Ataraxie

c'est réaliser pleinement ce pour quoi on est apte : la vertu de l'homme consiste alors à se consacrer à la pensée rationnelle (la theoria) une fois que les besoins élémentaires sont satisfaits. Pour les Épicuriens, être heureux, c'est connaître l'"ataraxie" (absence de trouble), ce qui ne peut s'obtenir qu'en sélectionnant les désirs et en ne satisfaisant que ceux que la nature rend nécessaires. Le bonheur réside alors dans une vie ascétique. Quant aux Stoïciens, ils développent également une conception

parole et son comportement étaient sobres, prudents, modérés, raisonnables et avisés. Mickey avait l'art de dédramatiser des situations. Combien de fois n'a-t-il pas réagi à des récits d’apparence alarmante ou tragique, par un large sourire ? Son ataraxie, son équanimité et sa sérénité rassuraient les personnes qui l'entouraient. Alors que je faisais mes études à l'Université de Strasbourg, je fus saisi d'une forte envie de travailler dans un champs de mission suite à la lecture d'un journal missionnaire

c’est réaliser pleinement ce pour quoi on est apte : la vertu de l’homme consiste alors à se consacrer à la pensée rationnelle (la theoria) une fois que les besoins élémentaires sont satisfaits. Pour les Épicuriens, être heureux, c’est connaître l’« ataraxie » (absence de trouble), ce qui ne peut s’obtenir qu’en sélectionnant les désirs et en ne satisfaisant que ceux que la nature rend nécessaires. © HATIER 2009 Quant aux Stoïciens, ils développent également une conception assez « négative » de

beaux éphèbes, en aucun cas par le féminin, voué à la triviale reproduction. Ils sont fous, les Romains ? Pas tant que ça : observons Lucrèce (v. 98-55 av. J.-C.). Pour lui, il n’y a rien à attendre de l’amour, sinon la certitude de « rater l’“ataraxie”, ce calme souverain, cette indépendance féroce », cette absence de trouble, bref toutes les qualités qui font la bonne vie prônée par la sagesse antique. Le salut, selon Lucrèce, face aux exigences irrépressibles de la chair ? Une sexualité libre

Epicure, évoqué précédemment, distingue deux sortes de désir. Les désirs naturels (boire, manger, etc.) et nécessaires (bien-être du corps, autoconservation, bonheur) sont vitaux. Leur satisfaction suffit au bonheur et apporte santé du corps et ataraxie de l’âme. Les désirs vains, par contre, sont insatiables et illimités, car causés par des artifices sociaux (la richesse, le pouvoir, la gloire…). Ils ne seront jamais satisfaits, d’où leur perpétuelle insatisfaction rend l’individu malheureux et

nature, contre-productifs et inutiles comme fumer, regarder la télévision… Epicure pense qu’ils sont inutiles au bonheur et ne font qu’apporter des troubles dans l’âme. Pour le philosophe, il faudrait donc les supprimer afin d’atteindre un état ataraxie signifiant l’absence de troubles dans l’âme. 2) Désirs refoulés et désirs irréalisables Les désirs refoulés sont souvent dus aux déterminations sociales. En effet, la conscience refoule les désirs par la censure. On appelle la partie des désirs

accès à la Vérité. Cette philosophie va séduire les libertins qui vont étendre ce doute à la religion elle-même. Pascal se réfère souvent à Montaigne pour montrer l’insuffisance de l’homme (cf. fragment 41, 31 et 56 : « les braves pyrrhoniens en leur ataraxie, doute et suspension perpétuelle ». Cependant, il montre ensuite que le pyrrhonisme s’arrête en chemin : « La nature confond le pyrrhonisme et la raison confond les dogmatiques. Il renvoie donc dos à dos les deux systèmes de pensées. En effet, le

l’absence de souffrances corporelles et de trouble de l’âme » (l.20) Il faut donc se délivrer de tous désirs contradictoires pour notre nature. Epicure propose une classification des désirs où la nature fixe leur limite. Le plaisir obtenu se nomme ataraxie : c’est un plaisir procuré par l’absence d’inquiétude, de crainte. Epicure définit le bonheur négativement. La simple absence de trouble peut engendrer le bonheur ? On peut critiquer cette expression car il ne suffit pas de ne pas souffrir pour être

attendre d'eux, ni en terme de crainte, ni en terme d'espoir. Une typologie des plaisirs Bien qu'Epicure fasse l'apologie du plaisir, il établit tout de même des distinctions. Tout d'abord entre les plaisirs en repos: l'état de bien-être mental (ataraxie), et les plaisirs en mouvement: les plaisirs du corps. De cette idée, Epicure distingue trois types de plaisirs: Les plaisirs naturels et nécessaires: boire, manger et dormir. Ce sont les meilleurs, le sage ne doit pas hésiter à s'y adonner. Les

aux désirs naturels et nécessaires, qui sont tout à la fois faciles à combler et dont la satisfaction est source de plaisir, telle est la morale épicurienne. Toutes deux dessinent l'idéal d'une sagesse humaine fondée sur l'absence de troubles (ou ataraxie) et l'harmonie avec la nature.