Aristote La Chrématistique

science humaine puisque qu'elle a pour objet d'étude de l'être humain, mais aussi une science sociale, puisqu'elle étudie les individus au sein de la société. Longtemps l'économie fut considérée comme la science de l'accumulation des richesses. Déjà Aristote proposait une division en trois branches de la science de l'homme : l'Ethique, l'Economique et la politique. Si l'Ethique relève de l'individu et la politique de la Cité, l'Economique caractérise l'activité familiale. En effet, le mot économie provient

consommation. Mais jusqu’à une période récente, cette production s’effectuait dans un cadre autarcique. Aristote, dans sa Politique, a bien montré que, même si une partie de la production était destinée à être mise sur le marché, tant que ce caractère autarcique demeurait, on restait en fait dans le domaine de l’administration domestique (économie), et non dans celui de l’acquisition de l’argent (chrématistique). 5. L’évolution du modèle du marché Le troc ne peut se développer, dans les sociétés primitives

consommation. Mais jusqu’à une période récente, cette production s’effectuait dans un cadre autarcique. Aristote, dans sa Politique, a bien montré que, même si une partie de la production était destinée à être mise sur le marché, tant que ce caractère autarcique demeurait, on restait en fait dans le domaine de l’administration domestique (économie), et non dans celui de l’acquisition de l’argent (chrématistique). 5. L’évolution du modèle du marché Le troc ne peut se développer, dans les sociétés primitives

écrit par le philosophe grec Aristote. 29 - Soit l’éthique dans l’échange n’est pas de l’ordre de la justice commutative ou de la justice distributive mais elle est instrumentalisée. C’est le cas de plusieurs exemples de finance éthique où la primauté est donnée au critère rentable / non rentable et où l’éthique sert plus ou moins d’argument marketing. Lorsque c’est la dimension symbolique qui prévaut, l’éthique prend la forme de la vertu définie par Aristote comme une qualité qui tient le

qu'Aristote donnait à la chrématistique, ou art d'acquérir des richesses, ensuite l'opposition de la vertu aristotélicienne et de la virtù machiavélienne. Comme le remarque Solomon, il est pour le moins étrange de faire appel à Aristote pour penser l'éthique des affaires. Car au Livre I de La Politique, celui-ci distingue deux formes d'acquisition des richesses. La première fait partie de l'économie domestique, essentielle au fonctionnement de la Cité. Cette forme de chrématistique vise à acquérir des

le XVI è siècle. Exemple : Aristote condamnait la chrématistique (croissance infinie de biens matériels) car elle n’avait d’autres buts qu’elle-même, elle était sans finalité (sans fin ni but). Aristote considère que l’enrichissement sans fin n’est pas générateur de bien-être. Alors que pour nous aujourd’hui, la chrématistique est ce qui dicte le but de nos sociétés. Avec les précurseurs apparaît la notion d’économie politique. Alors que l’économie pour Aristote ne peut être politique et inversement

même des évènements, dans la chaleur des passions croisées ; et si plus tard, on demeure d’accord, c’est que les interessés, les contradicteurs ne sont plus. Mais qu’est alors cette vériété historique, la plupart du temps ? Une fable convenue… » ARISTOTE (427-347) LA CONSCIENCE le vitalisme : tous les êtres vivants ont une âme, les phénomènes de la vie se manifestent par la pensée. âme végétative : les plantes assurent leur nutrition ; âme sensitive : les animaux perçoivent des impression, et ont

urbaine + terres pr nourrir la ville. pas trop grande (Platon 5040 personnes). Autarcie : garantie d’indpce économique et politique. Autonomie : qui se donne ses propres lois. Condition même de son indpce. B. Les citoyens Participe à la vie politique. Aristote « homme est un animal politique ». La cité préexiste aux citoyens. Il vote tous les matins et délibèrent sur les affaires publiques. Il y a de rigoureuses conditions (père athénien + mère fille d’1 citoyen). II. La quête de la meilleure cité A.

savoir déjà su. Cette théorie remonte à l’inventeur de la logique : Aristote (384-322 av. JC), élève mais pas disciple de Platon. Il a écrit un ouvrage magistral de logique : l’Organon (5 livres). Aristote a eu l’idée de faire des propositions qui mèneraient au vrai (comme les logiciels) : des syllogismes (3 propositions). Les syllogismes d’Aristote sont constitués de 2 prémisses (premières propositions) suivies d’une conclusion. Aristote, Organon, premier livre : « Tous les hommes sont mortels. Socrate

Ricardo seront discutées dans le cadre du cours. 4 Dans le cadre de ce premier dossier, nous nous intéresserons essentiellement à son analyse de la division du travail. Si le thème est déjà envisagé dès l’Antiquité chez des auteurs comme Platon ou Aristote, Smith est en effet l’un des premiers, avec son contemporain Adam Ferguson (1723-1816), a en élaborer une analyse systématique et détaillée. C’est d’ailleurs sur ce thème que porte le premier chapitre de la Richesse des nations, illustré à l’aide