Arrêt Du 31 Mai 1991 Procréation Médicalement Assistée

 de l’autorité parentale.   Il  faut  partir  du  fait :  par  exemple,  pour  les  homosexuels,  c’est  leur  combat  pour  avoir  les  mêmes  droits  que  les  hétérosexuels.  Les  personnes  homosexuelles  ne  peuvent  avoir  des  enfants  par  procréation  médicalement  assisté,  car  cela  est  interdit  en  France. Est‐ce  que  le  droit  peut  faire  abstraction de cette situation de fait ? Est‐ce que le droit doit se plier au fait accompli ?  L’évolution de la société pousse à modifier le droit : la maternité pour autrui

idée. Art 1128 du code civil qui semble aller dans le sens de l’indisponibilité « seule les choses qui sont dans le commerce peuvent faire l’objet de convention » A propos du problème des mères porteuses l’Assemblée plénière s’est prononcée en 1991, 31 mai 91 D 91. 417. voir sous art 1128. Elle a estimé que « la convention par laquelle la femme s’engage, fût ce à titre gratuit à concevoir et à porter un enfant pour l’abandonner à sa naissance contrevient au principe d’ordre public d’indisponibilité

mentales B – Le divorce pour faute § 2 : LES EFFETS DU DIVORCE I. Les effets entre époux A – Les effets personnels B – Les effets matériels II. Les effets à l’égard des enfants 3e partie : L’ENFANT Chapitre premier : LA FILIATION PAR PROCREATION CHARNELLE Section I : LES PRINCIPES GENERAUX APPLICABLES A LA FILIATION § 1 : LES PRESOMPTIONS I. La preuve classique par présomptions II. Les présomptions et la preuve moderne par modes médicaux § 2 : LA POSSESSION D’ETAT § 3 : LES ACTIONS

tribunal de l’ordre administratif. Le Préfet peut alors déposer un déclinatoire de compétence dont le but est de dessaisir la juridiction judiciaire au profit d’une juridiction administrative. Si la juridiction judiciaire le rejette, le préfet prend un arrêté de conflit qui impose au tribunal judiciaire de surseoir à statuer (suspendre 5 le cours de l’instance) en attendant la décision du Tribunal des conflits (décision qui dira qui de la juridiction judiciaire ou administrative est compétente). Le conflit

et de devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant. Cette loi a aussi prévu la résidence alternée des enfants entre chacun des époux après divorce. Postérieurement à cette loi, le divorce sera à nouveau profondément modifié avec la loi du 26 mai 2004, entrée en vigueur le 1er janvier 2005. Puis viendra l’ordonnance du 4 juillet 2005 prise sur le fondement de la loi du 9 décembre 2004 sur la simplification du droit, publiée le 4 juillet, mais dont l’entrée en vigueur a été fixée au 1er juillet

garantir à tout enfant". La Cour de Cassation en déduisait qu'il n'y avait d'obligation qu'à la charge des Etats et ne créait pas de droit au profit des particuliers. Arrêt Lejeune 1ère Civ du 10 mars 1993 bull. n° 103. Cette appréciation par les juges de l'intention des Etats partie est très fluctuante. Dans un arrêt du 18 mai 2005, la Cour de Cassation a opéré un revirement de jurisprudence, elle a jugé qu'au moins deux articles de cette Convention étaient d'applicabilité directe, l'art 3.1

corolaire au droit à la vie, couvert aujourd’hui par l’art 2 de la Convention Européenne des Droit de l’Homme. Cependant, si le respect du corps humain se résume au respect à la vie, comment explique-t-on l’interruption volontaire de grossesse médicalement assistée ? En théorie, la vie repose sur un système binaire : elle existe ou elle n’existe pas. Or, seul un fœtus d’au-dessus de 22 semaines ou pesant plus de 500g à le droit d’être considéré comme étant un être « viable » dont le corps est sujet à

de déclaration à l’état civil des enfants morts nés, à la définition de la viabilité donnée par l’OMS, soit 22 semaines d’aménorrhée (140 jours, ou 4 mois et demi de grossesse) ou un poids de plus de 500 grammes. La Cour de cassation par trois arrêts remarqués du 6 février 2008 a estimé que l’article 79 - 1, ne subordonnait l’acte d’enfant sans vie ni au poids du foetus ni à la durée de la grossesse. RDF 2008 Comm 34. Elle a estimé que tout enfant décédé prématurément pouvait faire l’objet

Cass. Civ. 1ère, 2 mai 2001, n°98-22836 D4. Cass. Civ. , 1ère 30 juin 1992, Bull. Civ. I, n°204 D5. Cass. Civ., 1ère, 7 avril 1998, n°96-10581 D.6. Cass. Civ. 1ère, 24 septembre 2008, n°07-11928 D7. Cass. Civ. 1ère, 23 juin 2004, Bull. Civ. I, n°135 D8. Cass. Ass. Plén., 29 octobre 2004, Bull. Ass., n°12. D9. Civ. 2e, 30 avr. 2009, pourvoi n° 08-12.105. R. Blough, « Le concubinage, dix ans après », Lire le texte et répondre aux questions Exercice : - commentaire d’un arrêt de la fiche (rédigé)

d'une conception contestable de l'égalité devant la loi Conclusion Note annexe p. 3 p. 6 p. 6 p. 8 p. 10 p. 10 p. 11 p. 12 p. 14 p. 15 p. 16 p. 17 p. 18 II.4. II.5. II.6. 2 Introduction Les expressions de «gestation pour autrui» ou «procréation pour autrui» ont longtemps coexisté avec d’autres, seules d’usage avant le vote des premières lois dites de bioéthique, comme celles de «mères porteuses» ou «maternité de substitution». La nouvelle terminologie s’est aujourd’hui imposée, parallèlement