Arrêt Arcelor

la jurisprudence antérieure quand à sa fonction en tant que juge de l’UE (II). I. L'accroissement de la compétence du juge administratif par rapport au Conseil Constitutionnel concernant un acte de transposition d’une directive. Dans cet arrêt, le Conseil d’Etat tout en adoptant une position traditionnelle quand à sa compétence lors de l’intervention de la loi (1), affaiblit toutefois la théorie de la loi écran afin d’élargir l’étendue de sa compétence (2). 1) Confirmation de la jurisprudence

principe de primauté pour justifier son refus de faire primer la constitution espagnole dans le cas en l’espèce (B) B. Une application rigoriste du principe de primauté au service de la confiance mutuelle Dans cet arrêt, la CJUE se livre à une interprétation stricte du principe de primauté. Pour rappel, le principe de primauté trouve son fondement dans l’arrêt Costa c. Enel rendu par la CJUE en 1964. Selon ce principe, le droit de l’Union

jurisprudence met effectivement en œuvre ces textes. B. Jurisprudence /pratique Nous prendrons l’exemple spécifique du droit communautaire pour cette étude jurisprudentielle de la primauté des normes internationales dans l’ordre interne. Tout d’abord, les arrêts rendus par la cours de justice de l’union européenne renforçant et réaffirmant ce principe sont multiples. L’arrêt Costa contre ENEL rendu en 1964 explicite pour la première fois la suprématie absolue du droit communautaire sur le droit national en

police : M. Grecco a été blesse par un gendarme par accident (il visait le taureau) ce qui n’est pas vu comme faute du service public. Mais l’irresponsabilité de l’Etat pour les services de police n’est plus évoquée dans cet arrêt. Solution : L’Etat condamné à payer ¼ de la valeur du bon frauduleux à la caisse requérante. Apports : - la responsabilité des autorités de contrôle envers les tierces personnes pour des actes frauduleuses des entités qui leur sont soumises

des droits de l’Homme et du citoyen et par le préambule de la Constitution de 1946. Le Conseil d’Etat a reconnu dès 1960 une valeur constitutionnelle au préambule par l’arrêt Eky du 12 février 1960, il l’a donc fait avant le Conseil Constitutionnel (arrêt du 16 juillet 1971). Ensuite, les principes énoncés dans la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 présentent également une valeur constitutionnelle, l’article 4 définit la liberté : faire tout ce qui ne nuit pas à autrui, l’égalité

qu'il lui était impossible de s'assurer de la constitutionnalité des lois. Cette affirmation de principe fut maintes fois réitérée, en dépit des évolutions de notre système juridique et des changements de Constitution. Notamment, alors que dans un arrêt du même jour, l'Assemblée du contentieux du Conseil d'Etat admettait enfin de contrôler la conventionnalité des lois, elle se refusa à opérer un contrôle comparable au regard de la Constitution en des termes dénués d'ambiguïté : »il n'appartient pas

juridique interne. En effet, ils sont directement invocables devant le juge national. Les directives en revanche, doivent être d’abord transposées dans le droit interne. Cette transposition se fait soit par une loi soit par un règlement interne (décret ou arrêté). Si la directive est correctement transposée, c’est alors soit la loi soit le règlement de transposition qui s’applique. Cependant, si l’Etat ne transpose pas, la directive ne peut pas avoir d’effet direct, on ne peut pas invoquer directement la

N° 287110 Société ARCELOR Atlantique et Lorraine et autres Rapporteur : B. Dacosta Commissaire du gouvernement : Mattias Guyomar Assemblée du contentieux Séance du 26 janvier 2007 Lecture du 8 février 2007 CONCLUSIONS Dans quelle mesure vous appartient-il de contrôler la constitutionnalité des actes réglementaires de transposition d’une directive ? Telle est la délicate question que pose la présente affaire. Les parties signataires du protocole de Kyoto du 11 décembre

pour se soustraire aux obligations que lui imposent le droit international ou les traités en vigueur ». Par ailleurs la Cour de Justice de justice de l’UE a repris un avis du 4 février 1932 de la Cour permanente de Justice Internationale dans un arrêt du 17 décembre 1970 « Internationale Handelsgesell Schaft ». Mais il est également impossible de déduire du préambule de la Constitution la supériorité du droit international dans le cadre de l’ordre juridique interne. B) Le rôle

JURISPRUDENCE DE DROIT ADMINISTRATIF INTRODUCTION Arrêt CE 1889 Cado -> met fin à la théorie du Ministre-Juge. Arrêt TC 8 février 1873 Blanco -> Grand arrêt fondateur du droit administratif -> "La responsabilité qui peut incomber à l'Etat pour les dommages causés aux particuliers qu'il emploie dans le service public ne peut être régie par les principes qui sont établis dans le code civil pour les rapports de particulier à particulier; que cette responsabilité n'est ni générale, ni absolue