Bienséance

de temps : l’action doit se dérouler en 24 heures, - Unité d’action : il faut une intrigue principale afin de ne pas perdre le spectateur. Ensuite, arrivent la bienséance et le vraisemblable. Les bienséances sont présentes afin de ne pas choquer le public : les scènes de violences, etc sont exclues. Au XVIIe siècle, la bienséance rend le théâtre tragique en un théâtre de paroles (cf. l’Art poétique de Boileau). Le vraisemblable, comme son nom l’indique, ne représente que des choses vraies. C’est-à-dire

spectre - Dom Juan meurt sur scène et sa mort est mise en valeur grâce à des artifices, de la pyrotechnie (visuelle et auditive) - par le non-respect de la règle de la bienséance (Dom Juan meurt sur scène, Dom Juan dégaine son épée pour tuer spectre) ; cette transgression de la bienséance externe s’ajoute à la transgression de la bienséance interne tout au long de la pièce : Dom Juan se comporte de façon peu digne de son rang 3) Le mélange des registres et les thèmes baroques traditionnels. * Le

des hommes admettent comme conforme à la vérité. La vraisemblance montre les choses comme elles doivent être, c’est-à-dire selon l’idée que l’on se fait du vrai. La bienséance désigne ce qui est bien adapté aux personnages, aux circonstances. Le classicisme rejette l’excès, le « monstrueux » qui plaisait au Baroque. Mais la bienséance est aussi la décence le bon goût. L’écriture classique manifeste ce même souci de la clarté et du bon ton. L’écrivain classique réprouve les mots « bas ». La préciosité

les genres littéraires : c’est à l’époque classique que l’on sépare la littérature en genres (la farce, la comédie, le drame, la tragédie, la nouvelle et le roman). Et l’on différencie les registres de langue, au nom de la sacro-sainte règle de la bienséance (voir plus bas). ← Une certaine vision de la réalité : les classiques, obéissant à Aristote, veulent avant toute chose instruire leurs lecteurs. Or, pour instruire, il faut décrire la vérité. C’est pourquoi le classicisme s’attache à exposer

faites-vous, Madame ? Justes Dieux ! Mais on vient. Evitez des témoins odieux ; Venez, rentrez, fuyez une honte certaine. Lecture Linéaire Le présence d'Oenone, servante de Phèdre, est nécessaire à la conservation des règles de bienséance dans cette scène : Deux personnes de sexes opposés ne pouvant se parler seules à cette époque. On remarque qu'il s'agit d'un personnage très actif, en effet, elle pousse ou retiens Phèdre dans ses décisions. C'est ce qui marque l'originalité de

reconnaître dans les personnages. A la même époque, sous François Ier, s'impose à la Cour ce que l'on nommera l'étiquette, code qui régit les rapports entre le souverain et ses sujets. Cette codification des comportements s'accompagne de la notion de “bienséance”, c'est-à-dire des formes de “civilité”, de politesse qui régissent, de façon plus générale, les rapports humains. La Préciosité, qui naît vers le milieu du XVII° siècle, s'inscrit dans cette évolution des moeurs en définissant avec précision les

respecter les bienséances, c'est-à-dire adapter son comportement à la situation. Pour cela, il doit pouvoir maîtriser ses émotions et s’interdire tout excès, même dans le bien. Possédant une bonne culture générale et l’art de la conversation. Grâce à sa politesse et sa courtoisie, sa compagnie, polie et courtoise est grandement appréciée. 3) La conception de l’amour au 17ème siècle L’amour ne peut correspondre à la passion et au bonheur car ceux-ci sont en opposition avec la bienséance. Les gens

Classicisme car respecte les règles de la tragédie (règle des trois unités, bienséance, vraisemblance, écrite en alexandrins, cinq actes). Tragédie classique car ce sont les passions qui aveuglent les hommes et les rendent malheureux. II) Définir le Genre A) Tragédie Pièce en cinq actes, registres pathétique/tragique, respect de la règle des trois unités : unité de lieu, unité de temps, unité d’action. Respecte la bienséance, vraisemblance. Ecrite en vers, en alexandrins. B) Définir le tragique

accompli tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli ». Mais la règle des trois unités n’est pas la seule contrainte du théâtre classique, les règles de bienséance sont nombreuses, codifiées, et elles font partie de ces contraintes. La cohérence des caractères des personnages d’un bout à l’autre de l’action fait partie des bienséances internes. Les bienséances linguistiques sont extrêmement importantes, elles interdisent au langage lui-même (que ce soit dans un dialogue ou dans un récit) de rapporter de

respecte la règle des trois unités, afin d'exposer clairement les oeuvres,respecter les moeurs, et ainsi ne pas choquer les esprits. Elle fera renaitre notamment deux grands genres littéraires de cette période: le tragédie, et la comédie. La notion de bienséance est très importante pour ce mouvement littéraire, car il ne faut faut pas montrer ce qui pourrait choquer, comme les violences physique, les contacts physique, les morts sanglantes... ( selon l'époque), et ainsi rentrer dans les moeurs. La vraisemblance