Capitulaire Missi Dominici

en voiture : un cheval, un mulet ne vont pas seulement plus vite qu’un homme ; ils s’accommodent mieux des fondrières. D’où l’interruption saisonnière de beaucoup de liaisons, moins en raison du mauvais temps que par manque p.102 de fourrages : les missi carolingiens déjà s’attachaient à ne comme ncer leurs tournées que l’herbe une fois levée (61). Cependant, comme à présent en Afrique, un piéton exercé parvenait à couvrir, en peu de jours, des distances étonnamment longues et, sans doute, franchissait-il

d’Orléans en 538, Concile de Clichy en 626-627. En 789, par l’admonitio generalis, Charlemagne interdit totalement le prêt à intérêt. Cetet interdiction s’explique par la raréfaction de la monnaie. En 806 et 825, de nouveaux capitulaires destinés aux comtes et missi dominici réitère cette interdiction. Comme personne ne respecte l’interdiction, il faut sans cesse la rappeler. Avec la réforme grégorienne au XIe siècle, les Papes reprennent le relais des conciles. Cependant la papauté ne prend

présentent comme la divulgation écrite de règles ancestrales que respectaient les peuples barbares: À Loi Gombette è Burgonde À Loi Salique è Francs À Le code d’Euric è Wisigoth Pour désigner la législation carolingienne, on parle de « capitulaire ». La loi retrouve un certain prestige sous Charlemagne. Sous la féodalité ce pouvoir de faire des lois, est à nouveau perdu. Ce pouvoir réapparait au 12ème siècle après J-C avec la renaissance du droit romain. Le droit recouvre sa capacité

charité, étroitement liés sur le plan topographique et institutionnel, jouit d'un dynamisme admirable. Hélas, quoique Charlemagne eût donné une administration solde en légiférant (par les capitulaires), en déléguant ses pouvoirs dans les provinces aux comtes, mais en les contrôlant par ses envoyés (les missi dominici, un comte et un évêque et en assurant le concours de l'Eglise, sous son fils Louis le Pieux la vieille tradition franque des partages reprit le pas sur la mystique impériale et unitaire