Cardin Le Bret

il sera toujours bienséant à un grand roi de faire approuver ses lois et ses édits par ses parlements et ses autres officiers de la couronne, qui sont obligés par serment de le servir et de la conseiller avec toute sorte de fidélité (…). P. Cardin Le Bret, De la souveraineté du roi, de son domaine et de sa couronne, I, 9, Paris, Guesnel, 1632. Exercice n° 1 : 1° En vous aidant de ces deux textes, déterminez quelles sont les caractéristiques de la souveraineté ? 2° Que signifie l’expression « Car

disait à ce propos : « Les règlements sont des actes de magistratures et les lois des actes de souveraineté ». La souveraineté étant indivisible, seule la loi est un acte de souveraineté. Rousseau reprend alors les idées de Jean Bodin et de Cardin Le Bret qui a eu la formule : « La souveraineté est non plus divisible que le point en géométrie ». Jean-Jacques Rousseau considère, contrairement à Locke et Montesquieu, qu’il n’y a pas lieu de distinguer les pouvoirs. Seule la loi est l’expression de

contrat entre le prince et ces sujets. Ces derniers acceptent de se plier à l’autorité royale sous certaines conditions. Logique développé par les légistes royaux. Notamment Jean Bodin dans son ouvrage les 6 livres de la République. Il y a aussi Cardin le Brette ?? B) L’approche rationnelle ou le développement du constitutionnalisme A partir du 17ème, c’est la doctrine du contrat sociale qui s’impose en modifiant la nature de ce pacte. Ce sont les idées que développent Hocks, Pufendorf et Locke. Selon

Guerre de Trente Ans en Europe (la France entre dans le conflit en 1635) 1621-1629 Guerres protestantes du Midi 1624 Richelieu entre au Conseil du roi (premier ministre de fait de 1629 à 1642) 1629 Code Michau ; édit de grâce de Nîmes 1632 Cardin Le Bret, Traité de la souveraineté du Roi ; ordonnance sur les intendants. 1637 René Descartes, Discours de la méthode 1641 Edit de Saint-Germain sur l'administration de la justice 1642 Mort de Richelieu ; Mazarin premier ministre (jusqu'en 1661)

fait registre, et fait bon gré à tous ceux qui aident à relever les pauvres affligés. […] » 6 TD 5 : Les agents de la monarchie d’Ancien Régime : Officiers et commissaires Sujet (en TD) : L’intendant, l’homme du Roi Texte (à rendre) : Cardin Le Bret, Traité de la Souveraineté du Roy, édition de 1689. Extraits du livre deuxième, chapitre VIII « De la vénalité des offices » Après avoir traité des charges et des dignités de l’État, de la puissance qu’à le roi des les instituer, et les supprimer

1618-1648 Guerre de Trente Ans en Europe (la France entre dans le conflit en 1635) 1621-1629 Guerres protestantes du Midi 1624 Richelieu entre au Conseil du roi (premier ministre de fait de 1629 à 1642) 1629 Code Michau ; édit de grâce de Nîmes 1632 Cardin Le Bret, Traité de la souveraineté du Roi ; ordonnance sur les intendants. 1637 René Descartes, Discours de la méthode 1641 Edit de Saint-Germain sur l'administration de la justice 1642 Mort de Richelieu ; Mazarin premier ministre (jusqu'en 1661) 1643

son pouvoir avec d’autres personnes. Cet aspect de l’indivisibilité du pouvoir royal va être soutenue par d’autre juriste de la même période, notamment Guy COQUILLE, LOYSEAU ou encore CARDIN LE BRET. Ils insistent sur certains aspects de la souveraineté royale et le roi ne partage pas son pouvoir.  CARDIN LE BRET a composé un ouvrage appelé De la souveraineté du roi (1632), dans lequel il affirme que la souveraineté n’est non plus divisible qu’un point en géométrie. « Le roi n’a point de compagnon

décline également sur un versant théorique. Alsolvere : détacher, délier, dégager, absoudre. G. Coquille, «  Le roi n’a point de compagnon en sa majesté royale ». Loyseau, «  La souveraineté n’est point si quelque chose y fait défaut ». Cardin le Bret, «  La souveraineté est par nature non plus divisible que le point en géométrie ». A. L’absolutisme. Le roi dispose d’un pouvoir juridictionnel, de créer la loi et faire exécuter la loi. Pour rendre ces trois prérogatives effectives, la

et le sac des villes par les soldats. On est donc bien loin de Machiavel. Tout n’est pas permis au Prince : le pouvoir est absolu vis-à-vis des sujets, mais pas vis-à-vis de Dieu ni des hommes. « Il n’est de richesse que d’hommes ». - celle de Cardin Le Bret (un proche de Richelieu), dans son traité De la souveraineté du roi (1632)qui a défini la pleine puissance du monarque. Selon lui, la souveraineté est une « suprême et perpétuelle puissance déférée à un seul qui lui donne le droit de commander

Loyseau, Cardin Le Bret Grand nombre de juristes vont se pencher sur le problème de la souveraineté. Parmi eux, certains ont une définition très précise : * Guy coquille (1523-1603) « Le roi est monarque, il commande seul et n’a point de compagnon en sa majesté royale » * Charles loyseau (1566-1627) Développe le symbole de la couronne « elle ne peut être si son cercle n’est entier ». La souveraineté n’est point si quelque chose fait défaut : l’indivision pour être souverain. * Cardin le