Boèce

est en outre l’auteur de nombreuses œuvres philosophiques et techniques dont quelques-unes nous sont parvenues : L’Isagogè ou Introduction [aux Catégories d’ARISTOTE], son œuvre la plus importante, qui pose le problème des universaux. Elle influença BOÈCE qui la traduisit en latin ainsi que toute la philosophie médiévale postérieure. De l’abstinence : un traité en quatre livres sur le végétarisme La vie de PLOTIN : une biographie de son maître et une préface aux Ennéades La vie de PYTHAGORE : sans doute

du III siècle, il utilise le mot persona pour désigner en latin les trois personnes de la Trinité Divine. Cette utilisation va mener à un enrichissement considérable de la notion de personnes qui va être définie de manière précise au VI siècle par Boèce. Celui-ci propose une définition de la personne dans un traité théologique comme « substantif individuel de nature rationnelle ». Cette définition fixe un cadre décisif à cet élément indispensable de toutes relations juridiques qu'est la personne.

auteurs antiques par leurs écrits. Cette philosophie antique païenne était connue par le biais des pères de l’église qui avaient baigné dans cette philosophie ou par certains travails tardifs qui commentaient les écrits des grands auteurs antiques. Boèce avait commenté des auteurs grecs et latins. Les lettrés de cette époque ont pu explorer de façon plus approfondie leurs connaissances de la philosophie antique et notamment de la logique aristotélicienne. Il n’empêche tout de même que la plus part

Isocrate. Chaque fois, c’est la culture oratoire qui a triomphé à court terme, mais la tradition philosophique ne s’est jamais éteinte. L’opposition des deux types de culture subsiste au temps d’Augustin. Cassiodore représente la culture du rhéteur et Boèce, la philosophie. A travers l’itinéraire d’Augustin qui était issu des classes moyennes, nous avons pu nous rendre compte de ce qu’était l’école antique, ses atouts, mais aussi ses limites qui ont été franchies par Augustin. Il s’avère que c’est ce

représentative de son époque, mais l’ampleur de l’impact du néoplatonisme sur l’ensemble de la culture ne sera pas constatée avant les périodes du Moyen Âge et de La Réforme. Ceci peut être observé chez plusieurs autres penseurs chrétiens, incluant Boèce, Jean Scots Érigène [Iohannes Scottus] et Bonaventure [saint Bonaventure, né Giovanni di Fidanza], lesquels pourraient être aisément étiquetés aussi de penseurs néoplatoniciens chrétiens. Deuxièmement, les termes «néoplatonisme» et «néoplatonicien»

BIDPAI. BILL (John). BIRCKMANN (Franz) BIRCKX. Birmingham. BLADO. BLAEU. BLAGOUSIN (Grigory). BLAISE (Thomas). Blaubeuren. BLAVIS. Blois BOCARD (André). BOCCACE. BOCHERON (Claude). BODIUS (Hermann), Pseud. Voir BUCER (Martin). BODONI. BOÈCE. BÔMER (Ulrich). BOEMIUS. BOGNE (Georges). Bohême. BOIARDO. BOILEAU. Bois-le-Duc. Carte. Bologne. BOLZANI (Urbano). BOMBERG (Daniel). BONACCI. BONASPES. BONAVENTURE (saint). BONHOMME (Pasquier). BONINIS (Boninus). BONNEMÈRE (Antoine)

autres ont été condamnées (219) en 1277 par l’Evêque de Paris Etienne Tempier alors qu’elles étaient enseignées à l’université de la Sorbonne à Paris. Tout cela sentait l’erreur théologique, parmi les grands professeurs de cela on a Siger de Brabant et Boëce de Dacie. À l’université de Padoue, jusqu’au 17e siècle, on enseignait cela (tout en se sclérosant). De quelque unes de ces thèses averroïstes, on trouve des appels (allusions) précis chez Pulci : les miracles et les choses dites par la Bible sont

Chassignet: Ni plus ni moins contrainte dans l’estroit canal d’une trompette ? », dans Mélanges offerts à Louis Terreaux, Paris, 1995, pp. 347-370. Blanchard André, « Jean-Baptiste Chassignet (1578-1620) », Arts et Lettres, 4, 1946, pp. 3546. 115 Boèce, Consolation de la philosophie, Rivages Poche, 1989. Cave C., Devotional poetry in France c. 1570-1613, Cambridge, University Press, 1969, pp. 152 et suivantes. Charlier, « J.-B. Chassignet Historien », dans Mélanges Abel Lefranc, 1936, pp. 468-472

de principal, par exemple si, dans les vérités de pur intellect, on se servait de démonstrations métaphoriques, arguments qui ne dépassent pas les choses d’imagination, aux quelles il n’est pas question de conduire l’homme raisonnable, comme Boèce le fait voir au livre de la Trinité. Or le principal dans la doctrine de la foi chrétienne, c’est le salut obtenu par la croix de Jésus-Christ, ce qui fait dire à S. Paul lui-même, au chapitre suivant (verset 2): "Je n’ai point prétendu parmi vous

Laërce collige ses documents et se prépare à rédiger ses Vies, opinions et sentences des philosophes illustres. Vers 500, des rabbins émigrés de la Palestine achèvent le Talmud de Babylone, un commentaire de la Mishna. 334/518 A cette heure, Boèce compose en prison sa Consolation de la philosophie. Il faut attendre la période de l’an 1000 pour voir le texte de la Bible hébraïque définitivement fixé. Pendant ce temps, dans son coin, Avicenne tâche de concilier la philosophie et l’islam.