Arrighi 6 Novembre 1936

Que reste-t-il de la théorie de la loi-écran ? La théorie de la loi-écran trouve son origine dans l'arrêt du Conseil d’État de novembre 1936 Arrighi. Conformément à cette dernière, les juridictions de l'ordre administratif et de l'ordre judiciaires ne sont pas compétentes pour apprécier la constitutionnalité des lois ( article 34 de la constitution) dans le cadre d'un litige ordinaire. Concrètement, pour l'office du juge administratif, cela signifie qu'il ne peut pas apprécier la constitutionnalité

inconstitutionnel mais conforme à une loi. En effet, le juge administratif n'exerce pas de contrôle sur la constitutionnalité des lois, tâche réservée au Conseil Constitutionnel, et la loi fait alors écran à la constitution. Voir l'article arrêt Arrighi. En revanche, si aucune loi ne s'interpose, le juge contrôle la conformité de l'acte à la Constitution. De plus le maintien partiel de la théorie de la loi écran empêche le contrôle par le juge administratif de la conformité de la loi à la constitution

l’organisation, le fonctionnement d’un État et de ses institutions. S’agissant de l’aspect constitutionnel du contrôle des textes, le Conseil d’Etat se reconnaît incompétent pour juger de la constitutionnalité de la loi dans l'arrêt « Sieur Arrighi » rendu en date du 6 novembre 1936. Le contrôle de constitutionnalité des lois ainsi que des traités et engagements internationaux est exercé par le Conseil constitutionnel. Le contrôle de constitutionnalité des lois permet de vérifier la conformité de ces dernières

inconstitutionnelles s'appliqueront, même s'il en résulte des actes (administratifs ou judiciaires) eux-mêmes inconstitutionnels : on dit que la loi "fait écran" entre l'acte et la Constitution. La théorie de la loi-écran trouve son origine dans l’arrêt Arrighi rendu le 6 novembre 1936 par le Conseil d’état. Il convient d’étudier dans une première partie la théorie de la loi écran (I) avant de voir qu’elle est devenue obsolète mais qu’elle reste applicable (II). I) La théorie du contrôle de constitutionnalité

Le juge administratif est-il un juge constitutionnel ? Le Conseil d’Etat se reconnaît incompétent pour juger de la constitutionnalité de la loi dans l'arrêt « Sieur Arrighi » rendu en date du 6 novembre 1936. Le contrôle de constitutionnalité des lois ainsi que des traités et engagements internationaux est exercé par le Conseil constitutionnel. Le contrôle de constitutionnalité des lois permet de vérifier la conformité de ces dernières aux normes constitutionnelles. En revanche le contrôle de

de 1977, il se contente de l'écarter du litige, il laisse au Conseil constitutionnel le soin d'exercer sa compétence en matière de contrôle constitutionnalité des lois comme il l'a fait dans sa jurisprudence antérieure (Arrêt, CE. Sect 6 novembre 1936, Arrighi). Il s'arroge quant à lui , le contrôle de conventionnalité des lois et rompt ainsi avec sa position traditionnelle qui était d'appliquer la loi postérieure incompatible à un traité préexistant (Cas de méconnaissance de l'article 55

1948, il ne peut par conséquent pas apprécier de sa violation ou non au Préambule. Les lois sur l'IVG faisant écran entre la constitution et l'arrêté. C'est une application de la théorie de la « Loi-écran » affirmée avec l'arrêt de section Arrighi du 6 novembre 1936. Dans cet arrêt le Conseil d'Etat refusait le contrôle de constitutionnalité d'une loi. En effet, le requérant demandait à ce que soit annuler certains décrets pris en application d'une loi dont les dispositions lui semblaient inconstitutionnelles

La constitution Lois Principe : Arrêt CE Arrighi, 6 novembre 1936 : théorie de la loi écran. (Repris par Eky, Rouquette) Exception : CE, assemblée, 16 décembre 2005, Syndicat national des huissiers de Justice : abrogation implicite des lois postérieures à l’entrée en vigueur de la constitution. Traités Pour le juge international : CPIJ, 4 février 1932, traitement des présumés de guerre à Dantzig  CJCE, 15 juillet 1964, Costa c/ENEL  * Supériorité des traités internationaux

l’administration, ce qui fait naitre a sa nature juridictionnelle aussi bien politique. Cependant, le Conseil d’Etat est a priori limité a au domaine administratif, ceci n’étant pas compétant de statuer sur la constitutionalité des lois après l’arrêt Arrighi.4 En conséquence de cette impuissance, le Conseil constitutionnel a été créé pour veiller ce domaine de contrôle de constitutionalité. Ayant eu un rôle plus vague et plutôt discrétionnaire, la décision de Liberté d’Association5 a marqué une véritable

Confédération nationale des vignerons du Midi Const., déc. n° 69-55 L, 26 juin 1969, Protection des sites, ass., 13 mai 2011, Mme M’rida ; CE, ass., 13 mai 2011, Mme Lazare Limite a l’effectivité de la consti devant le JA CE sect., 6 novembre 1936, Arrighi, Théorie de l’écran législatif CE, sect., 10 juillet 1954, Fédération des conseils de parents d’élèves Existence du CC et compétence pr contrôler la loi au regard de la constitution CE, 5 janvier 2005, Mlle Deprez et Baillard Ecran