Arrêt Gardedieu

convention dans ses rapports avec un autre particulier. La Cour rend des arrêts qui condamnent des états, ils sont obligatoires mais n'ont qu'un effet déclaratoire. Obligatoire car l'état condamner est obligé de se conformer à la décision de la CEDH. Déclaratoire car les arrêts ne vont pas cesser eux même la violation des droits de l'homme et libertés fondamentales constatée, il faut que l'état prenne des mesures. Il y a des arrêts qui condamnent l'état à ce qu'on appelle une « satisfaction équitable »

“gradine”, qui tombait sous le coup de la nouvelle interdiction. La jurisprudence ancienne selon laquelle l’État ne saurait être responsable des conséquences de lois prohibant une activité dans l’intérêt général avait déjà quelque peu évolué, les arrêts les plus récents se fondant sur ce que les mesures incriminées avaient pour but d’empêcher des produits dangereux ou de mettre fin à des abus. Dans l’affaire de la société La Fleurette, les produits exploités ne présentaient pas de danger et rien

renvoyer à la notification de redressements (CE 27.02.06 Krempf). A contrario, quand une loi de validation intervient sans motif impérieux d’intérêt général, le contribuable peut engager la responsabilité de l’État et obtenir réparation CE 8.02.07 Gardedieu (Cotis. Sociales). 23 L’invocabilité de la CEDH en matière fiscale 2.1.4. Le droit à un tribunal impartial  Le tribunal doit être subjectivement impartial, c’est-à-dire qu’aucun de ses membres ne doit manifester de parti pris ou de préjugé

préambule de 1946 mais également dans la Charte de l’environnement. L’article 10 de la DDHC qui proclame la liberté d’opinion et de conscience. Droit sociaux dans le préambule de 1946 tel que le droit de grève comme le conseil d’état le rappelle dans un arrêt d’assemblée DEHAEN du 7 juillet 1950. Il est possible de limiter ces libertés pour l’intérêt général puisqu’elles ne sont pas absolues mais en plus toutes ces libertés et droits ne sont pas opposable à l’administration. En effet, certaines libertés

Acte unilatéral et contrat 1) Le critère de la distinction Peu importe le nombre d'auteurs (ex: arrêtés interministériels) tant qu'il y en a au moins deux pour le contrat. Le critère de distinction est qualitatif (contenu de l'acte, ses auteurs et ses sujets). En effet, pour le contrat le contenu va régir des rapports mutuels entre des auteurs qui seront aussi des sujets alors que l'acte unilatéral va régir la conduite de sujets qui n'en sont pas les auteurs car ils n'y ont pas consenti (et même

s'agissait d'un acte de gouvernement. Le deuxième exemple découle d'un arrêt d'assemblée du Conseil d'Etat du 28 Septembre 1995 qui se rapportait à la décision du président de la république de l'époque, Jacques Chirac, qui avait décidé de revenir sur une décision de son prédécesseur. Mitterand avait en effet décidé de suspendre les essais nucléaires en Polynésie. Ce décret a fait l'objet d'un recours : le Conseil d'Etat dans son arrêt a considéré qu'eu égard à la nature de l'acte se rapportant à la nature

mai 1872, abandon du système de la justice retenue: système de justice déléguée (= donnée à une véritable juridiction). Mais, théorie du ministre-juge persiste (en 1er ressort, ac possibilité de faire appel devant une jur°). CE, 13 décembre 1889: arrêt CADOT. Code de justice administrative (CJA), article L2 : " les jugements sont rendus au nom du peuple français. " → justice déléguée, ac un véritable ordre de juridiction indépendant. L'existence d'un OJA est auj constitutionnellement consacrée

accepté des arguments de plus en plus perfectionnés. C’est à partir du moment où on a abandonné la théorie du ministre juge au profit de la théorie de la justice déléguée que le Conseil d’Etat a pu réellement développer de manière autonome le REP. Arrêt « Dame Lamotte », 1950, CE : il existe un PGC selon lequel toute personne dispose du droit, même si aucun texte ne le prévoit, d’intenter un REP contre les actes administratifs. Cette formulation permet de nuancer le caractère purement objectif du

requérants seront considérés comme inopérants. Exemple : Arrêt du CE du 28 janvier 1972 – Conseil transitoire de la faculté des lettres et sciences humaines de Paris. Ce conseil transitoire forme un recours contre un arrêté conjoint du ministre de l’éducation nationale et du ministre de l’économie. Cet arrêté (28 aout 1969) fixait les taux et les modalités des droits d’inscription à l’université. Le conseil transitoire soutient que cet arrêté est illégal car il ne respecte pas le principe de gratuité

------------------------------------------------- Tableau récapitulatif des arrêts en droit administratif pour le S4 Arrêt | Date | Juridiction | Portée | Les actes de l’Administration | Les actes administratifs unilatéraux | Les actes des autorités administratives | Syndicat national de l’enseignement agricole public | 1978 | Conseil d’Etat | L’exercice des missions régaliennes de l’Etat doit être effectué par voir unilatérale. | Dame Lamotte | 1950 | Conseil d’Etat | Tout AA est