Ataraxie

morale. Ainsi, aucune loi universelle ne peut être tirée du désir d’être heureux. Enfin, si tous les hommes recherchent le bonheur, ils ne peuvent s’accorder sur le contenu de ce concept. Certains par exemple, le définissent comme mesure, ataraxie, c’est-à-dire état de tranquillité durable. D’autres le définissent comme intempérance, satisfaction de tous ses désirs. Le concept de bonheur ne possède donc aucune universalité. Pour autant, la morale exige-t-elle de renoncer au bonheur 

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limité ( retour à l’objectivité) par la parambole « autant qu’ils pouvaient l’être par leur nature » (l.7) II. Un logos qui repose pourtant sur l’utopie en opposition à la réalité. 1°Idéalisation de l’homme primitif et de son milieu- a) Ataraxie : les verbes qui traduisent l'activité de ces hommes heureux et libres sont tous restrictifs (sens ou locution ne que) « se contentèrent de », « se bornèrent à » (l.1), « ne s'appliquèrent qu'à » (l.5). Ils évoquent l'autolimitation naturelle des

En effet, pour lui, le bonheur réside dans l’éternel renouvellement du plaisir, jusqu’à son paroxysme. Ainsi, selon Socrate, nous pouvons définir le bonheur comme un plaisir au repos qui naitrait de l’absence de désir. Lui le conçoit comme une ataraxie c’est à dire une quiétude absolue de l’esprit. En revanche, Calliclès pense que pour atteindre la félicité, il suffit de vivre dans la jouissance, déferlement des plaisirs, satisfaction perpétuelle de tous nos désirs. Cependant, tous les plaisirs

Accepter la vie telle qu’elle est, se contenter de peu, jouir du présent avec ce qu’on a (Carpe Diem). Enjeu : quelle conception du bonheur est engagée par le désir rationnel ? Bonheur= absence de souffrance, pas nécessairement le plaisir (ATARAXIE, mot grec : «absence de trouble ») paix intérieur, tranquillité de l’âme  Harmonie entre soi et la nature.  Trouver sa place dans l’ordre de l’univers : le KOSMOS. Ca fait penser au bonheur religieux : contemplation ; félicité, béatitude. Le bonheur

pour philosopher. Il n’est de savoir utile que celui qui rend heureux. Philosopher, c’est rechercher le bonheur de toute son âme. Puisque la philosophie est à la fois théorique et pratique, elle est une thérapie. le bonheur est défni comme ataraxie, c'est-à-dire comme absence de troubles de l’âme c'est pourquoi il faut d'abord rechercher le plaisir c'est-à-dire aussi bien « l’absence de souffrances corporelles » que l’absence « de troubles de l’âme » L’ataraxie est l’état de quiétude atteint

L’épicurisme apparaît à la même époque. En rejetant toutes deux les philosophies de Platon et d’Aristote, ces deux philosophies sont des doctrines morales ; elles proposent des règles de vie propre à atteindre le bonheur et la sagesse. Le bonheur a pour nom ataraxie (= absence de troubles, pais de l’âme). Ces deux philosophies proposent un détachement de la vie politique. Pour les Stoïciens, il s’agit de vivre en accord avec la nature ce qui implique une soumission au cours des évènements. Les Stoïciens pensent

c'est elle qui nous permet de prendre du recul et de juger nos propres actions, donc de se demander si nous agissons bien ou mal. Hegel (1770-1831) dira dans « Phénoménologie de l'esprit » que « la conscience de soi sceptique est à soi-même cette ataraxie de se penser soi-même, l'immuable et véritable certitude de soi » Elle est certaine de sa certitude, de la non-vérité de tout ce qui est son autre. De ce point de vue nous pouvons dire que le philosophe est un sceptique, mais il y a certaines

affecté et cette dualité doit être prise en compte dans la recherche du bonheur. Texte 5 - Présentation: a) Dans le texte précédent Epicure a défini négativement le plaisir suprême comme absence de douleurs et d'inquiétudes (aponie et ataraxie). b) Dans ce texte, grâce à une distinction entre le plaisir en mouvement et le plaisir stable, il détermine l'ataraxie comme indépendance: il fait l'éloge de la prudence comme principe du bonheur. Mouvement: Ce texte comprend 3 parties :

accomplis. Nous en arrivons donc { la conclusion qu’il est impossible de satisfaire tous ses désirs. Mais admettons ne serait-ce qu’un instant que cela soit possible. Que même les désirs les plus fous de la personne se réaliseraient, serait elle en ataraxie (état de bonheur complet, absence de toute forme de troubles) pour autant ? Atteindrait-elle un état de plénitude ? Malheureusement, de par sa nature le désir même si il est comblé prendra pour cible autre chose, même si quelqu’un réussissait { satisfaire