Balandier Le Détour

dynamique se distingue donc du structuralisme génétique de Bourdieu parce qu'il est question non de reproduction sociale mais de production de la société par elle-même. Ce ne sont pas les faits de structure qui intéresse Alain Touraine ou Georges Balandier mais les changements, les mutations, les mouvements sociaux, les devenirs des sociétés. Penser la dynamique de cette société n'est pas un objectif nouveau puisque nombre de précurseurs s'y attelleront de différentes manières. Héritant de cette

double sens, elles sont bien révélairices de I'expérïence moderne : de ce choc occasionné par un social perpétuellement effervescent et, qui plus est, marqué du sceau de l'ambivalence -- du « mouvement plus incertitude >>' selon la formule de Georges Balandier. Comme réaménagement aussi radical qu'inachevé, la modernité est, d'une part ouverture sur un infini de possibles, déploiement et promesse donc, mais renvoie, d'autre part, à une facticité et à une opacité des pratiques sociales tout autant constitutives

Minuit, 1973. Dans le prolongement de cette problématique sociologique dite de l' "interactionnisme symbolique", notre dette va aussi à Georges BALANDIER qui a montré d'une façon incisive que pour comprendre la modernité politique et le pouvoir, il n'est pas de ligne plus droite que le "détour" d'une anthropologie de la simulation, du jeu-spectacle : Voir Le détour. Pouvoir et modernité, Paris, Fayard, 1985 ; Le pouvoir sur scènes, Paris, Balland, 1992 ; Marc ABELES, "La mise en représentation du politique"

de parole ne peut s’expliquer que par l’aspect bouleversant de l’expérience de guerre elle-même ; son intensité sans équivalent a fait qu’aucun autre événement collectif n’a pu s’inscrire au cœur d’un si grand nombre de destins individuels. Un bref détour par la psychiatrie de guerre confirme d’ailleurs la profondeur de tout ce qui se joue dans cette expérience : l’effraction traumatique est d’abord phénomène de guerre, et elle est d’ailleurs mise au jour pendant la guerre de 9-98. Que la guerre

importante que celle des “ grands châteaux de la Loire ”, Chenonceaux et Chambord. Loches est inséré dans un Pays (“ le Pays de Loches et de la Touraine du Sud ”), des réseaux et des labels touristiques (“ Ville d’art et d’histoire ”, “ Plus beaux détours de France ”), a une politique de jumelage, organise plusieurs festivals estivaux, des spectacles historiques, une fête de la peinture, des expositions. Un marché a lieu deux fois par semaine. Depuis 1995, Introduction 31 d’importantes rénovations

ouvrage de référence, « anthropologie politique » publié par Georges BALANDIER, qui réalise une première synthèse des travaux des ethnologues qui ont étudié les phénomènes politiques dans les sociétés traditionnelles non occidentales. Chapitre 1 : Le pouvoir politique de l’Etat Le pouvoir politique est un phénomène universel, mais qui adopte des modalités particulières suivant les sociétés. Voilà ce qu’indique Georges BALANDIER dans « anthropologie politique », Le pouvoir politique est itinérant

depuis Galliéni le Malgache n'existe plus. Ce que nous demandions à M. Mannoni, c'était de nous expliquer la situation coloniale. Il oublie singulièrement de le faire. Rien ne se perd, rien ne se crée, nous sommes d'accord. Parodiant Hegel, Georges Balandier, dans une étude11 qu'il a consacrée à Kardiner et Linton, écrit à propos de la dynamique de la personnalité : « Le dernier de ses états est le résultat de tous les états antécédents et doit en contenir tous les principes. » Boutade, mais qui demeure

urbain comme objet spécifique. Nous verrons qu’en France, c’est après la seconde guerre mondiale que les sociologues s’emparent du thème urbain et proposent une analyse souvent critique des politiques de la ville. Mais auparavant, nous ferons un bref détour par les auteurs classiques, dont certains ont abordé, le plus souvent indirectement, la problématique urbaine. Nous terminerons sur ce qui constitue le cœur de la sociologie urbaine contemporaine : l’analyse des mutations profondes que connaissent

Omniprésence donc des phénomènes de domination qui semblent corréaltifs de l’humanité et des relations intersubjectives. - Quelles sont les assises du pouvoir ? Quelles sont les racines de la domination ? Pour répondre à ces questions, nous ferons un détour par l’éthologie, la psychanalyse et la philosophie. - La domination n’est - elle pas l’essence, le noyau, le fondement du pouvoir ? 1) Pouvoir et domination - En premier lieu, le pouvoir se présente toujours comme une relation instaurée dans

reste. Cette vision est erronée, il faut effacer cette frontière : Louis 14 fait parti de la cour. Il faut nous étonné du lien social qui est né entre chacun de nous. Les sciences sociales sont les « sciences du détour » pour rendre la société énigmatique comme le dit Georges Balandier. Il faut réduire la sphère de l’imaginaire dans les liens sociaux pour être capable de comprendre que les relations évoluent. Si on ne fait pas ça les relations sont mises en danger. La science sociale permet de rendre