Arrêt Samda

« domicile habituel » de l’enfant. La condition de cohabitation constitue une exigence de l’article 1384 alinéa 4 du Code civil. De ce fait, la responsabilité des pères et mères n’est encourue que du fait du mineur « habitant avec eux ». Depuis l’arrêt Samda, de la 2e chambre civile du 19 février 1997 une conception voit le jour, selon celle-ci pour que la cohabitation soit effective il faut que l’enfant le lieu de résidence habituelle de l’enfant soit fixé chez ses parents ou chez l’un d’eux. En cas de

victimes, elle va alors tirer des principes qui ne sont pas d’une évidence certaine au premier abord. On peut s’interroger sur l’impartialité de l’interprétation des textes ayant pour but de toujours trouver une source solvable d’indemnisation. Les arrêts de l’Assemblée plénière du 9 mai 1964 vont marquer un tournant jurisprudentiel en matière d’appréciation de la faute : la faute objective peut s’apprécier uniquement. La responsabilité civile évolue t-elle en direction d’une objectivation de la faute 

titulaires de l’autorité parentale conjointe peut-elle être engagée, en cas de dommage causé par leur enfant, bien que ces derniers étant divorcés ? Dans sa décision, en date du 6 novembre 2012 la Chambre criminelle de la Cour de cassation par un arrêt de rejet vient apporter une réponse négative à cette question. Elle a en effet jugé en application de l'article 1384 alinéa 4 du Code civil « qu’ en cas de divorce, la responsabilité de plein droit prévue par le quatrième alinéa de ce texte incombe

plus de son acte, l’enfant a causé un préjudice : il a provoqué, en enflammant accidentellement de la paille avec un briquet qu’il a trouvé un incendie et a ainsi causé des dommages matériels à la propriété et à une autre propriété voisine. Dans un arrêt du 10 mai 2001 de la 2ème chambre civile de la cour de cassation, la cour de cassation a confirmée que «  la responsabilité de plein droit encourue par les pères et mères du fait des dommages causés par leur enfants mineurs habitants avec eux n’est

sang ou adoptive, si l’acte qui établi cette filiation fait en revanche l’objet d’une annulation, l’annulation de cette filiation va avoir un effet rétroactif ce qui aura des conséquences également sur la responsabilité civile sur le père ou la mère (Arrêt Criminelle 8 décembre 2004). - L’autorité parentale : il faut être le père ou la mère mais cela ne suffit pas pour être responsable du fait du mineur, il faut que es parents soient bien investi de l’autorité parentale sur leurs enfants. Ce qui

TD 5 - Droit de la responsabilité civileCommentaire d’arrêt : Cass, civ 2e, 11 septembre 2014 La faute n’étant pas nécessaire pour établir la responsabilité des parents du fait de leur enfant mineur, un simple fait causal suffit. En effet, cette approche philosophique a évolué et a été amenée avec l’héritage romain où on considérait que le père de famille était responsable de ce qui se passait sous son toit, mais également à l’extérieur du domicile. Il y a une certaine solidarité familiale

de nouveaux clients issus du monde rural (collectivités locales, petites entreprises, retraités...). Elles créent également de nouvelles branches pour diversifier leurs offres, avec l’assurance vie par exemple. C’est alors qu’est créé en 1963 la SAMDA permettant la protection des risques de dommages non agricoles (qui deviendra plus tard le 1er assureur agricole). Puis en 1972, SORAVIE qui proposait à tous publics des produits d’assurance vie. C’est qu’à partir de 1986 que GROUPAMA est créé et

issue d’une obligation préalablement existante (droit écrit, coutume, bonnes moeurs, morale, règles privées, ...). ● La faute d’omission : fait négatif de l’auteur qui s’abstient d’agir alors qu’il aurait du le faire (Civ. 27 février 1951 , arrêt «Branly » : les juges doivent regarder s’il existait une obligation d’action préalable qui peut être posée par la loi, le règlement, le contrat, la coutume, un ordre professionnel ou encore des règles de vie normale en société.). ● L’abus de

extrapatrimoniaux permanents tels que le préjudice d’agrément car elle ne pourra plus jouer du tennis alors que c’était sa passion. B. La caractérisation de la responsabilité du fait des choses La jurisprudence a considéré par de célèbres arrêts de principe (Teffaine et Jand’heur) que l’article 1242 al. 1er visait une responsabilité générale du fait des choses. C’est une responsabilité sans faute. Pour que l’on mette en œuvre la responsabilité du fait des choses, il faut une chose, un

DROIT DES ENTREPRISES EN DIFFICULTE SEANCE N° 5 EFFETS DE L’OUVERTURE RESTRICTIONS ATTACHEES AUX CREANCES ANTERIEURES I/ Arrêt des poursuites individuelles et des voies d'exécution Extension aux salaires du conjoint in bonis - Cass. Com. 16 nov. 2010 Saisie-attribution ayant joué avant jugement d'ouverture - Cass. Com. 22 nov. 2002 Dénonciation de la saisie-attribution - Cass. Com. 4 mars 2003 - Cass. Com. 19 fév. 2002 Procédure collective ouverte contre le