Bergson Le Vrai Moi

la garantie que le langage n'est pas dissimulateur ? Mais un tel langage ne devient-il pas alors inutilisable ? Car le monde comporte une infinité de nuances et le langage devrait en comporter tout autant. Bergson "Le langage nous éloigne des choses " (J.Russ p.434 texte n°4) Bergson part d'un constat : Nous ne voyons pas les choses telles qu'elles sont. Nous ne voyons pas les choses mais telles que les mots nous les montrent. Entre les choses et nous, il y a le filtre des mots. Et les

deux s’associeront également au niveau de la recherche intellectuelle. Dans sa quête de la vérité, Maritain sera déçu par le scientisme en vogue à la Sorbonne, il ira donc avec son épouse au Collège de France, suivre les cours de philosophie d’Henri Bergson. Ils se convertissent tous deux à la foi catholique en 1906. Ils découvrent l’œuvre de saint Thomas d’Aquin quelques années après et s’y attachent. Maritain commence sa carrière d’enseignant en 1912 ; il enseignera au collège Stanislas, à l’Institut

une certaine mesure l’état émotionnel dans lequel se trouve son maître. La thèse de Bergson selon laquelle l’évolution du vivant est aussi une évolution de la conscience semble bien en partie recevable d’après les données éthologiques. L’association cartésienne de la conscience à une conscience de soi rationnelle et dotée d’un libre-arbitre semble du point de vue scientifique actuel peu défendable en l’état. Bergson dans L’évolution créatrice distingue deux grands types de conscience animales : celle

de l’extériorité, elle risque de s’enfermer dans une intériorité abstraite : « le moi » (Descartes), la « Belle âme » (Kant) ou risque de verser dans « l’intuition mystique » (Schelling). Telle est la subjectivité infinie au sens où elle ne voit le vrai, le bien, etc. qu’en elle. Par exemple la “Belle âme” : elle se retire en soi, comme volonté pure, et ne vit qu’à travers una abstraction idéale. Mais, en refusant le monde, elle se prive de tout être, car rien ne lui paraît suffisant  : elle ne vit

il y a toute la distance du fermé à l’ouvert. Ce n’est pas une différence de degré, mais de nature. Radicale aussi, par conséquent, est la différence entre la conscience de l’animal, même le plus intelligent, et la conscience humaine. » Henri BERGSON, L’évolution créatrice. Sujet 2 Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée « Les choses de la nature n'existent qu'immédiatement et d'une seule façon, tandis que l'homme, parce qu'il est esprit, a une double

faible (et non d’inexistant car la conscience ne peux pas entièrement disparaitre), se dérouleraient ses actes que nous qualifierons d’actes réalisé inconsciemment. Dans ce sens, agir inconsciemment est vrai si nous avons préalablement nuancé son terme principal qui est « inconsciemment ». Bergson (1859-1941) philosophe français qui fut agrégé de philosophie en 1881, et qui a publié d’importantes œuvres philosophie tel que en 1889, l’Essai sur les données immédiates de la conscience ou encore L'Évolution

phénomène du temps » (PP 475). Si ces deux vues du temps sont fausses, leur opposition même a du sens : le temps appartient indivisiblement au monde et à la subjectivité. Ce qui peut être retrouvé, sous le temps mondain du réalisme, à travers, il est vrai, une profonde réinterprétation, c’est le « temps naturel » (PP 399). Ce temps est « celui de la nature avec laquelle nous coexistons » (PP 517) et « celui de nos fonctions corporelles qui sont cycliques comme lui » (Id.), C’est un « temps généralisé

par point, un instant présent après l'autre? En quoi tient ce que nous nommons l'écoulement du temps? Quel est son moteur? Est-ce le temps même? L'Univers? Nous-mêmes? Le simple fait de poser ces questions renvoie à une question qu'énonçait Henri Bergson dans Durée et simultanéité: comment du succéssif peut-il être engendré par du juxtaposé? Autrement dit, comment le présent est-il est lié au passé et au futur? Comment des points sur une ligne parviennet-ils à se temporaliser? Comment peut-il n'en

ne peut être objective, car on ne peut pas repérer et lutter contre nos mécanismes de défenses dans une démarche d’exploration de soi. En effet, dans cette situation, il n’y a pas de recul suffisant pour analyser l’expérience vécu.Comme l’a cité Bergson « On ne saurait à la fois être à la fenêtre et se regarder vivre ; penser et se regarder penser est impossible ».Afin que cette analyse soit efficace et objective, il faut que le sujet qui observe et l’objet à observer soient bien distincts, ce que

moment où on les vit se diluent dès que la cause qui les a provoqués disparait; c’est ce que Proust appelle les INTERMITTENCES DU COEUR. Pour retrouver dans leur veritè les émotions d’autrefois, il faut le secours de la memoire involontaire. Il a lu Bergson et dans cette oeuvre il montre comment un sensation actuelle peut faire remonter à la surface de la conscience les emotions d’autrefois  théorie expliquée dans le passage de la Petite Madeleine. Des critiques ont écrit que le roman moderne commençait