Bergson Le Rêve

serions perdus. Nos sensations nous donnent nos premières connaissances, Aristote disait « Rien dans notre intelligence qui ne soit passé par nos sens ». Chez l’homme la perception répond à un impératif d'utilité, de fonctionnalité. C’est ce dont Bergson traite dans son ouvrage « Le Rire ». L’homme est pragmatique et perçoit de son environnement ce qui lui est utile (à la vie quotidienne). L’instinct a un rapport direct au besoin et ainsi à ce que nous percevons, l’instinct va sans cesse regardant

l’enferme dans une pensée dogmatique. Il se sent trahi par un monde qui semble avoir oublié le sens de l’aventure humaine. Étranger à son époque, il aspire à se libérer. Il rêve d’une régénération des temps, d’un âge d’or, d’une éclosion de la pensée, d’une profondeur retrouvée de la vie, d’une paix éclairée. Peu à peu ce rêve s’impose à lui comme une nécessité d’une ère nouvelle et d’une nouvelle philosophie de l’homme et de la nature. Il fleurira dans le printemps de la Renaissance. Connais-toi

techniciens et les fonctionnaires) HEIDEGGER : la technique moderne n’est pas qu’un simple instrument. On entre dans un arraisonnement de la nature, c’est-à-dire que l’homme n’exploite le réel que comme une énergie. La nature se réduit maintenant à ça. BERGSON : Il définit l’homme comme homo faber (l’homme qui fabrique) mais aussi comme homo sapiens (l’homme qui sait) mais dans un second temps. L’utilisation de la technique est nécessaire à la survie de l’homme tandis que la connaissance scientifique peut

journal L'Aurore. Moi, qui ai plus de conscience, j'aurais moins de liberté ? Pedro Caldéron de la Barca, La vie est un songe. "Un être ne se sent obligé que s'il est libre, et chaque obligation, prise à part, implique la liberté." Henri Bergson. "Il faut que l'homme libre prenne quelquefois la liberté d'être esclave." Jules Renard, Journal. Nous sommes esclaves des lois pour pouvoir être libres. Cicéron. "Je n'ai vraiment l'impression que je suis libre que lorsque je suis enfermé

catégorisation. Dans cette visée-là la pensée cherche toujours l’universel, l’abstrait, l’invariant. Or, le devenir est toujours du côté de la multiplicité, de la variation, du concret de l’existence. 2) Le langage empêche de saisir le devenir par la pensée Bergson souligne la pauvreté de la pensée, qui s’exprime dans la langue par rapport à l’habit du devenir. Sous l’influence du langage, la pensée perd une certaine richesse qui s’offre à la conscience. Donc, il y a une coupure qui est introduite par les mots

perceptions successives de ce qui nous entoure, alors que la conscience permet de créer des liens entre elles et donc de permettre au sujet de se situer par rapport au monde extérieur. La conscience implique la mémoire et l’anticipation, comme le dit Bergson dans son ouvrage L’Energie spirituelle : « qu’est ce que la conscience ? […]sans donner de la conscience une définition qui serait moins claire qu’elle, je puis la caractériser par son trait le plus apparent : conscience signifie d’abord mémoire[…]

humaine est basée sur une puissante réflexion en amont, et s'ingénie autant à déjouer les lois de la nature qu'à s'y adapter. Partant de là, comment un progrès dans un trait typiquement humain ne serait-il pas un progrès humain ? Car comme le dit Bergson, « A quand faisons-nous remonter les premiers hommes ? Aux premiers outils que nous trouvons ». Ceci montre bien que la technique est l'une des principales différences entre l'homme et l'animal. Un progrès pour l'humanité ne pouvant qu'affirmer cette

C'est alors un jeune homme, grand et mince, aux cheveux châtains, de nature réservée, avec une vive intensité dans le regard, qui témoignait d'une vie intérieure profonde ; il est aussi un rêveur impénitent : « il faut faire de la vie un rêve et faire d'un rêve une réalité », écrit ce jeune poète dans son journal intime. Découverte de la piézo-électricité Son premier travail de recherche a trait à la détermination des longueurs d'onde calorifiques. Puis, avec son frère, alors préparateur du

L’INCONSCIENT, LE REVE, LE SURREALISME INTRODUCTION : « Le rêve est la voie royale à l’inconscient » a dit et répété Freud. En effet lors de ses recherches sur l’inconscient et la psychanalyse, celui-ci a découvert que les rêves étaient des messages qu’une partie inconnue de nous-mêmes nous faisait parvenir, de façon déguisée, codée. Il donnait alors une réponse rationnelle aux questions que les hommes se sont toujours posées quant à l’importance de leurs rêves, leurs significations et ce

certaines pensées, de quelque nature qu’elle soit. En effet, un sujet conscient de lui-même devrait pouvoir justifier n’importe quelle réalisation de son psychisme. Or il semblerait que sa « conscience de soi » puisse ne pas elle-même se sustenter. Bergson en effet, affirma une théorie selon laquelle une ignorance à soi est nécessaire pour agir. En effet, un sujet est d’abord conscient du milieu dans lequel il vit, évolue et c’est ce même environnement qu’il lui permet d’acquérir une conscience de soi