Bergson Le Vrai Moi

science est elle la seule matrice du vrai ? Pris ainsi, l’intitulé sujet pose en effet problème. Les seules formes d’être et de réalité fondamentales sont-elles véhiculées dans le seul savoir scientifique ? Le seul mouvement authentique vers le vrai est-il celui qui s’enferme tout entier en la croyance en l’objectivité, en la détermination de rapports observables ? N’est-ce pas alors perdre ce qui en l’homme échappe à toute donnée objective ? Si seul peut être vrai ce qui est scientifiquement établi

découvre les lois qui regi les phénomènes naturels entre autres la pluie , les séismes et le vent . La science est aujourd'hui pour certains en particulier les scientistes , une panacée c'est à dire une solution miracle à tous les problèmes .IL est vrai que dans une certaine mesure le savant est assimilable au prophète parce que tout est comme lui il prédit ce qui va arriver . Cependant , le scientifique n'est - il pas aujourd'hui limité dans ses investigations ? Le scientifique est aujourd'hui limité

ré�exion sur le temps qui passe. Le philosophe Kant explique que la nature est une force qui dépasse l'homme et le pousse à la ré�exion. « Nous avons découvert en notre esprit une supériorité sur la nature même dans son incommensurabilité : de même est-il vrai aussi que ce que sa force a d'irrésistible nous fait certes connaître, en tant qu'êtres de la nature, notre faiblesse physique, mais en même temps elle dévoile un pouvoir de nous juger comme indépendants par rapport à elle et une supériorité à l'égard

Kant appellera plus tard l'argument ontologique, argument que l'on peut considérer comme essentiel à la métaphysique moderne, puisqu'on le retrouvera chez Descartes, chez Spinoza, chez Malebranche, chez Leibniz, et même, en un sens différent il est vrai, chez Hegel et les post-kantiens. Dieu apparaît, en cet argument, comme l'être absolu, l'être que, d'aucune façon, on ne saurait nier, l'être qui existe par soi, l'être qui contient en lui-même sa propre raison d'être, l'être, comme le dira Spinoza

été de l’ordre du sacré, ne peut expliquer le fait «  qu’il n’y a jamais eu de sociétés sans religion »(cf, Bergson, Les deux sources de la morale et de la religion). En effet, par delà la fonction fondatrice du politique sur le théologique, la religion occupe selon Bergson une fonction idéologique de renforcement du lien social qui, sinon, pourrait être dissout par l’intelligence. Bergson distingue la « religion dynamique », de « la religion statique ». La première est celle des mystiques qui

10 4. L’idée de phénoménologie (Husserl) 11 II. Approches existentialistes 11 A. Conscience et temps 12 1. Le temps n’existe que dans notre conscience (Saint Augustin) 12 2. La conscience est temps : de la mémoire à la durée (Bergson) 12 3. Rétention et protention 12 B. La projection 12 1. Projection et existence (Heidegger) 13 2. L’imagination et le néant (Sartre) 13 C. La conscience, le moi et le monde 14 1. Le moi n’est pas directement connu (Pascal

avec des mots qui appartiennent à « tout un chacun » et qui demeurent , peu ou prou , stéréotypés . Si l’on se tient à cela , on comprend mieux la nature de l’obstacle que représentent les mots dans l’accès à la connaissance de sa pensée . Bergson est allé plus loin dans la critique du langage . Il affirme que la pensée est un courant continu qui se calque sur la durée alors que les mots sont calqués sur l’espace . Certes , les mots sont bien distincts et séparés les uns des autres comme le

ce cas, où est la frontière entre art et technique ? ) alors que Hegel ou Kant estiment qu'il doit l'idéaliser. Platon condamne l'art en tant qu'illusion éloignée de deux degrés de la vérité, tandis que Plotin affirme que le beau permet l'accès au vrai. Se pose également la question des fonctions de l'art. Il est d'abord un moyen d'expressionconsciente (expression de l'engagement de Victor Hugo) ou inconsciente (expression des intérêts de classe pour Marx). Il permet également de purifier les passions

perception doit d'abord reconnaître que la perception dont nous usons dans la vie quotidienne n'est pas chose aussi naturelle qu'on le croit : elle est d'abord sélection, dans ce qui s'offre à nos sens, de tout ce qui est utile à l'action. Henri Bergson (1859-1941) met en évidence l'appauvrissement d'une perception ainsi tournée vers les nécessités de l'action ; il indique aussi la vocation première de l'art : retrouver toute l'intensité d'une perception non soumise à de telles nécessités. Avant

réussir à saisir. Bergson explique que si certains de nos souvenirs sont hors de notre conscience, c'est parce qu'ils sont inutiles. En effet, lorsque l'on agit, dans la vie de tous les jours, certains de nos souvenirs sont conscients. Ce sont ceux qui servent à l'action et à notre vie en société. On dit alors qu'ils sont « l'expression de notre Moi social » qui est superficiel, nous le communiquons aux autres. Ont dit également qu'ils auraient un lien avec une « mémoire-habitude ». Bergson montre alors