Brume

au noir nuage où serpente la foudre, Volent avec les vents ! Ils vont. Dans les vallons comme un orage ils passent, Comme ces ouragans qui dans les monts s'entassent, Comme un globe de feu; Puis déjà ne sont plus qu'un point noir dans la brume, Puis s'effacent dans l'air comme un flocon d'écume Au vaste océan bleu. Ils vont. L'espace est grand. Dans le désert immense, Dans l'horizon sans fin qui toujours recommence, Ils se plongent tous deux. Leur course comme un vol les emporte

"moi" et de l'autre. Baudelaire l'avait vu qui définit le texte lyrique par l'alternance d'une "vaporisation" et d'une "centralisation" du moi. De là une préférence pour deux sortes d'images: d'un côté celles de l'indistinct et de l'informe -nuage, brume, vapeur- de l'autre le motif architectural qui organise l'espace en structures discrètes. On peut donc se demander s'il n'y a pas des thèmes ou des figures de rhétorique obligatoires, propres à chaque genre. Mais, en tout état de cause, la description

07h57, (RF : 268°,5 - VF: 7,1nds) la corne de brume est mise en service en automatique (1 son prolongé à des intervalles ne dépassant pas 2 minutes). A 08h13, (RF : 338°,7 - VF : 18,8nds), le CONDOR.VITESSE est clair du chenal de Saint-Malo. Le second capitaine règle son indicateur radar sur l’échelle de 6 milles ; le navire est sous pilote automatique. A 08h17, (RF : 013°,8 - VF : 20nds) après discussion, le capitaine stoppe la corne de brume. A 08h22, (RF : 18°,3 - VF : 37,2nds) le radar

ciel était noir, sombre, obscur... L'anaphore : L'anaphore est la reprise du même terme en début de phrase L'accumulation : L'accumulation traduit une impression de désordre, de chaos et de foisonnement. Au ciel, au vent, au roc, à la nuit, à la brume La gradation : Des termes d'intensité croissante ou décroissante se succèdent. Je suis blessé, je suis troué, je suis perforé, je suis administré, je suis enterré ! Changer le degré : les figures d'amplification et d'atténuation L'hyperbole :

premier plan et deux soldats à l’ arrière-plan. Un de ces soldat au premier plan brandit une grenade. On a l’ impression qu’ il va la jeter sur nous. On voit aussi que tout les soldats portent des masques à gaz pour ne pas mourrir asphixié dans cette brume de gaz qui donne une impression fantomatique. On comprend qu’ ils sont sur le champ de bataille grace à l'environnement et on a l’ impression que les soldats se dirigent vers nous en brandissant leurs armes avec brutalité. On remarque aussi qu'ils

L'avocat ouvrit une porte. Thérèse Desqueyroux, dans ce couloir dérobé du Palais de Justice, sentit sur sa face la brume et, profondément, l'aspira. Elle avait peur d'être attendue, hésitait à sortir. Un homme, dont le col était relevé, se détacha d'un platane ; elle reconnut son père. L'avocat cria : "Non-Lieu" et, se retournant vers Thérèse : — Vous pouvez sortir : il n'y a personne. Elle descendit des marches mouillées. Oui, la petite place semblait déserte. Son père ne l'embrassa pas, ne lui

l'instabilité universelles, les artistes baroques privilégient certains thèmes : la nature et son renouvellement constant, l'eau et son écoulement perpétuel, ses reflets, le feu, impalpable et changent, les jeux de l'ombre et de la lumière, les effets de brume... Songe, illusion, masques, déguisements, métamorphoses traduisent l'idée que les apparences dissimulent la vérité des choses. Entre 1560-1660, années propices du mouvement littéraire baroque, Chassignet dans le sonnet 263 de Mépris de la vie et consolation

un souci d'exactitude (casque, fusil...) Les soldats sont anonymes (on ne voit pas leur visage). Ils montent vers le front qui est représenté par des nuages rouges, semblables à la porte des enfers. De l'autre côté, des soldats sont perdus dans la brume, ce qui fait penser au passage dans un autre monde : les soldats quittent la réalité pour s 'acheminer vers les enfers. d) Le panneau central

promeneur assidu, Regarde du coteau le pays défendu Se dérouler au loin sous l'immensité bleue, Ainsi je fuis la ville et cherche la banlieue. Avec mon rêve heureux j'aime partir, marcher Dans la poussière, voir le soleil se coucher Parmi la brume d'or, derrière les vieux ormes, Contempler les couleurs splendides et les formes Des nuages baignés dans l'occident vermeil, Et, quand l'ombre succède à la mort du soleil, M'éloigner encor plus par quelque agreste rue Dont l'ornière rappelle un

remplir dix fois le panier percé de sa vie” ; et, enfin, Savita, la “bonne fille” qui ne veut plus être ce qu’elle est et qui est, elle aussi, amoureuse d’Eve... Quatre destins éperdus dans un lieu de bannissement où “les mères disparaissent dans une brume démissionnaire et les pères trouvent dans l’alcool les vertus de l’autorité”. Quatre destins qui s’entrecroisent, s’aiment et se déchirent, loin des plages, du sable et des hôtels étoilés, avec, à leurs côtés, telle une ombre absente, Carlo, le frère