Beau Dommage

la dimension du sacré. L'amour est mystère et révélation, il est de l'ordre de l'initiation, une initiation qui, on va le voir, demande une mutation de tout l'être. Le véritable amour est l'émotion qui s'empare de celui qui, à travers un beau visage ou un beau corps, entrevoit l'idée même de la beauté, et n'a de cesse de s'en approcher au plus près. Là encore c'est la réminiscence qui est la clé de cette explication. L'Idée de la Beauté que l'âme a contemplée dans toute sa splendeur et son rayonnement

même temps si l'imitation était le but de l'art, le « beau objectif » lui même disparaîtrait. L'art se définissant comme recréation de la nature et de la réalité acquiert par la même occasion des valeurs historique, pédagogique, intellectuelle et philosophique. Mais l'art ne peut être définit comme beau ou laid dans la mesure où il ne s'agit que d'une imitation. Apparemment, Hegel cherche à contester le fait que l'art s'il est considéré comme beau ne peut être une imitation et que l'imitation n'est

L’Homme se doit de faire évoluer la beauté. Breton nous conte dans Nadja (cf. p. 175) le souvenir d’un peintre voulant suivre sur sa toile l’évolution d’un coucher de soleil. La manœuvre échoua mais le tableau « inachevé » parut « très triste et très beau » à l’écrivain. La beauté n’est pas contemplation, sinon elle devient éternelle. Breton dit ne s’intéresser qu’aux ouvrages « qu’on laisse battants comme des portes ». Un « nœud de désirs » La beauté est un « nœud de désirs ». La beauté est

ou raison de dire c'est beau? Problème de l'universalité du jugement esthétique (non fondée sur un concept comme dans un jugement de connaissance mais imaginée). Bien distinguer de connaissance et jugement esthétique. =>Tort: parle-t-on de l'objet ou d'une satisfaction éprouvée à sa vue? =>Raison: l'objet provoque une satisfaction d'exercer librement l'entendement et la sensibilité. 2) Y a-t-il une objectivité du beau? Insister sur le cours l'Art et le Beau proposé et le tableau.

I. JUGEMENT DU VOYAGE DE BOUGAINVILLE. A. Cette superbe voûte étoilée, sous laquelle nous revînmes hier, et qui semblait nous garantir un beau jour, ne nous a pas tenu parole. B. Qu’en savez-vous ? A. Le brouillard est si épais qu’il nous dérobe la vue des arbres voisins. B. Il est vrai ; mais si ce brouillard, qui ne reste dans la partie inférieure de l’atmosphère que parce qu’elle est suffisamment chargée d’humidité, retombe sur la terre ? A. Mais si au contraire il traverse l’éponge

s’achève sur le « front » du narrateur, et non sur ces beautés féminines évoquées avec condescendance. Quelle est la part de la beauté féminine dans ce poème ? - Elle est ignorée « On m’a vu ce que vous êtes » Corneille aurait été jeune (certes) et beau (discutable ! ) - Elle est cependant évidente : « Vous en avez qu’on adore » = des charmes : « on » est une litote pour désigner Corneille. (De la même façon, « on » deviendra une litote pour désigner la Belle Marquise à la fin du poème : « Il vaut

l’harmonie naturelle, par « la grâce de la nature ». « Il faut » qu’il y ait une certaine surprise du créateur par son œuvre elle-même afin de parvenir à une satisfaction individuelle. Puis Alain converge sur la notion de beauté : « un beau vers […] se montre beau », « la belle statue se montre belle ». L’artiste est le créateur de la beauté, de l’idéal. Il transfigure et sublime la réalité. L’auteur varie ses exemples d’artistes pour montrer que tous les artistes, quels qu’ils soient, suivent la

pas lui, elle résulte du travail de l’artiste, de la manière dont il met en forme son modèle. L’imitation peut donc être belle, en tant que fruit de l’élaboration de l’artiste, à partir de n’importe quel modèle, et même si ce modèle n’est pas beau en lui-même. L'imitation consiste en effet à reproduire la « forme » de l'objet sur une autre scène et dans une autre « matière », à la mimer dans le geste ou le récit, pour que la passion puisse s'y épancher sans toucher l'ordre de la réalité.

thalasso sont des hommes, 30% de la clientèle de la chirurgie esthétique est masculine. Ces 30% sont répartis ainsi : 50% calvitie, 25% paupières, 10% hanches, 10% double-menton, 5% ventre. Pour les hommes on se met en quatre et rien n'est assez beau pour lui : parfums, cosmétiques, eaux de toilettes, après-rasage, fringues branchées.... Sans vouloir être un Apollon ou un Adonis, quoi de plus naturel que de soigner et d'entretenir sa forme, son corps. C'est une marque de respect pour les autres

Etymologiquement, le terme « beau » renvoie au latin bellus et bonus. Cette association entre le beau et le bon se retrouve dans des expressions courantes comme « bel et bien ». Elle est également présente dans la tradition philosophique. Socrate qualifie, dans l’Hippias majeur, de « belle » une cuiller de figuier plus apte à tourner la soupe qu’une cuiller d’or. Dans la Critique de la faculté de juger, Kant désigne par la notion de beauté adhérente celle qui correspond à une fin bonne. Un beau cheval de course