Bergson Homo Faber

signifiant art, métier et qui est définie par Aristote, philosophe macédonien du IIIe siècle av J.C comme une «disposition à produire accompagnée d'une règle vraie» conduit Bergson, philosophe français du début du XXe siècle, à nommer l'homme «homo faber» avant d'être «homo sapiens». L'intelligence n'est-elle pas en effet comme le dit Bergson dans l’Évolution créatrice la «faculté de fabriquer des outils artificiels, en particulier des outils à faire des outils et d'en varier indéfiniment la fabrication»

possesseurs de la nature ». Bergson ira même jusqu’à suggérer que la technique serait, avant même la connaissance, la fin de la raison. Ainsi souligne-t-il que « en ce qui concerne l’intelligence humaine, on n’a pas assez remarqué que l’invention mécanique a d’abord été sa démarche essentielle ». Dès lors, il faudrait qualifier l’homme non pas, tant d’homo sapiens (homme savant), mais d’« homo faber » (homme qui fabrique des outils). Dès lors, comme l’affirme Bergson, on pourrait avancer que « l’intelligence

l’humain, comme un fait social, et psychologique.  1. Fait anthropologique  Si on interroge un anthropologue, il nous dit que l’homme est définit dans une première phase comme Homo Faber. autrement dit, l’homme qui fabrique des outils, un créateur d’outils. mais certains le définissent encore plus radicalement comme Homo demiorgos, ça veut dire que non seulement il est créateur mais que sa création défie les dieux.  Par exemple Prométhée, qui a défier les dieux en descendant le feu sur terre. c’est

Bergson, penseur de la vie Référence La pensée et le mouvant, introduction 1 et 2. L’énergie spirituelle, chapitre 1 « la conscience et la vie » L’évolution créatrice Page 1 à 5 : la méthode de Bergson/5 à 8 : étude de texte/8 à 13 : La vie/13-14 : Bilan sur Bergso I. Définition de la méthode A. Les principes de la méthode Bergson a une philosophie de la continuité et de la singularité. En même temps, une philosophie qui explique et rend compte de l’inférieur par le supérieur : ce qui est

partagent pas les animaux. · Distinction entre motricité et gestualité : · Animaux : motricité calquée sur la vie par l’instinct · Humains : gestuelle technique indexée sur l’intelligence + main · L’homme est un  homo faber  (Bergson : L’Evolution Créatrice ) qui seul possède le geste technique puisqu’il a seul un rapport technique, de production avec le monde. · Du geste technique au geste technologique :

jeu au moins trois éléments ; les ou- tils techniques existant déjà, le savoir scientifique, et en- fin l'innovation technique proprement dite. Comme l'avait vu Bergson, même si la science a décuplé notre puissance technique, l'invention technique ne se réduit pas pour au- tant à une application du savoir scientifique. Ainsi, dit Bergson, dans les deux sources de la morale et de la re- ligion, le Rhône continue à couler dans le lac de Genève. Il ne s’y perd pas. Le Rhône, c'est la technique, et le

moyens artificiels pour assurer leur subsistance. Dans ces conditions, on peut voir l’aspect paradoxal voir absurde de la peur et du rejet de la technique. L’homme est par nature et par nécessité un technicien. (voir l’idée de Bergson qui caractérise l’homme comme homo faber, homme fabricateur). _ Elle rend possible une augmentation de la puissance d’action des hommes sur la nature et les hommes qui donne de l’indépendance à l’égard de l’environnement et offre à la vie une certaine

vie, ce que Bergson nommait « l'élan vital ». De ce point de vue également, le rapport de la technique et de la nature est plus complexe que celui d'une simple opposition : certes, la technique produit des objets qui n'existeraient pas sans l'homme ; certes également, l'homme est le seul être vivant capable de telles productions – un singe peut fort bien ramasser un bâton pointu pour percer une termitière, mais il ne saurait tailler un bâton en pointe. Mais ne peut-on, ainsi que Bergson nous y invite

ce qu’elle le fait » → langage enseigné par le langage. 1) La technique indispensable à la sauvegarde de l’espèce humaine (cf. Platon, Protagoras) Bergson → artifice : marqueur distinctif de l’humanité → la technique définit l’homme. «  si nous pouvions nous dépouiller de tout orgueil… nous ne dirions peut-être pas Homo sapiens mais Home faber. En définitive, l’intelligence, envisagée dans ce qui en paraît être la démarche originelle, est la faculté de fabriquer des outils artificiels… » → H

c’est-à-dire qu’il nous propose une conception optimiste du progrès technique. Il se situe dans la lignée d’autres penseurs comme Descartes pour qui la technique nous rend « comme maîtres et possesseurs de la nature » ou Bergson, qui pense que l’espèce humaine devrait être appelée homo faber car l’homme est certes intelligent, mais surtout il se montre capable d’appliquer cee intelligence à la résolution d’un tas de problèmes pratiques afin de créer des outils, des machines et autres objets technologiques