Bergson La Mémoire Immense

psychanalytique cherche l’origine des maladies mentales, la naissance des symptômes liés à des scènes choquantes et pathogènes. Les névroses (troubles émotionnels qui n’altèrent pas les capacités mentales) sont dû à des souvenirs refoulés dans la mémoire (un passé qui ne passe pas). Elles peuvent se transformer en hystérie (manifestation organique et psychique de névroses : convulsions, hallucinations, paralysies, aphasies…). Les symptômes manifestent des désirs refoulés : la maladie mentale est à

est plutôt programmé pour apprendre. L’animal, dès la naissance possède tout un bagage d’instincts qui commandent ses actes : fuir devant un bruit, chercher la nourriture etc. L’homme lui dispose de moins de ressources instinctuelles, mais il a un immense avantage, il peut apprendre toujours plus, il peut apprendre sans limite. Et tout ce qu’il apprend la forme et le fait devenir ce qu’il est. L’enfant n’est pas à la naissance une sorte de bande magnétique vide sur laquelle il suffirait d’enregistrer

quelqu'individuel qu'il soit, a une valeur universelle. ... En ce sens nous pouvons dire qu'il y a une universalité de l'homme; mais elle n'est pas donnée, elle est perpétuellement construite. » (Session de septembre) ANTHROPOLOGIE A AMIENS 1980 BERGSON L’homme est le seul animal dont l’action soit mal assurée, qui hésite et tâtonne, qui forme des projets avec l’espoir de réussir et la crainte d’échouer. C’est le seul qui se sente sujet à la maladie, et le seul aussi qui sache qu’il doit mourir

normalement. La littérature réalise l'impossible : elle communique l'incommunicable ; elle transmet l'intransmissible.• Pourquoi sommes-nous incapables de voir dans la vie normale, la vie courante, la vraie vie ? La réponse de Proust est proche de celle Bergson, quoique que la solution soit contraire, diamétralement opposée. Le travail de la littérature est inverse au travail de la vie quotidienne et sociale, d'une part des servitudes matérielles et les conventions en tous genres que réclame cette vie, et

tirant entourer de quelques milliers de soldats pourquoi les juifs se sont -ils laissés massacrés dans des camps de concentration sans chercher à se révolter. Comment une petite minorité peut-elle avoir tout le pouvoir et se permettre à l'égard d'un immense majorité tout se passe comme si les hommes avaient une tendance à la supposition au point de supporter les pires traitements le sport : pq faire des choses pénibles sans but, et pq des millions de gens s'intéressent-t-ils au spectacle du

l’inspiration unit la plénitude de la nuit (l’inconscient) et la clarté du jour (la conscience). Victor Hugo Ŕ 32 Ŕ écrit : « En nous penchant sur ce puits, notre esprit, nous y apercevons à une distance d’abîme, dans un cercle étroit, un incendie immense » (William Shakespeare, 1864) et Arthur Rimbaud prolonge le romantisme quand il écrit : « J’assiste à l’éclosion de ma pensée, je la regarde, je l’écoute, je lance un coup d’archet : la symphonie fait son remuement dans les profondeurs ou vient d’un

se fit si ténue que seule la vie intérieure des personnages constituait encore la trame du récit et son dynamisme. Dans sa démarche - notamment dans son travail sur la durée temporelle - Virginia Woolf était en outre nettement influencée par Henri Bergson, mais aussi par Marcel Proust et James Joyce. Parmi les autres récits de Virginia Woolf, citons Orlando (1928), qui se présente comme une fantaisie historique et une réflexion sur le genre humain, la créativité et l'identité, adaptée librement de

2-                     Le stade de la sagesse  Est-il possible par le mythe de répondre aux volontés des hommes face à la souffrance qui est un mal ? Jusqu’à quand ? Pourquoi ? Or, la sagesse, parce qu’elle argumente nous disent Hegel et Kant, devait se muer en une immense contestation avec elle-même, voire en un dramatique débat des sages à l’intérieur d’eux-mêmes. Si par contre, le livre de Job, qui est un livre de la sagesse tient dans la littérature mondiale, la place qu’on sait, c’est d’abord parce qu’il prend

Descartes et à Bergson de déterminer la différence de degré ou de nature entre les deux. Lorsque j’emploie dans ce mémoire le terme d’Homme, il désigne l’humanité tout entière tandis que le mot animal désigne en particulier les mammifères, tels que ceux représentés dans mon bestiaire dont le mode de reproduction est semblable à celui des humains. L’histoire de la philosophie propose généralement deux notions contrastées et récurrentes : La notion ou perspective continuiste chère à, Bergson qui tend

l’oeuvre de Proust : " On n’aurait pu parler de pensée à propos de Françoise. Elle ne savait rien, dans ce sens total où ne rien savoir équivaut à ne rien comprendre, sauf les rares vérités que le cœur est capable d'atteindre directement. Le monde immense des idées n'existait pas pour elle. Plus globalement, Proust retrace en détail toute une gamme de possibilités humaines, entièrement indexées sur la relation au savoir. Elle va de l'enfant (qui possède des croyances, non des savoirs), des mauvais