Bachelard Observation Polémique

L'analyse dialectique du « folklore »..................................................................................... 49 6. Dialectique du rapport entre les intellectuels et les masses .................................................... 59 B. « OBSERVATIONS SOCIOLOGIE” » ET ETUDES CRITIQUES SUR UNE TENTATIVE DE “MANUEL POPULAIRE DE 7. Critique de la vulgarisation ................................................................................................... 71 8. La question fondamentale

Avant propos Il existe une vive polémique dans le domaine des arts sur le sujet du style rococo. Les uns le considèrent comme une variante exacerbée du baroque, les autres soutient qu’il est un style indépendant. Le camp de ceux qui le considèrent l’enfant du baroque est plus nombreux que celui de son adversaire. La cause de ce fait réside dans le caractère fluide des frontières qui séparent ces deux styles. Je me suis jointe au deuxième camp et je me suis armée avec les arguments et les explications

futures hypothèses de travail) Des orientations possibles (= futurs objectifs de recherche) ou à éviter (trop traitées ou impossible à traiter) Des questions importantes dans / pour le milieu concerné (toucher du doigt des enjeux) Des débats et polémiques (sentir, repérer des tensions) Ce premier tour d’horizon permet de dégager une première connaissance du milieu dans lequel on va plonger, tant bibliographique (état de la production, débats en cours) qu’humain (connaissance des réseaux et enjeux)

volonté de comprendre le monde et de dépasser les évidences. La sociologie est un univers intellectuel spécifique. Le sociologue cherche à comprendre la société en utilisant des règles de sociologie particulières. Le sociologue est un scientifique (polémique autour du terme). Le sociologue ne veut pas usurper ce qualificatif alors il se doit d'avoir une démarche de contrôle de ses préjugés, de ses affectes et de ses a priori. C'est ce qui constitue la base de la démarche sociologique pour éviter que

préventif, une réflexion sur le savoir. Elle est utilisée entre autre par les professeurs qui, se basant sur ce qu’ils savent (leurs savoirs, savoir-faire et savoir-être) enseignent à l’apprenant. Lorsqu’on fait de la didactique on se base sur des observations, des éléments pris en compte. D’une certaine manière, on peut dire qu’il existe une didactique propre à chaque personne. Pour mieux comprendre sa place dans l’apprentissage scolaire de l’enfant je pense devoir réutiliser le triangle de J.HOUSSAYE :

prouvés par l’expérience, et que l’étude des cas particuliers permettent par remontée d’établir une généralisation ; une fois cette loi générale établie, on pourrait travailler par déduction). Mais critique de l’induction = on n’est jamais sûr qu’une observation ne vienne mettre part terre après coup une théorie mise en place (Karl Popper). Aucun principe ne permet de fixer le nombre d’observations nécessaires à la mise en lace d’une loi générale : il faut nécessairement passer par une théorie, et c’est

sciences humaines et sociales 6 Disciplines scientifiques 7 Raisonnement scientifique 7.1 Type formel pur 7.2 Type empirico-formel 7.3 Type herméneutique 7.4 Scientificité 8 Scientifique et méthode scientifique 8.1 Expérimentation 8.2 Observation 8.3 Théorie et modèle 8.4 Simulation 8.5 Publication et littérature scientifique 9 Épistémologie : le discours sur la science 9.1 Épistémologie ou philosophie des sciences ? 9.2 Science au service de l'humanité : le progrès 9.3 Interrogations

partiellement parallèle. Tous les deux coïncident avec l’époque de la plus grande humiliation française, vers 1 ROBIN, Gil, « Le Comte de Lautréamont n’habite pas un Asile, mais un palais », in Le Disque vert, n°4, 1925, p. 31-39. 2 3 BACHELARD, Gaston, Lautréamont, Paris : José Corti, 1965, p. 86. UNGARETTI, Giuseppe, « Le secret de Lautréamont », in Le Disque vert, n°4, 1925, p. 90. 18 1870. Une mort prématurée, littéraire chez l’un, physique chez l’autre, annonce la fin d’une

collègues et des amis je me suis rendu compte qu’on n’entendait pas tous et toujours la même chose. Du coup et une fois de plus, il m’était évident que : « Les plus grands malheurs de l'humanité naissent de malentendus, et non pas comme le veut la polémique partisane, de la perversité des uns triomphant de la bonté naturelle des autres. Mais les pires malentendus, à leur tour, naissent de confusions faites sur les mots. Il n'y a pas de „questions de mots” au sens futile, accoutumé, parce que tout est

Kant, « la proche conclusion d’un traité de paix perpétuelle en philosophie »2. En vain. Un débat scientifique porte sur des questions de fait qui doivent être tranchées par l’expérience, la démonstration, l’investigation. C’est, par exemple, une observation, si complexe soit-elle, qui prouvera l’existence d’une particule inconnue. La découverte d’un objet au cours d’une fouille tranchera une querelle archéologique. Une démonstration fera, enfin, accepter tel théorème. Certains débats, de nature juridique