Balandier Le Détour

Sujet 1 : Détour de la pensée _Doc 1 Honoré, Doc 2 Attali, Doc 3 Durrenmatt, Doc 4 Didier_ Les types de détours intellectuels a- les domaines où il peut se produire : recherche d’info et production de documents ( Atali), récit (Barbier), Raisonement et démonstration(doc 2,3,4) b- les registres :, Comique (honoré barbier), Sérieux (Atali), Polemique (doc 3 )(1,2,3,4) c- le mode : rébus, écrit universitaire doc 1et 3, libre travail intellectuel, création littéraire et navigation

fins, nous sommes tantôt im nous explique que sans ruse l'homme a bien du mal à obtenir ce qu'il désire. Denis BOISSEAU auteur de « Ne vaut pas le voyage » paru en pulsifs, tantôt stratèges. Georges BALANDIER dans « Le détour pouvoir et modernité » publié en dans la revue la licorne nous parle du détour comme d'un moyen efficace de vivre autrement. Jacques ATTALI dans « les chemins de la sagesse » édités en utilise l'image du labyrinthe pour nous expliquer l'importance de la ruse dans nos choix stratégiques

Au regard des règles de la vie sociale, "faire un détour" c’est bien souvent s’écarter du "droit chemin". Pris dans son sens négatif, le détour constituerait donc un écart, un subterfuge, une feinte par rapport à une norme morale acceptée collectivement. Cette définition assez négative que le sens commun attribue au détour évoque d’emblée l’idée de ruse. Étymologiquement (recusare en Latin), la ruse renvoie en effet à l’esquive et au faux-fuyant. Une telle représentation pourtant, beaucoup trop simplificatrice

aux règles de la vie sociale, "faire un détour" signifie bien souvent s’écarter du "droit chemin". Dans son sens négatif, le détour constituerait donc un écart par rapport à une norme morale acceptée. Cette définition assez négative évoque aussitôt l’idée de ruse. La ruse renvoie en effet à la fuite et à l’esquive. Le corpus de textes mis à notre disposition nous invite à réinterpréter la ruse. A l’inverse, Denis Boisseau (document 2) montre que le détour constitue une réponse appropriée contre

qu’il désir. Et le détour, c’est le fait de l’éloigner du chemin le plus direct. Nous allons étudier un corpus dans lequel nous y trouvons, Le Détour, extrait de Pouvoir et Modernité, de Georges Balandier. Il nous parle de la ruse utilisée dans l’univers de la Grèce ancienne. Ensuite, Ne vaut pas le Voyage, extrait de Revue La Licorne de Denis Boisseau, qui lui, nous parle du détour dans l’espace. Puis Le Renard et Le Bouc, fable de La Fontaine. Lui aussi nous parle du détour dans l’espace, avec

Le détour [introduction] Au regard des règles de la vie sociale, “faire un détour” c’est bien souvent s’écarter du “droit chemin”. Pris dans son sens négatif, le détour constituerait donc un écart, un subterfuge, une feinte par rapport à une norme morale acceptée collectivement. Cette définition assez négative que le sens commun attribue au détour évoque d’emblée l’idée de ruse. Étymologiquement (recusare en Latin), la ruse renvoie en effet à l’esquive et au faux-fuyant. Une telle représentation

Au regard des règles de la vie sociale, "faire un détour" c’est bien souvent s’écarter du "droit chemin". Pris dans son sens négatif, le détour constituerait donc un écart, un subterfuge, une feinte par rapport à une norme morale acceptée collectivement. Cette définition assez négative que le sens commun attribue au détour évoque d’emblée l’idée de ruse. Étymologiquement (recusare en Latin), la ruse renvoie en effet à l’esquive et au faux-fuyant. Une telle représentation pourtant, beaucoup trop

la question du détour qui a été posée à la session 2009 du BTS, et ce choix constitue sans nul doute le plus grand démenti qu’on puisse opposer aux rumeurs qui voulaient que l’épreuve ne porte systématiquement que sur le thème reconduit… Vous avez été un très grand nombre à vous connecter sur ce site les 13 et 14 mai (4968 connexions en deux jours !), et j’espère de tout cœur que vous aurez eu la sagesse de relire les articles que j’ai consacrés tout au long de l’année au détour, d’autant plus que

essai de Georges Balandier, le Détour, Pouvoir et modernité que j’avais d’ailleurs largement évoqué dans l’article intitulé Vers une sociologie du détour. Paru en 1985, cet ouvrage en appelle à une rupture épistémologique qui pose le détour comme nouveau “contrat social”, seule réponse valable aux errements de notre modernité. Dans le passage présenté, le regard anthropologique de Georges Balandier suggère la méthode : voir ailleurs, connaître différemment, et ne pas juger le détour de façon réductrice

Georges Balandier est une femme : il est possible de lire son travail à travers les notions de « corps » et de « métissages », transversales à sa pensée, dans la mesure où elles rendent compte de la dynamique du social et de la culture, née de la tension entre tradition/modernité, ordre/désordre, dominants/dominés, nature/culture. Parler de Balandier : conversion du regard, son propre terrain se basait en Afrique et elle était confrontée aux mutations coloniales. Elle a conceptualisé la notion