Bienséance

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L’imitation du réel (mimésis) doit donner au spectateur l’illusion de vivre la scène comme une réalité. Ainsi le théâtre ne doit représenter que ce que le spectateur peut raisonnablement accepter, que ce qui peut se passer dans la réalité. c)    La bienséance Les classiques insistent sur le fait qu’une œuvre ne doit jamais choquer, qu’elle se doit d’être conforme à l’opinion publique. Ainsi au théâtre les personnages sont-ils tenus de « coller » à leurs caractères selon le rôle qu’ils incarnent. Un

qui n'est particulièrement pas respectée est celle de la bienséance. Le personnage de Dom Juan ne respecte pas la morale et peut parfois choquer le spectateur. Il est insolent, impertinent voire même offensant et parfois violent. Il transgresse les mœurs en séduisant toutes les femmes. Il est aussi contre le Ciel en refusant jusqu'à la fin de se repentir pour ses péchés. Le personnage de Dom Juan transgresse en tout points la règle de bienséance. D'autant plus qu'on le voit mourir sur scène, ce qui

Le D visa organise la société dans un idéal de justice. I) L'organisation de la société A – Un mode d'organisation parmi d'autres Le D structure la société mais pas seulement il y a les règles de bienséance, de religion … 1 – Règles de D et de bienséance Les règle de bienséance

vu ». Il s’agit à présent de se démasquer et c’est là que se rencontre l’obstacle !  Ainsi cette scène si sensuelle et suggestive qui devrait inciter à toutes les audaces est-elle modérée par la crainte de déplaire et surtout de contrevenir à la bienséance, tout comme la princesse qui préfère « la raison et la prudence » en s’empêchant d’aller vérifier dans le jardin la présence du duc. Une belle occasion manquée, décidément ! II) Le débat introspectif et le flottement onirique A) Un amour sous

Commentaire littéraire I. Un dénouement romantique en rupture avec la tradition classique 1) Refus de la règle de bienséance Victor Hugo ne respecte pas les règles de la bienséance en montrant au spectateur l'agonie de Ruy Blas sur scène et une scène d'amour très démonstrative. C'est un dénouement spectaculaire : – La lente agonie de Ruy Blas est dramatisée (v36 à la fin) : longueur décroissante des répliques. – L'amour entre les 2 personnages se ressent plus dans la gestuelle que dans

deux premières unités. Le resserrement de l’action et du temps ne permet pas la multiplication des lieux. Ces trois règles sont nées d’une réflexion, sur la capacité des pièces à offrir une illusion parfaite source de plaisir. Règle de bienséance : Les bienséances font partie du désir d’accorder le spectacle avec les exigences intellectuelles et morales qui sont celles du public. Il en existe deux types : * Externe : Elle correspond aux désirs de ne jamais choquer les principes moraux des spectateurs

Richelieu va protéger Corneille et le faire anoblir par le roi. Cependant, 2 dramaturges sont jaloux de son succès; ils vont donc l'accuser de ne pas respecter la règle des trois unités (temps, lieu, ton) instaurée en 1630 par Richelieu, et la bienséance et la vraisemblance. Ils l'accusent aussi de poignarder la France dans le dos parce qu'elle est en guerre contre l'Espagne et que le titre, les personnages et les décors de sa pièce sont espagnols. Richelieu demande à l'Académie Française de trancher

l’identification au destin tragique des personnages.  - l’art de plaire et de séduire (« placere », qui signifie plaire, séduire) Il fait appel au talent rhétorique du dramaturge : il doit emporter l’adhésion du spectateur, respecter les règles de la bienséance.  L’intrigue ne peut pas être immorale au point de choquer.  Les unités de temps, le lieu et d'action L’unité de temps L’action ne doit pas excéder vingt quatre heures, afin de répondre à l’exigence de vraisemblance. L’histoire doit

* Unité de lieu (un seul lieu : lieu de passage * Unité d’action (une seule action pour ne pas disperser l’attention du spectateur. Ces trois règles sont émises afin de préserver la vraisemblance. * La règle de la bienséance La bienséance : il ne faut pas choquer le spectateur, il faut préserver la morale, on ne tue pas et on ne meurt pas en scène. * La structure de la tragédie La tragédie est composée de 5 actes de 4 à 7 scènes : 1 acte d’exposition, 3 actes de mise