Cardin Le Bret

Conseil, il doit suivre dans certains cas les Etats Généraux, les décisions des parlements constituent également des limites (contrepouvoir à l’absolutisme). §2 : L’absolutisme juridique de Cardin Le Bret En dépit de la vision commune, il n’existe pourtant pas une vision unique de la monarchie. Cardin Le Bret analyse les pouvoirs du Roi sous un angle plus concret, dans une théorie qui s’approche plus de la réalité. Il est né en 1568, mort en 1655, et est un juriste qui a participé à l’administration

Paragraphe 2. L’absolutisme en France Alors que le Léviathan ne connaît aucun frein à son pouvoir, l’absolutisme pratiqué par les rois de France est plus nuancé. Face à un absolutisme juridique minutieusement décrit par des auteurs comme Guy Coquille, Cardin Le Bret, se développent tout au long du 17e siècle des théories qui se veulent plus proches de la réalité en analysant la position du roi et ses pouvoirs. C’est à ce courant que peuvent être rattachés l’absolutisme empirique de Richelieu et l’absolutisme

que juridique. La souveraineté en France[modifier] Article détaillé : État en France. Armand Jean du Plessis de Richelieu, par Philippe de Champaigne C’est sous Richelieu, ministre de 1624 à 1642, que le mot État s’impose en France. C'est Cardin Le Bret, son conseiller juridique qui théorisa pour lui les principes de l'action de l'État[4] et notamment celui de la souveraineté. Il écrit à ce propos[5] : « M’étant proposé de représenter en cet ouvrage en quoi consiste la souveraineté du Roi : il

mettre en place un pouvoir royal fort c'est à dire un pouvoir absolutiste (Les 6 livres de Jean BODIN on trouvera un certain nombre d'auteurs comme COQUILLE qui va être célèbre pour une formule : « le roi n'a point de compagnon en sa majesté », CARDIN, LE BRET, LOYSEAU... La volonté du peuple d'un pouvoir fort, les français subissent très durement les différentes crises qui touchent le pays, particulièrement les crises politiques qui ont des répercutions sociales et économiques. Ces crises sont très

fractionné. Le roi peut certes déléguer ses fonctions mais seulement partiellement et à titre temporaire. Coquille : « le roi n’a point de compagnon en sa majesté royale » Loyseau : « La souveraineté n’est point si quelque chose y fait défaut » Cardin le Bret : « La souveraineté est par nature non plus divisible que le point en géométrie » B. Le droit divin Licence Droit, S1-NZ Histoire du droit et des Institutions depuis 1789 -2014- L. 1/ S. 1 - 4 = Justification religieuse du pouvoir absolu

cesse retravaillée, d'une monarchie légitime cantonnée dans gestion d'une sphère publique dédiée au bien commun, sans prétendre empiéter sur les lois divines et naturelles. C'est sous HIV, en publiant ses Plaidoyers devant la cour des Aides que Cardin Le Bret, auteur du traité de La souveraineté du roi (1632) commença sa carrière de chantre d'un « absolutisme » radical. Le règne de HIV peut ê considéré comme fondateur de la trad absolutiste bourbonienne. V.Les faiblesses du règne 1)Le problème

écrivains politiques: André DUCHESNE, Antiquités et recherches de la grandeur et majesté des rois de France (1609), Charles LOYSEAU, Traité des ordres et simples dignités (1610), Jérôme BIGNON, De l'excellence des rois et du royaume de France (1610), Cardin LE BRET, De la souveraineté du roi (1632). La transmission de la couronne s'opère au moment même où celui qui la détient décède. En France, le roi ne meurt jamais: "le roi est mort, vive le roi!". A cette règle s'ajoute une obligation de catholicité

c) Les formes monarchiques diversifiées • La voie absolutiste Monarchie absolu. « Absolu » dérivé des lois humaines, car lieutenant de Dieu sur Terre (sacre, en Europe) = confusion des trois pouvoirs, souveraineté indivisible (Cardin Le Bret, De la souveraineté de Roy, 1632. A été au service du roi). Mais pas tyrannie, car obligation = gouvernement par conseils (spécialisation, hiérarchisation) ex Conseil d’En-haut + des relais (ministre d’état, valide, fidèles Wolsey, More, Cromwell

l’esprit, les juristes s’emploient à limiter strictement le rôle des femmes dans la vie publique. Il est vu comme naturel que l’homme gouverne et que la femme obéisse. Des juristes comme Charles Du Moulin, André Tiraqueau, Jean Bodin ou encore Cardin le Bret affirment cette tendance dans leur traité de droit soutenant que les femmes doivent être tenues à l’écart des affaires et soumis à l’homme. Désormais, contrairement aux lois en usage au Moyen Age, la femme ne peut plus signer d’actes sans autorisation

sa royale majesté ». - Charles Loyseau se sert du symbole de la couronne pour servir la plénitude du pouvoir : « La couronne ne peut être si son cercle n’est entier, aussi la souveraineté n’est point quelque chose qui y fait défaut. » - Cardin Le Bret, avocat général au parlement de Paris et conseiller de Richelieu durant le règne de Louis XIII, donne formulation plus achevée à la monarchie qu’il regarde comme le pouvoir suprême. L’autorité royale ne peut être ne peut être atténuée, toute