Arrêt Princesse Bauffremont

De nombreux arrêts rendus par la CCass sont devenus célèbres non seulement en France mais dans le monde entier et servent tjrs de référence pour solutionner tout problème relatif à un conflit de loi ou de juridiction ou même pour expliquer une institution ou un mécanisme spécifique à cette matière, notamment en l’absence de textes précis. L’autorité de ces arrêts dépasse largement celle que les juges ont entendu leur conférer dans le respect de l’article 5 du CC. Certains de ces arrêts ont marqué

étranger engageant une action en justice en France pour garantir à son adversaire le paiement des frais de justice en cas d’échec de procédure et qu’il ne fasse pas de procédure en France de manière intempestive. Cette caution a été instituté par un arrêt de règlement par le Parlement de Paris en 1562 et repris par l’article 166- 167 du C.P.C et article 16 du C.C supprimée par une loi du 9 juillet 1975. Il y avait aussi du fait d’une loi du 30 mai 1857une exigence subordonnant la recevabilité d’une

l’organisation de la Cour de justice de la république D. Les lois ordinaires Au quatrième et même niveau se trouvent les lois ordinaires, votées par le Parlement, mais aussi des normes à caractère réglementaire comme les décrets et arrêtés. Il s’agit d’une nouveauté introduite par la Constitution de 1958. Antérieurement, le domaine de la loi était illimité et était nécessairement supérieure à un règlement. Or depuis 1958 le domaine de la loi est réduit à un certain nombre

doit être une simple éventualité. Il faut comprendre par l’expression « le juge donne effet… » utilisée par l’article 38, le juge « peut donner effet » et non pas « le juge doit donner effet ». Or sur cette question, la cour de cassation a, dans son arrêt en date du 26 avril 200547, affirmé le caractère obligatoire de l’application des lois de police étrangères. La solution est critiquable dans la mesure où elle fait preuve d’un trop grand libéralisme et isole le système de droit international privé

le droit commun français, ce que prévoit le nouveau code de procédure civile. 1ère hypothèse : La règle désigne un juge français on continue le raisonnement et on poursuit avec la question 4 . 2ème hypothèse : la règle désigne un juge étranger, on arrête le raisonnement et on respecte le principe de souveraineté des Etats. 4) Existe-t-il une loi de police ? La loi de police est une disposition tellement impérative qu’elle s’applique quelle que soit la loi applicable au fond du litige. Ex :

l’Etat et la capacité des français sont régis par la loi française même s’ils résident à l’étranger. L’art 309 : la loi française s’applique dès lors que les deux époux sont de nationalité française…….. Avant il existait un arrêt Rivière du 17sectionavril 1953 dans cet arrêt s’agissant de déterminer la loi applicable aux effets du mariage, la cour de cass a énoncé que la loi qui leur était applicable était celle des époux lorsque ceux-ci avaient la même nationalité. Avec les lois bilatérales on peut

assurer la protection des mineurs, mais que la loi locale pouvait être appliquée pour garantir la paix sociale et ce malgré la convention. On a opéré la distinction entre une mesure jugée d’application directe et une mesure plus large. A partir ce cet arrêt, la doctrine a construit la notion de loi d’application immédiate. La seule présence du mineur déclenche l’application immédiate de la loi du for. A) L’identification des lois d’application immédiate. Tout d’abord, par le législateur, c’est rare

C’est une source majeure de notre droit. C’est la cour de cassation qui y joue un rôle phare et plus spécialement la 1ère chambre civile voire la chambre commerciale. Cette source n’est pas à l’abri de toute critique. Aujourd’hui la qualité des arrêts est plus variable qu’autrefois. Cela fait que, par cet aspect, le DIP français se rapproche du droit administratif. Il peut de ce fait se rapprocher de la common law en Angleterre. Du fait de ce rôle éminent des magistrats dans l’élaboration du

Quatrième histoire Exemple : Il était une fois une princesse anglaise circulant à Paris avec son richissime ami égyptien dans une voiture fabriquée en Allemagne et vendue en France. La voiture était conduite par un Français, préposé d'une société française contrôlée par un autre Egyptien domicilié à Londres. Pour échapper à la curiosité insistante de photographes américains et anglais, le chauffeur accéléra, la voiture heurta la pile d'un pont. La princesse décéda, laissant deux enfants de nationalité

pas le droit français. On a assisté à une chute des applications du Cc (alors qu’on est fier de l’application de notre Cc). En 1948 la Cour de cassation a rendu un arrêt Patino du 21 juin 1948, elle décide que l’extranéité des parties n’est pas une cause d’incompétence des tribunaux français. Ce principe a été repris dans un arrêt de principe Scheffel du 30 octobre 1962. Section 2 = Les critères de compétence internationale directe des tribunaux français Il y a trois critères principaux =