Bergson Et La Liberté

pourrait apprendre à connaître ses sentiments, ses pensées et ses actes; il serait également capable de porter sur ceux-ci un regard réflexif. On pourrait donc penser que l'inactivité serait plus propice à cette découverte car elle laisse le temps et la liberté à l'homme. Mais le travail, par la réalisation de soi qu'il permet, et par les objectifs qu'il fixe et les moyens qu'il laisse à la disposition de l'homme, ne permet-il pas d'en apprendre encore davantage sur soi? Si le travail conduit à une forme

expliquer : c’est toujours en posant un autre problème qu’un auteur en vient à critiquer un prédécesseur ou un contemporain ; il y a souvent dans ces critiques incompréhension et/ou mauvaise foi. Compréhension (I) Voici maintenant le texte de Bergson que nous allons étudier : « Qu’arrive-t-il quand une de nos actions cesse d’être spontanée pour devenir automatique ? La conscience s’en retire. Dans l’apprentissage d’un exercice, par exemple, nous commençons par être conscients de chacun des

démocratiques contemporaines préfèrent parler d’éthique que de morale. On accepte mal qu’on nous fasse la morale ; mais on comprend mieux que l’on nous rappelle des exigences éthiques. Mais quoi qu’il en soit, « le souvenir du fruit défendu, fait remarquer Bergson, est ce qu’il y a de plus ancien dans la mémoire de chacun de nous, comme dans celle de l’humanité ». C’est dire que la morale apparaît légitimement, voire naturellement comme ce système de règles que l’homme suit ou doit suivre dans sa vie aussi

Le langage permet-il de tout dire ? Le rapport entre le signifiant et le signifié peut-il tout dire ? Qu’est ce que tout dire ? Peut-on tout dire à tout le monde ? Y-a-t-il une langue qui pourrait dire plus qu’une autre ? I. Saussure II. Bergson III. Freud Saussure, fondateur de la linguistique, définit le langage comme le lien vers un nouveau monde. Il se structure avant tout par une séparation entre le signifié, qui désigne le concept, la représentation mentale que l’homme fait de la

finir de ses dangers. L’homme étant démuni face, à une force en puissance, la nature, dut s’armer d’outils : « A quand remonte l’apparition de l’homme ? Au moment où furent crées les premières armes et les premiers outils ». Voici ce que pensa Bergson. L’homme, plus précisément l’Homo Faber s’instrumentalisa afin de s’émanciper du joug de la nature. Avec la maîtrise de la technique, l’homme peut se dresser librement face à son produit ; c’est pour cela que Prométhée donna le feu, l’art du feu aux

Hervé Barreau Bergson et Zénon d'Élée (suite et fin) In: Revue Philosophique de Louvain. Troisième série, Tome 67, N°95, 1969. pp. 389-430. Citer ce document / Cite this document : Barreau Hervé. Bergson et Zénon d'Élée (suite et fin). In: Revue Philosophique de Louvain. Troisième série, Tome 67, N°95, 1969. pp. 389-430. doi : 10.3406/phlou.1969.5503 http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/phlou_0035-3841_1969_num_67_95_5503 Bergson et Zenon d'Élée (suite etfin)(*) II

considérable de choix ou, si vous voulez de création, que nous distribuons sur notre conduite. Tout porte à croire qu'il en est ainsi de la conscience en général. Si conscience signifie mémoire et anticipation, c'est que conscience est synonyme de choix. Bergson La Conscience Quelques Définitions: Etymologie: origine latine : conscire (avoir conscience de). "Conscire" a aussi donné conscienita (connaissance). Définition générale : Faculté qu’a l’homme de connaître sa propre réalité et de la juger

de continuer à faire vivre ce qui n'est plus. L'homme a une emprise sur son passé grâce à la capacité de ne pas oublier, matérialisée par ex, des rites: flamme, mémorial de la Shoah... (Mémoire: intégrale, diff. de souvenir: immédiat, présent) Bergson dit que dans cette mémoire, la conscience puise ce qui lui est utile pour agir à un instant T. Nietzsche dit: "Il faut oublier pour vivre". L'oubli est une défense du moi (contre) le passé: lieu du remors et de la culpabilité. -L'Histoire est la

La liberté   Les enjeux de la notion – une première définition               La liberté désigne habituellement l’état de ce qui n’est pas soumis à unecontrainte. Agir librement, c’est agir sans contrainte. Il n’y a que les êtres vivants qui peuvent être libres dans la mesure où ce sont les seuls qui sont susceptibles d’agirspontanément, autrement dit sans y être déterminé par quelque chose d’extérieur, par une autorité humaine ou par des causes physiques. Au sein même des êtres vivants, une

suite de Husserl découvre que la conscience est toujours conscience de quelque chose. Cela fait d'elle une conscience subjective et libre. Or cette liberté est le coeur même de la réussite de nos vies. En effet bien conduire sa vie consiste à assumer sa liberté. Bien conduire sa vie consiste-t-il d'abord à bien se connaître soi-même, ou à vivre de sa liberté? La conscience objective de soi suffit-elle pour bien conduire sa vie?       1. Bien se connaître c'est devenir sage.