Bergson Le Poète Est Ce Révélateur

russe Alexandre Soljenitsyne n'est pas essentiellement animé par le souci formel du beau. Il s'agit plutôt d'explorer par les moyens propres de l'art la vérité d'une situation politique et humaine spécifique. L'artiste est alors un révélateur, selon le mot de Bergson, et l'art est un outil de connaissance. 3. Il est possible de penser l'art sans référence au beau a. L'autonomisation de la question de l'art Au XXème siècle, l'art est devenu le lieu d'expérimentations de plus en plus audacieuses

vocation d’interprète du langage secret du réel est davantage avérée dans les œuvres dites abstraites que dans les œuvres figuratives. En poésie par exemple, Arthur Rimbaud, chef de file de l’école symbolique revendique le statut de médium pour le poète, ce dernier étant en contact avec un autre monde. En même temps, l’œuvre de Rimbaud se veut subversive, puisqu’il s’agit pour lui de transfigurer radicalement un réel jugé inacceptable en l’état des choses. D’une manière générale, l’art moderne est

l'oeuvre d’Edgar Poe : «Ma découverte du poète américain provoqua la rupture complète avec mes préférences antérieures». En 1889, il lut ‘’À rebours’’ de Huysmans qui lui fit découvrir Verlaine et surtout Mallarmé pour qui il éprouva une affection et un respect si vifs qu’il lui fût bientôt modèle à méditer, surtout à dépasser. Plus tard, dans “Stéphane Mallarmé” (‘’Variété II’’, 1929), il évoqua ce choc que fut pour lui la découverte de l'œuvre du poète, alors qu'il était «à l'âge encore assez

descente , de chute puisqu’il s’achève sur la mort (souligné par le titre qui annonce la religiosité de l’œuvre et par le 2ème sonnet l’albatros qui évoque le poète placé dans les hauteurs de l’empiré , le prince dénué et la fin s’achève par la mort ). Le mouvement de chute est répercuté à travers la partie la + spectaculaire du recueil :

dernier en date de ces génies de la totalité nés avec la Renaissance. Il est aussi celui qui incarne la volonté de voir confluer tous les champs de la culture et de la connaissance artistique, scientifique ou philosophique à l’aube du XIXème siècle. Le poète dont la personnalité a dominé pendant près de cinquante années la vie littéraire et culturelle allemande, et qui ne cessa au cours de ses quatre-vingt trois années d’existence d’observer, de penser, et de créer, s’est forgé une statue de pontife du

consolidation d’une « pensée sans images » et à la domination technique et matérielle de l’Occident, les autres cultures du monde sont considérées comme « prélogiques », « primitives », « archaïques ». La « part maudite » est abandonnée au « sauvage », au poète, au mystique ou au fou. Pourtant, il y a bien eu en Occident des moments forts de résistance de l’imaginaire : l’art byzantin et ses images saintes, la période gothique, le romantisme, le symbolisme, le surréalisme… Par ailleurs, depuis le xxe siècle

la natures, naissent de la coutume, chacun ayant en vénération interne les opinions et mœurs approuvées et reçues autour de lui ; ne s’en peut déprendre sans remords, ni s’y appliquer sans applaudissement. ». Le cas des enfants sauvages est ainsi révélateur, il montre bien que la nature humaine n’est rien sans développement culturel. Jean Itard s’inspire des théories de John Locke et d’Étienne Condillac. J.L. réputé empiriste et Condillac sensualiste. J.I. est plus précisément un disciple de Condillac

conscience Selon Bergson, conscience signifie choix. Il montre dans son œuvre que toute conscience est liée à l’action. Mes actes sollicitent ma conscience et je mobilise des éléments en moi (par exemple des souvenirs) pour déterminer mon action dans le présent. Ma conscience rassemble et organise mon expérience passée pour me préparer au futur et résoudre les problèmes qui peuvent surgir devant moi. « La conscience est un pont jeté entre le passé et l’avenir » (Bergson, L’Évolution

choix ET conSciEncE Selon Bergson, conscience signifie choix. Il montre dans son œuvre que toute conscience est liée à l’action. Mes actes sollicitent ma conscience et je mobilise des éléments en moi (par exemple des souvenirs) pour déterminer mon action dans le présent. Ma conscience rassemble et organise mon expérience passée pour me préparer au futur et résoudre les problèmes qui peuvent surgir devant moi. « La conscience est un pont jeté entre le passé et l’avenir » (Bergson, L’Évolution créatrice)

par les sens, ni un pur fragment d’étendue conçu par la raison. Il faudrait cesser de confondre la perception avec autre chose qu’elle (sensation ou intellection) et lui restituer sa spécificité. Un sujet pas à pas Dans cet extrait, Bergson met en lumière le rapport de la perception à l’action intéressée et leur dissociation chez l’artiste. Auxiliaire de l’action, elle [la perception] isole, dans l’ensemble de la réalité, ce qui nous intéresse  ; elle nous montre moins les choses