont légions ; le lièvre et le moineaux de Phèdre avec ces deux personnages, « le chat, la belette et le petit lapin de

enseignement moral, une portée didactique. Le grec Esope est considéré comme le fondateur de ce genre littéraire dès l’antiquité, au VIème siècle avant J.C. Puis, ses fables en prose on était reprises par le fabuliste latin Phèdre au Ie siècle avant J.C. Au 17ème siècle, le célèbre fabuliste Jean de la Fontaine reprend à nouveau les fables de ses ancêtres et les améliore d’un point de vue non seulement esthétique et poétique mais aussi symbolique et les accomode au contexte de son époque, société

Question 1 : Rappel de la définition d’une fable : La fable est une argumentation indirecte qui, à travers le plaisir du récit, permet de délivrer un enseignement au lecteur grâce à une morale que le fabuliste écrit ou fait deviné au lecteur. L’enseignement donné par la fable a un caractère universel. Or, ces trois textes correspondent tout à fait à la définition. (Donnée dans le cours) De plus, on peut remarquer que leur construction est vraiment identique : Elles sont construites en vers, qui