Bergson Le Poète Est Ce Révélateur

le rire, par sa spontanéité comme sa préméditation, revêt un rôle social certain. Synonyme de partage comme de rejet. Dans un des écrits du corpus qui nous est présenté, on peut facilement se rendre compte de l’essai auquel s’est adonné Henri Bergson. Il y donne une définition du comique, comme pour revenir à l’origine même du rire. Comique qui dans un autre écrit, celui de Charles Baudelaire, est essentiellement déclenché par le rieur lui-même. Jim Holt y voit lui une liaison obligatoire entre

est celui qui nous propose un nouvel instrument optique pour voir la réalité qui nous entoure. Texte de Bergson (proposer éventuellement comme entrainement au commentaire)– « Le poète est un révélateur ». Importance ici de la métaphore photographique. Il aide les hommes à voir ce qui sans son art ne serait resté qu'à l'état de potentialité latente. – Point interessant de l'analyse de Bergson : l'artiste nous fait voir du nouveau mais ce nouveau n'est pas une création complète, pourrait-on dire ex

distinction importante : si vous prenez les propositions 1. Et 2. : de quels types de jugements s’agit-il ? ART SCIENCE Sens  plaisir Raisonconnaissance 2. L’art sans règle : une critique négative de l’inspiration Platon écrit : « Le poète (…) ne peut créer avant de sentir l’inspiration, d’être hors de lui et de perdre l’usage de sa raison » (Ion).  L’artiste ne possède pas son « art » à la manière de l’artisan (ex. Le cordonnier qui connaît et applique des règles pour fabriquer

manifestation de l'Esprit, sera impersonnellement absorbée, dans la conscience totalisante de l'Esprit par-delà toute l'histoire ». ✓ Les doctrines de l'information ; suivant le courant aristotélicien repris par Thomas d’Aquin et Bergson, « C'est l'âme qui tient, qui fait l'unité du corps, qui en assure la consistance. Lorsqu'elle s'en va, le corps se disloque, se dissipe et se putréfie ». Ainsi, les plantes ont-elles une âme qui assume leurs activités biologiques, les animaux en

contre ses tendances." A propos de poésie Vigny : Chatterton (1834), en-tête Le poète : "On dirait qu'il assiste comme un étranger … ce qui se passe en lui-même, tant cela est imprévu et céleste !" Lamartine : Oeuvres complètes (1834), "La poésie sera de la raison chantée, voilà sa destinée pour longtemps." "La poésie est l'ange gardien de l'humanité" Hugo : Les Rayons et les Ombres (1840), préface "Tout poète véritable, indépendamment des pensées qui lui viennent de son organisation propre

Dans le conte Ali-baba et les quarante voleurs, la formule «  sésame ouvre-toi » permet d'ouvrir la porte de la caverne secrète. D'où le mythe des magiciens qui feraient apparaître et disparaître les choses par la formule «  abracadabra ». Plus révélateur encore, dans la religion chrétienne, il est dit que Dieu crée le monde avec le verbe, avec le mot. «  que la lumière soit, et la lumière fut ». Tous ces exemples, de cultures différentes nous confère l'idée universelle du pouvoir du mot sur la

devait-il pas, rétrospectivement, donner à la boutade d'Aristote l'aspect d'une prophétie ? Dès la fin de l'Antiquité, l'usage des moulins à eau libéra les femmes esclaves qui, pendant si longtemps, avaient été assujetties à tourner la meule, et le poète Antiphilos de Byzance chantait déjà le progrès mécanique libérateur : «Ôtez vos mains de la meule, meunières ; dormez longtemps même si le chant du coq annonce le jour car Déméter a chargé les Nymphes du travail dont s'acquittaient vos mains, nous

je suis conscient, moins je suis libre Plus je suis conscient, plus je suis libre A - Le poéte, le philosophe et la liberté Texte I - Paul Eluard, Liberté Le poème de Paul Eluard traite de la liberté qui ne se conceptualise pas selon lui. Le poète se sert de ses mots pour faire ressentir des émotions et donner du sens aux mots. Selon Eluard, la liberté est synonyme de l'espérance. Le poète pré-suppose que pour tous les hommes, la liberté est désirée et positive. Cette vision s'oppose donc

attachée à la vieillesse. LES SOURCES DE L’AVARE L'Avare est une œuvre qui, plus que tout autre, s’alimente à des sources diverses. À l'Aulularia de Plaute d’abord, mais encore faut-il apprécier exactement l'ampleur de cette imitation. Certes, le poète latin a fourni à Molière des situations d'une grande intensité comique, comme l'affrontement initial entre Harpagon et La Flèche au premier acte (I, 3. Cf. Aulularia, v. 628 sqq), les préparatifs du dîner au début du troisième acte, le vol de la cassette

matérialiste J.-O. de La Mettrie, dont on sait qu’il a voulu décrire le comportement de l’homme sur le modèle d’une machine, reconnaît pourtant la puissance et la fécondité inouïe de l’imagination, vitale pour les sciences comme pour les arts, tandis que le poète André Breton souligne la filiation entre imagination et folie, tout en précisant que, sans un grain de folie, Christophe Colomb n’eût pas découvert l’Amérique (textes 20 à 22). IV) L’imagination créatrice La tradition rationaliste initiée notamment