Bonheur Selon Descartes

Les passions Le mot passion a un sens large et un sens plus étroit. Pour Descartes et les cartésiens, il s'oppose au terme action, et désigne les phénomènes affectifs. Bossuet définissait la passion comme : « un mouvement de l'âme qui, touchée du plaisir ressenti ou imaginé dans un objet, s'en approche ou s'en éloigne.-» Les Modernes entendent par « passion » un sentiment ou un désir pervertis ou exagérés ou portés à leur plus haut degré d'intensité. Ce qui caractérise la passion

vraiment conscience de faire le mal ? Cette interrogation sous-entend qu’il paraît impossible de vouloir faire le mal, de faire le mal en sachant que c’est le mal, de faire le mal pour faire le mal. Et évidemment, elle présuppose encore que la thèse selon laquelle on pourrait vouloir faire le mal, est à la fois incompréhensible, et insupportable. Fait-on le mal parce que l’on est essentiellement un « méchant », un pervers, un monstre, un démon ? Y a-t-il une volonté diabolique ? I) On ne peut

Philosophie 2 La doctrine de la liberté selon l’Éthique de Spinoza La liberté est l’état d’une personne ou d’un peuple qui ne subit pas de contraintes, de soumissions, de servitudes exercées par une autre personne, par un pouvoir tyrannique ou par une puissance étrangère. En d’autres mots, la liberté est la possibilité de pouvoir agir selon sa propre volonté peu importe dans la situation où on se trouve. Spinoza, un philosophe néerlandais, expose sa doctrine sur la liberté dans la cinquième

satisfaire ses désirs car certains sont tout simplement nécessaires à la vie mais ce sont aussi eux qui nous apportent le plaisir, « le premier des biens naturels », et c’est lui qui permet à chacun d’avoir une existence heureuse ou de s’approcher du bonheur. Un homme a pour unique but d’écarter de lui la douleur et l’angoisse et il y parvient grâce au plaisir qui lui est procuré par la réalisation de ses désirs. Enfin lorsqu’un désir est exaucé, un nouveau le remplace immédiatement. L’Homme désire donc

technique peut tout faire. La science apparaît alors comme l'unique source de savoir et la technique comme la condition du bonheur. Notre société n'est pas celle-là. C'est plus proche (et encore, avec quelques nuances) de la société du XIX° siècle qui croyait que la science et la technique étaient le moteur du progrès humain et que celles-ci allaient donc nous donner le bonheur. Le sens du problème Le problème est de savoir s'il y a une place pour la philosophie dans une société qui pense que la

désir » « Tant que notre conscience est remplie par notre volonté, tant que nous sommes asservis à la pulsion du désir, aux espérances et aux craintes continuelles qu’il fait naître, tant que nous sommes sujets du vouloir, il n’y a pour nous ni bonheur durable, ni repos. » « Ainsi le sujet du vouloir ressemble à Ixion attaché sur une roue qui ne cesse de tourner, aux Danaïdes qui puisent toujours pour emplir leur tonneau, à Tantale éternellement altéré » A.Schopenhauer, Le monde comme volonté

notre misère et en second lieu en quoi il en est le signe . 1 : le désir : marque de notre misère le désir fonctionne comme une construction artificielle faisant appel a notre imagination donc source d'illusions. C'est ce que présente Descartes dans La lettre à Chanut : le désir fait appel à un mécanisme , puisque quand nous aimons , inconsciemment nous cherchons en l'autre une chose qui nous a plu par le passé . Nous reproduisons sans cesse le même schéma. Le désir amoureux est donc illusion

Dvp idée circonstance : Penser que le bonheur est le résultat de la chance, c’est l’envisager comme contingence, c’est-à-dire comme étant le résultat involontaire de circonstances extérieures à notre volonté, comme une bonne surprise qui nous arrive de manière imprévisible, de manière peut-être inexplicable ou accidentelle, mais sans que la vie heureuse ne soit en notre pouvoir. Ainsi, le malchanceux à qui il n’arrive que des ennuis, semble avoir bien de la peine à vivre heureux. Etymologiquement

apparaissent. C’est là que l’on s’aperçoit que la masse énorme de connaissance que l’on croyait détenir n’est en fait qu’une infime partie ce n’est que la partie visible de « l’iceberg ». Mais la rationalité scientifique peut tout expliquer et ce que Descartes va démontrer par l’existence de Dieu car un être parfait est un être çà qui il ne manque rien or s’il l’existence manque à Dieu alors ce n’est pas Dieu et vu que celui-ci est parfait il ne peut donc qu’exister. Avec une telle démonstration on s’aperçoit

Dissertation : « La conscience de ce que nous sommes peut-elle faire obstacle à notre bonheur ? » D'après Descartes, la conscience est la connaissance de ses pensées, de ses actes, de ses sentiments. Aussi, elle s'oppose à l'illusion et à l'ignorance de soi, et permet à l'homme de mieux se connaître par le biais d'un retour sur lui-même, une analyse et un jugement. La conscience est donc une qualité qu'à l'homme. Pascal écrit d'ailleurs dans ses Pensées que « l'homme n'est qu'un roseau, le plus