Arrêt Sarran Et Levacher

administratif et le droit international Le 17 octobre 2011, le tribunal des conflits a rendu un arrêt confirmant la compétence du juge judiciaire à ne pas appliquer un acte administratif s'il constate que celui-ci est contraire au droit communautaire, ceci sans avoir besoin de demander l'avis du juge administrative. On considérait avant, malgré quelques jurisprudences précédentes allant dans le sens de cet arrêt, qu'il relevait seulement du juge administratif de statuer dans ce type de situation. Cela

Etats Unis d’Amérique, en acceptant d’exercer le contrôle de constitutionnalité d’une loi à l’occasion d’un litige, a dégagé une approche pragmatique : il s’agit d’assurer l’effectivité de la primauté de la Constitution dès que l’occasion se présente (arrêt Marbury versus Madison, 1803). De plus, elle unifie la jurisprudence. Le contrôle de constitutionnalité effectué au cours d’un procès est par conséquent un contrôle déconcentré (tous les juges sont compétents pour l’exercer), concret (le contrôle est

définis comme des principes d’origine jurisprudentielle dégagés principalement par le juge administratif dont la finalité est de limiter et encadrer l’action administrative. Ils sont apparus avec les arrêts Dame veuve Trompier-Gravier (CE, 5 mai 1944) et Aramu et autres (CE Ass., 26 octobre 1945). Ces arrêts précisent que le respect des droits de la défense constitue un principe général du droit. En effet, chacun peut être entendu lorsqu’il est passible d’une sanction disciplinaire. Il s’impose à l’administration

internationaux au motif que la supériorité établie par l’article 55 de la constitution n’a qu’un « caractère contingent et relatif » puisqu’elle est subordonnée a une condition d’application réciproque du traité par les parties. Il suffit qu’une des partie arrête de respecter le traité pour qu’il n’existe plus pour l’autre et dans cette hypothèse, si le Conseil Constitutionnel avait accepté d’opérer un contrôle des lois auraient ainsi étés invalidé pour rien, le traité n’existant même plus. Il s’est donc refusé

dans l’application des dispositions de l’article 5 de la déclaration gouvernementale du 19 mars 1962 (I), puis la légalité avérée de la décision du Conseil national de l’ordre des médecins par une substitution de motifs (II). Commenter cet arrêt va nous permettre de voir si tout non respect de la condition de réciprocité dans l’application du traité international est toujours sanctionnable. I/ L’exigence de réciprocité dans l’application des stipulations de l’article 5 de la déclaration

principe de primauté a une portée générale et interne. La Cour a pu, par exemple relever dans l’arrêt San Michele de 1965 que les dispositions constitutionnelles ne pouvaient être contraires à l’ordre juridique communautaire. De plus, dans un arrêt du 17 décembre 1970, la Cour a relevé que les droits fondamentaux tels qu’ils sont formulés par la Constitution d’un ÉM, ou les principes d’une structure institutionnelle nationale ne saurait affecter la validité d’un acte de la Communauté et son

se voit reconnaître une applicabilité directe. CE, Ass. Commune d’Annecy, 3 octobre 2008 La normativité de toutes les dispositions de la Charte de l’environnement est reconnue par le Conseil constitutionnel, suivi par le Conseil d’Etat dans cet arrêt. Théorie de la loi-écran : CE, Sect. 6 novembre 1936, Arrighi Refus de contrôler la conformité d’une loi à un principe de valeur constitutionnelle. La loi, cause de l’inconstitutionnalité couvre l’acte administratif pris sur son fondement.

responsabilité n'est ni général ni absolue elle a ses règles spéciale qui varie suivant les besoins du service et la nécessité de concilier les droit de l'état avec les droits privé «  les juridiction administratives ont été déclaré compétente par le TC . Cet arrêt blanco présente un double intérêt : -au plan de la responsabilité de l'état : met fin a l'irresponsabilité de l'état -présente un intérêt quand a la compétences des juridiction administratives l'arrêt blanco soumet la responsabilité de l'état

janvier 1975, Loi relative à l'interruption volontaire de la grossesse : Cass., Ch. mixte, 24 mai 1975, Société des cafés Jacques Vabre : CE, Ass., 20 octobre 1989, Nicolo, GAJA : CE, Ass., 3 juillet 1996, Koné, GAJA : CE, Ass., 30 octobre 1998, Sarran, Levacher et autres, GAJA : CE, Ass., 8 février 2007, Société Arcelor Atlantique et Lorraine et autres, GAJA : CE, Ass., 30 octobre 2009, Mme Perreux, GAJA Bibliographie indicative pour aller plus loin Y. Aguila, « L’effet direct des conventions internationales

direct, adoptée par le référendum du 28 octobre 1962, décision n° 62-20 du 6 novembre 1962 (trente-six ans plus tard, dans l’arrêt d’assemblée Sarran, le Conseil d’Etat a jugé que l’article 11 de la Constitution n’intéresse que la matière législative et ne saurait donc être utilisé pour modifier la Constitution (C.E. (ass.), Sarran et Levacher et autres, arrêt du 30 octobre 1998, Leb., 1998, p. 369). 17 Voy. p. ex. PORTELLI (H.), « Le Président, la source populaire de son autorité et de ses pouvoirs