Arrêt Morsang Sur Orge

d'actes de violence et d'homicide contre les joueurs.[1] La Cie OMEGA avait accepté cette condition de ne pas « jouer à tuer ». Cependant, les autorités de police s'étaient aperçues que le jeu continuait d'accepter les tir sur les cibles humaines. Un arrêté administratif fut alors pris pour interdire la pratique de ce jeu. L'interdiction était basée sur un risque de trouble de l'ordre public et justifiée par une atteinte à la dignité humaine. Or, par la suite, la Cie OMEGA avait fait appel à une société

perturbent l'organisation sociale. Faut-il les sanctionner au nom de l'ordre public ? Le juge administratif admet qu’en l'absence de toute violence matérielle, mais compte tenu des circonstances locales, le caractère immoral d'un film justifie un arrêté d'interdiction. (C.E. 26 juillet 1985, Ville d'Aix en Provence c. Société Gaumont Distribution) 2) Ordre public et dignité de la personne humaine La dignité de la personne humaine est un concept issu du droit naturel. Il passe ensuite dans le

l’insuffisance, l’imprécision et même l’absence des textes, la jurisprudence a élaboré progressivement le droit administratif. Le droit administratif est né essentiellement à partir de la décision du tribunal des conflits du 13 février 1873, Blanco. Cet arrêt trouve son origine dans la blessure d’un enfant du nom d’Agnès BLANCO qui a été grièvement blessée par un wagonnet qui était utilisé dans une manufacture de tabac géré en régie par l’Etat. Son père saisit le juge judiciaire d’une action en responsabilité

DEFFIGIER, Droit administratif. Les grandes décisions de la jurisprudence, PUF, Thémis, 15° éd., 2010 - Marceau LONG, Prosper WEIL, Guy BRAIBANT, Pierre DELVOLVE, Bruno GENEVOIS, Les grands arrêts de la jurisprudence administrative, Dalloz, 18° éd., 2011. Les fiches de travaux dirigés signalent les arrêts relatifs au thème de la séance qui sont reproduits et commentés dans ces deux ouvrages. Les étudiants doivent les étudier systématiquement avant la séance, comme les documents de la fiche de

administratif et constitutionnel, se réfèrent au « bloc de constitutionnalité » comme norme juridique opposable à l’action administrative. Le « bloc de constitutionnalité » contient : - la CF écrite (articles 1 à 92), - la déclaration des droits de 1789 (arrêt Eky 1960, Conseil d’Etat), - le préambule de 1946 (le préambule de 1958 dit que le peuple français proclame son « attachement » au préambule de 1946, le Conseil d’Etat et la Conseil Constitutionnel reconnaissent valeur constitutionnelle à ce texte

domaine juridique, en droit français, est un terme sans définition légale, cad que c’est à la jurisprudence de donner peu à peu un contenu à ce terme La dignité vue par le conseil d’état, octobre 95, commune « Morsang-sur-Orge » Il s’agit d’un arrêt sur le lancer de nain, dans le cadre de cette arrêt, la dignité est définis comme indisponible, elle représente la participation à l’humanité comme quelque chose qui me dépasse en tant que personne. Si un nain se fait lancer comme un objet, il remet en cause

administratif) : aucune convention de mandat explicite n’est conclue entre une personne publique et une personne privée. Le CE émet une hypothèse particulière de mandat dans CE, 1975, « Société d’équipement de la région montpelliéraine ». Dans cet arrêt, la ville de Montpellier avait conclue une convention avec un concessionnaire, et celui-ci s’était vu confier la réalisation de travaux urbains. Pour mener a bien ces travaux le concessionnaire avait lui-même passé des conventions avec des entreprises

juridique peut être formalisé ou non. La formalisation ici est la forme écrite. L'acte administratif est en règle générale écrit mais il peut aussi exister alors même qu'il n'a pas été formalisé par écrit. Exemples : Les décisions non formalisées (Arrêt du 12 mars 1986 ministre de la culture contre madame Cusenier ; Affaire des colonnes) Les actes verbaux : décision de transfert de l'ENA de Paris à Strasbourg. La décision avait été prise lors du conseil interministériel. Elle avait été rendue par

handicapés visuels de France : Juris-Data n° 1998-050653 ; Rec. CE 1998, p. 223. – CE, 11 juill. 2001, Medef : Rec. CE 2001, p. 363). 180. – Article 26 – Aux termes de cet article : “Aucun membre du Parlement ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l'occasion des opinions ou votes émis par lui dans l'exercice de ses fonctions...”. L'irresponsabilité garantie par l'article 26 de la Constitution exclut toute possibilité pour l'administration d'exercer un recours contre un parlementaire

l'ensemble du territoire, en l'absence même de toute disposition législative expresse, de même il lui incombe de « veiller à ce qu'à toute époque les services publics institués par les lois et règlements soient en état de fonctionnement ». Ces deux arrêts lui confèrent ainsi les pouvoirs les plus vastes, aussi bien en matière de police administrative qu'en matière d'organisation et de fonctionnement des services publics (...). Les principes ainsi dégagés sont toujours valables (...). Ils n'ont pas