Arret Cadot 1889

selon Sciences Po, moins technique. A ne pas lire: -Marie Christine Rouaut. -Jean Claude Ritchie, Sujet Dalloz -Olivier Gohin, Litec Gustave Peusir, mémento administratif A utiliser: GAJA, Dalloz, des arrêts conernent le contentieux administratif. GACA, Dalloz, 2007, des arrêts ne s'y trouvent pas, car sont dans le GAJA. Pas présentation chronologique, mais plan. Les codes: CJA: commenté et annoté par Corinne Lepage et Christian Huglo, Litec: Par deux avocats. A NE PAS LIRE. Code

théorie du ministre/juge. A partir de 1872, le CE était une véritable juridiction mais seulement en appel : il fallait toujours saisir en premier lieu le ministre. Cette particularité de maintien du ministre/juge sera très tôt balayé dans l’arrêt CADOT du CE du 13 décembre 1899. Cette évolution historique est aujourd’hui consacrée dans le CJA (Code de la Justice Administrative) dans son article L2 qui dispose que “les jugements sont rendus au nom du peuple français”. L’existence d’un ordre juridictionnel

l'année. C'est une notion omniprésente, c'est la "bonne à tout faire" du droit administratif. L'arrêt Blanco est considéré comme le critère du service public et une école du service public est venu expliquer tout le droit administratif à partir de cet arrêt. Cette école, bien que tombée en désuétude, a déjà des notions importantes. Section I : Identification. Sous-section I : Notion de service public. Il s'agit d'étudier l'organisation fonctionnelle et non pas les institutions en elle-même. Cette notion

pouvoir de justice à un juge qui peut se prévaloir d’une indépendance vis-à-vis du souverain). Le ministre-juge survit jusqu’en 1889, car on avait l’habitude d’aller saisir le ministre -> il reste le juge de 1ère instance (= rend une 1ère décision) et le Conseil est saisi seulement si l’administré n’est pas d’accord avec la décision du ministre. Arrêt Cadot du 13 décembre 1889 élimine définitivement le ministre-juge -> le Conseil accepte de statuer sans que le ministre soit préalablement saisi. L’évolution

                INTRODUCTION  :  Le  Droit  Administratif       Ouvrages  :     Droit  Administratif,  J.  Maurand  de  Villers   Les  Grands  arrêts  de  la  jurisprudence  administrative  :  GAJA,  Dalloz       L’administration  est  assujettie  à  un  droit  qui  conditionne  à  la  fois  son  organisation  et   son

mai 1872, abandon du système de la justice retenue: système de justice déléguée (= donnée à une véritable juridiction). Mais, théorie du ministre-juge persiste (en 1er ressort, ac possibilité de faire appel devant une jur°). CE, 13 décembre 1889: arrêt CADOT. Code de justice administrative (CJA), article L2 : " les jugements sont rendus au nom du peuple français. " → justice déléguée, ac un véritable ordre de juridiction indépendant. L'existence d'un OJA est auj constitutionnellement consacrée

l’administration de manière indépendante et souveraine : ses décisions n’ont plus besoin d’être avalisé par le chef de l’Etat. En 1889, le CE se donne le droit de juger l’administration en premier et dernier ressort, par l’arrêt de principe Cadot du 13 décembre. L’indépendance est réelle dans les faits, et a été garantie par le Conseil Constitutionnel, par un arrêt du 22 juillet 1981. L’indépendance du CE était un principe fondamental par les lois de la République. En 1953, les CP sont devenus

>> Difficulté dans les sources du droit administratif. La jurisprudence est dispersée elle peut être contradictoire, suppose qu'on arrive à distinguer la décision, l'évolution et le revirement. Elle est parfois difficile à interpréter (ex arrêt Nicolo > le visa). La jurisprudence évolue parfois de façon occulte. Elle est fondamentalement rétroactive. Il y a donc une difficulté en termes de sécurité juridique. Le droit administratif s'est formé par la jurisprudence, par une jurisprudence

supérieure. C’est donc de la constitution elle-même que les traités tiennent en France une place intermédiaire entre la constitution et les lois. La pyramide de Kelsen; avec la constitution, les traités, la loi et les règlements avec les décrets et arrêtés. Arrêt du conseil d’Etat, 1998, « Sarran et Levacher ». L’articulation entre le contrôle de constitutionnalité des lois, qui est prévue à l’article 61 de la constitution et le contrôle de conventionalité prévu à article 54 de la constitution et

une juridiction de premier ressort, mais il n’a plus besoin d’avoir l’approbation du chef de l’Etat. Elle est exécutoire car elle est prise souverainement. Toutefois la théorie du ministre juge va continuer à perdurer. Ce n’est qu’en 1889 dans un arrêt « Cadot » que le conseil d’Etat va abandonner définitivement la théorie du ministre juge. Autrement dit les ministres ne sont plus considérés comme des juridictions de première instance. Un administrateur va saisir directement le conseil d’Etat