Arrêt Monpeurt

décèle rapidement la présence d’une personne publique qui agit derrière elle. Et le juge administratif peut être alors amené si il est saisi a requalifier le régime juridique de cette association et a le réintégrer dans le champ du droit administratif (arrêt du Conseil d’Etat du 21 mars 2007). La recherche d’une plus grande souplesse de gestion explique également la création par l’Etat de société anonyme à capitaux public, les exemples sont nombreux et on peut citer un exemple de la Poste qui a était

transport en commun, la piscine. L’idée est que ceux qui habitent le commun participe déjà au financement du service des communes. Il est logique qu’il soit un accès privilégié. Il y a vraiment une évolution. Pour ces service culturel il ya eu un arrêt en 85 Ville de Tarne qui refuse et en 97 dans ce cas le c’est accepter. EN 10 ans revirement de jurisprudence, aujourd’hui on peut facilement faire sa différence de traitement. Maintenant il y a un fondement législatif du moins pour les SPA :

de leur fonctionnement, elles ne remplissent pas une fonction législative mais font acte d’administration et se trouvent soumises, de ce fait, au droit administratif (voir CE Assemblée, 5 mars 1999, Président de l’Assemblée Nationale, GAJA n° 100: arrêt considérant que les marchés passés par l’Assemblée Nationale pour l’installation et l’exploitation de ses équipements audiovisuels sont soumis, en l’absence de règlementation propre édictée par les autorités compétentes de l’Assemblée, au Code des

pris par des organismes privés dès lors qu’ils sont liés à l’exécution du SPA et comportent l’utilisation de prérogatives de puissance publique. Solution dégagée par l’arrêt du Conseil d’Etat du 31 juillet 1942, arrêt MONPEURT et explicitée par l’arrêt du Conseil d’Etat du 13 janvier 1961, arrêt MAGNIER. En l’espèce, M. Magnier demandait au conseil d’Etat l’annulation d’une décision du groupement de défense contre les ennemis des cultures qui fixait sa participation financière à des opérations de

la responsabilité de la puissance publique, avis de la section seront de plus en plus suivis par les ministres. Jusqu’à la loi du 18/06/1872 qui achève ce principe de la justice retenue, pour donner pleine compétence au conseil d'Etat, et 8/02/1873 arrêt BLANCO qui consacre l’autonomie du droit administratif par rapport au droit privé. Ce droit administratif, est un droit résiduel, cela se déduit de la jurisprudence du CC du conseil de la concurrence décision du 23/03/1987 (en matière économique

peuvent porter atteinte aux personnes à qui elles sont destinées. En 1995, sur cette question de frontière, la jurisprudence a connu une évolution considérable dans la mesure où le Conseil d'État a rendu deux arrêts qui limitent les hypothèses de mesures d'ordre intérieur et des arrêts qui reconnaissent le caractère d’acte administratif unilatéral à des décisions qui jusque là étaient qualifiées de mesure d'ordre intérieur (et donc que l’on ne pouvait pas contester devant le juge administratif)

qui émane soit d’une autorité administrative, soit de plusieurs autorités administratives mais alors, ces dernières agissent dans le but de produire un même effet de droit. Ex : est acte unilatéral soit un arrêt ministériel qui émane alors d’un seul ministre, soit ce que l’on appellera un arrêt interministériel qui émane alors de plusieurs ministres. La principale catégorie de ces actes unilatéraux est celle des décisions administratives. - En second lieu l’administration peut conclure des actes

ensuite il y a les cours administratives d’appel qui sont juges d’appel de droit commun des recours contre les décisions des tribunaux administratifs et enfin, au sommet, il y a le Conseil d'Etat qui devient juge de cassation de droit commun contre les arrêts des cours administratives d’appel. IV) La constitutionnalisation de la justice administrative La Constitution de 1958 ne comporte aucunes dispositions qui concernent la juridiction administrative. A l’opposé, pratiquement toutes les Constitutions

intervenir dans 3 domaines : En termes de responsabilité de l’Etat du fait de l’activité des assemblées parlementaires (responsabilité sans faute) ; En ce qui concerne les agents des assemblées parlementaires ; Par un revirement de jurisprudence dans son arrêt CE Assemblée 5 mars 1999 Président de l’A.N., dans les contrats conclus par les assemblées parlementaires. En l’espèce, l’A.N. avait signé un marché public pour faire des travaux. Suite à un litige, le juge administratif s’est reconnu compétent pour

Conseil d’état a affirmé l’indifférence de la nature juridique de l’organisme qui gère le service public. Le silence du juge signifie que la nature juridique de la personne qui gère le service publique a perdu toute pertinence. CE ass 31/07 1942 MONPEURT qui concernait les comités d’organisation . CE ass 2/04/1943 BOUGUEN qui concernait les ordres professionnels On peut relever deux choses : il existe une présomption : si une activité est assurée par un organisme privé la qualification