Arthur Schopenhauer

saurait être une conséquence matérielle de la vertu ; celle-ci ne le produit pas comme une récompense, comme quelque chose dont on pourrait faire l’expérience ; ce que peut la vertu, c’est nous rendre digne du bonheur. VIII. Désir et ennui Pour Schopenhauer, l’idée de satiété des désirs est une illusion. Lorsque tous nos désirs sont comblés, nous tombons dans l’ennui, dans la nostalgie du désir, dans la souffrance et recherchons de nouvelles raisons de désirer. Cependant, le désir, en raison de la

détaché de toute réalité contraignante, l’absolu religieux est pour ceux qui le vivent une finalité proche du bonheur. La dernière finalité de l’homme pour accéder au bonheur n’est pas volontaire ; il en est inconscient tout en étant son acteur. Schopenhauer disait : « Le monde est ma représentation ». En effet, l’homme tend à dématérialiser son réel au profit des représentations, fruit de ses désirs. En créant un monde de représentations, l’homme nie les contraintes du réel, pour vivre dans sa représentation

maîtres du réalisme de la seconde moitié du XIXe siècle. Maupassant se distingue par sa verve, son style précis, clair, amène, dépouillé, la composition équilibrée de ses textes. On parle souvent du pessimisme de Maupassant. Inspiré des thèses de Schopenhauer, il n’hésite pas à mettre en scène des destins pathétiques. Beaucoup sont surtout marqués par les thèmes de la mort, du suicide, de la dépression, de la désagrégation de la famille, de l’amour malheureux chez des êtres épris d’idéal, ou encore

sentiments vis à vis de la mort surtout par l’intermédiaire du personnage de Norbert de Varenne. La mort est un thème récurrent dans les œuvres de Maupassant car il est fortement marqué par la pensée du philosophe Schopenhauer comme nous l’avons souligné précédemment. Maupassant considère Schopenhauer comme « le plus grand saccageur de rêves que la terre ait connu ». La mort fait partie de notre vie. Elle en marque la fin. La mort est perçue différemment selon les âges, les lieux, les cultures de notre vie

Ce présent qui soit disant nous attriste, nous ne convient pas, nous le remplaçons en imaginant un autre monde pour nous, une autre existence. L’homme ne vit pas dans le présent, il ne fait que survivre en se représentant un monde meilleur. Schopenhauer dans Le monde comme volonté et comme représentation Dit « le désir satisfait fait place aussitôt a un autre désir ». Pour l’auteur nous éprouvons des désirs pour des objets incapables de nous satisfaire. Le mythe des Danaïdes ce sont des muses

vieillissement. Dès les premières pages de l'œuvre, Duroy apparaît comme quelqu’un de provoquant, de prétentieux, de hautain, prêt à tout pour réussir. Il incarne le portrait type de l'arriviste, qui réussit grâce aux femmes et qui applique la leçon de Schopenhauer selon laquelle " il faut savoir utiliser les femmes et les dominer sans jamais s’attacher à elles. " Il sait feindre, il ment en toutes occasions, autant en amour qu’en affaires. Georges Duroy se sert des autres, les fait souffrir sans se soucier

débarrasser. « la notion d’inconscient » ici expression qui équivaut à théorie de l'inconscient. On doit à Freud la vulgarisation d'une théorie de l'inconscient. La notion existait avant lui et souvent de manière précise (chez Leibniz, chez Schopenhauer, dans la tradition indienne à travers la théorie très riche des Tantra). Ce qui est neuf avec Freud, c'est que l'hypothèse est introduite en psychiatrie de manière systématique, avec une prétention de scientificité. On distingue chez Freud deux

Philosophie : Etude du texte de Schopenhauer Le bonheur et le désir forment le thème du texte qui nous est proposé. Ce texte expose l’œuvre de Schopenhauer, un philosophe allemand du XIXème siècle.  Il s’oppose a une conception hédoniste du bonheur et présente une vision pessimiste ou négative de la manière dont sont organisés les désirs humains. L’auteur semble ici se questionner sur le paradoxe du désir, qui semble aspirer à la satisfaction mais mène souvent à la souffrance. Alors, doit-on

détaché de toute réalité contraignante, l’absolu religieux est pour ceux qui le vivent une finalité proche du bonheur. La dernière finalité de l’homme pour accéder au bonheur n’est pas volontaire ; il en est inconscient tout en étant son acteur. Schopenhauer disait : « Le monde est ma représentation ». En effet, l’homme tend à dématérialiser son réel au profit des représentations, fruit de ses désirs. En créant un monde de représentations, l’homme nie les contraintes du réel, pour vivre dans sa représentation

pour aider un autre parce que la vérité lui serait nuisible. Dès lors, y a-t-il des conditions qui peuvent rendre légitime le mensonge ? Le mensonge, qui consiste à dire autre chose que ce qu’on croit vrai, est une arme comme le soutient Schopenhauer dans son Fondement de la morale. En effet, il sert à nuire aux autres. Aussi peut-il être légitime. Face à des assassins pour lesquels je n’ai pas assez de force, je ne peux me défendre physiquement. Or, le mensonge est l’arme du faible. De même