Calliclès Loi Nature Gorgias

LE PLAISIR : INTRODUCTION Lorsqu'on pose la question du plaisir, la question de la vertu n'est jamais loin. « Qu'est-ce qu'une vie bonne ? », Philèbe. La question de la nature du plaisir apparaît comme condition de sa valeur morale. I / La nature du plaisir La définition commune du plaisir est simple mais peu profonde. Le TLF le définit comme : « un état affectif agréable, durable, que procure la satisfaction d'un besoin, d'un désir ou l'accomplissement d'une activité gratifiante ». L'état

heureux, n’est-ce parce que la vie elle-même nous pousse à rechercher la satisfaction et à éviter tout ce qui pourrait nous nuire ? Nous ne choisissons pas de rechercher le bonheur, c’est en quelque sorte notre nature sensible et désirante qui nous y pousse . Dans Le malaise dans la culture , Freud montre ainsi que le «  bonheur semble être la finalité de l’appareil psychique de l’être humain 

si tu n’es pas content du monde, au lieu de changer de climat change d’âme. ô le bon temps que ce siècle de fer parce que c’est le siècle du commerce II / l’état de nature L’état de nature est quelque chose de très complexe au 17ème siècle qui peut être pris dans des acceptions très diverses : D’abord l’état de nature c’est l’état dont les « sauvages » portent encore la trace. Selon Diderot la vie des éthiopiens est la vie la plus innocente et simple qu’on peut trouver. L’Ethiopie apparaît

Dialogue entre Socrate (bonheur a.) et Calliclès (bonheur d.) dans Gorgias de Paton. Chacun défend vision bonheur : Socrate = tonneau plein qui équivaut à satisfaction de ts les désirs, s'il est vide c'est le manque et Calliclès = tonneau percé, bonheur de toujours remplir tonneau cultiver désirs. S'adressent critiques : Socrate reproche de cultiver désirs pour cultiver bonheur comme démangeaison, on cherche à l'éliminer en la rendant plus intense. Calliclès reproche que le bonheur repose dans une

* c’est un exercice stérile: certes on se libère de l’opinion, on remet en question mais cela n’aboutit à rien et en plus on perd son temps, dans le sens où cela détourne d’occupation bien plus sérieuse. C’est l’argument de Calliclès ( personnage imaginaire) dans le Gorgias de Platon   « Il est beau d’étudier la philosophie dans la mesure où elle sert à l’instruction et il n’y a pas de honte pour un jeune garçon à philosopher ; mais, lorsqu’on continue à philosopher dans un âge avancé, la chose

signification essentiellement juridique (qui dit justice dit droit). Aristote : « Nous avons déjà défini l’injustice, ce qui est illégal et inégal ; le juste : ce qui est prescrit par la loi et ce qui s’accorde avec l’égalité » Ethique à Nicomaque, livre V. * La justice désigne ce qui est conforme à la loi et à l’égalité. Remarque : Il doit donc y avoir un critère ou des marques, pour savoir ce qui est conforme et ce qui ne l’est pas. Lorsque la justice est synonyme d’un partage égal, on

lui-même : dans la mesure où la question posée engage une certaine conception de la liberté et de la moralité, nous ne pouvons pas faire l’économie d’un questionnement sur la nature de ce sujet qui veut le bien : peut-il y avoir lutte intestine, dans le sujet, de la raison et de la volonté, ou bien peut-il méconnaître lui-même la nature de sa propre liberté au point d’en être réduit à l’impuissance, voire à la servitude ? Premier moment : la question de l’éventuelle impuissance du vouloir Dans L’Idiot

existentielles (Schopenhauer) B.3. Le désir de conservation (Spinoza) B.4. La volonté de puissance (Nietzsche) B.5. Le désir d'éternité (Platon) C. Le désir de mort C.1. La structure kamikaze du désir C.2. L'agressivité introjectée (Nietzsche) C.3. La nature conservatrice des pulsions (Freud) C.4. Le plaisir de se perdre D. L'indétermination du désir II. Le désir de l'autre A. Le désir mimétique (Spinoza) B. La structure triangulaire du désir (René Girard) C. Le désir du désir de l'autre (Hegel)

particulier. Comment appliquer la généralité de la loi à des situations qui sont toujours particulières ? Là, on rejoint le problème de la légitimité. Ex. : pb de l’autodéfense. La loi générale punit toute violence et pourtant, si elles ne sont pas légales, il existe peut-être des violences légitimes. La légitimité semble dépasser le seul cadre de la loi précisément parce que = le lieu d’application de la loi. C’est le point de jonction entre la loi générale et le fait. C’est là également que se joue

règles, les lois ordonnent ». Enfin, la loi, elle, est une notion qui peut présenter divers aspects. On peut la qualifier de « positive » lorsqu’elle est écrite et qu’elle concerne tout un peuple, de « naturelle » lorsqu’elle précède toutes lois écrites, et elle peut être morale ou divine. Il semble qu’obéir à ces différentes lois soit nécessaire pour être juste. Cependant, la loi n'est pas quelque chose de naturelle pour l'homme: en effet, il n'existe aucune loi universelle. Chaque culture, pays, société