Bienséance

En France, le théâtre classique du XVIIe siècle était extrêmement codifié. La tragédie et la comédie devaient obéir à des règles précises, à savoir la règle des trois unités, censée capter l'attention du lecteur, respecter la bienséance (pour ne pas choquer le spectateur), et respecter une certaine vraisemblance. La règle des trois unités était composée de : · l'unité de temps, l'action devait se dérouler en une journée ; · l'unité de lieu, toute l'action devait se dérouler dans la même pièce

littéraire adopté dans plusieurs domaines. Parmi ces domaines, on distingue la sculpture, l’architecture, le théâtre, la musique, le roman, la peinture… Ce courant prône l’imitation des Anciens et le respect de certaines règles de vraisemblance et de bienséance. Dans le domaine de l’écriture, le classicisme se base essentiellement sur l’usage de la raison à tel point qu’il fut influencé par le rationalisme de Descartes. Or, les adeptes de la tendance classique sont loin d’être rationnels, ils s’appuient

mouvement, l’extravagance et la mise en avant des personnages. Alors que le classicisme représente la grâce, la véracité et la vraisemblance des faits. Au théâtre on retrouve les 5 règles classiques ; l’unité de lieu, de temps, d’action, la bienséance et la vraisemblance. Comme le dit Boileau : « qu’en un jour, qu’en un lieu, un seul fait accomplit tienne jusqu’à la fin le théâtre remplit », de plus on retrouve des caractéristiques dans les pièces classique comme : l’action contemporaine, trois

l'Antiquité (violence et poésie épique) et la chrétienté (mélange des genres). Victor Hugo fonde l'esthétique romantique sur cinq points capitaux : reproduction de la vie réelle (mélange des genres), rejet du carcan classique (règle des trois unités, bienséances, vraisemblance), recherche d'une grande liberté créatrice, maintien de la versification et peinture d'une « couleur locale ». Les représentations des pièces du théâtre romantique ont donné lieu à des confrontations entre les « modernes » et les

tragi-comédie depuis le succès de sa Force du Sang en 1625? Ce qui a surtout choqué les critiques, hormis le sujet espagnol de la pièce en temps de guerre avec l’Espagne, ce furent le non-respect de règles telles que celle des trois unités, de la bienséance et de la vraisemblance. Là-dessus, Scudéry cite des auctor (ou détenteurs d’autorité) tels que Horace et Aristote pour appuyer sa critique. Tout d’abord, le théoricien observe que l’intrigue du Cid ne tient pas en un seul épisode, et que celui de

II- Aristote et la tragédie Qu'est-ce qu'une tragédie ? La fable Les personnages III- Les règles de la tragédie classique en France Les trois unités Les unités : cadre artificiel ou idéal ? Les bienséances La vraisemblance IV- La tragédie peut-elle avoir une fin heureuse ? V- La tragédie après le XVIIe siècle VI- Tragique et tragédie La fatalité, condition première du tragique Aspects du tragique moderne

le spectre ) la mort sous entendue : vision d'objet de sang, attitude, gestes, phrases, ( roméo et juliette dans le tombeau ), parfois un personnage meurt hors de la scène la mort présente : violence sur scène, vision d'horreur les règles de bienséance : ( racine évoque la mort de ses héros dans les tirade : phèdre ) dans cyrano de bergerac nul mort n'est mise en scène Depuis le XVII siècle, la tragédie est définis par de nombreuses règles et principesfondamentaux, l'un de c'est principe est

lieu : L’action se déroule en un seul lieu unique. - On compte aussi la règle de l’unité de ton, qui veut faire une séparation réelle entre les genres. - La règle de bienséance externe: Sur scène, on ne peut représenter des scènes choquantes (mort, suicides, violence,…) pour ne pas heurter le public. - La règle de bienséance interne : Le caractère des personnages est établi en début de pièce et évolue de manière cohérente jusqu’à la fin de la pièce B-La contradiction des règles classiques

par lesquels ils tentent d'échapper à la réalité de leur siècle désenchanté. Si le Romantisme s'oppose au Classicisme, alors le Drame romantique, appartenant au genre théâtrale, s'oppose aux règles fondamentales du théâtre classique. Les règles de bienséance et de pudeur sont transgressée pour laisser paraître plus de réalisme, ainsi que la règle des trois unités dites de lieu, de temps et d'action, afin de représenter "tout ce qui existe dans le monde, dans l'histoire, dans la vie, dans l'homme" (Hugo)

registres de langue, au nom de la sacro-sainte règle de la bienséance (voir plus bas). - L’établissement de règles et de contraintes, et ce dans tous les genres littéraires. Citons pour le théâtre la règle des trois unités (unité de lieu, de temps et d’action) édictée par Boileau dans son Art poétique : « Qu’en un lieu, en un jour, un seul fait accompli/ Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli .» La règle de la bienséance est également établie, au nom de la vraisemblance : il