Cardin Le Bret

l'église à l'état. Pour permettre ce transfert, il va falloir théoriser, pour justifier ce transfert. 2) Le triomphe des théories absolutistes Les idées vont légitimer les pratiques du roi. Avec des ouvrages et des théoriciens. Guy Coquille, Cardin le Bret… par leurs ouvrages vont caractériser, légitimer, expliquer l'absolutisme. À chaque fois ces théoriciens consolident cette idée de souveraineté absolue du roi, la relation entre Dieu et le roi est directe, il n'y a plus aucun frein. Ils repoussent

intellectuels qui lui permettent d’élaborer la théorie d’un pouvoir royal renforcé. C’est au sein de cette bourgeoisie que se recrutent les grands doctrinaires de l’absolutisme. Ainsi, Jean Bodin à la fin du 16e est issu des rangs de la bourgeoisie et Cardin Le Bret qui écrit sous le règne de Louis XIII ou encore l’évêque de Maux, Bossuet. Mais le renforcement de la royauté est également souhaité par le peuple. Un peuple religieux, qui est attaché à un roi sacré capable de guérisons miraculeuses, à un roi

l’épreuve de l’exercice du pouvoir (XVIe- XVIIe siècle) I. Absolutisme, souveraineté absolue, raison d’État : de la théorie à la pratique. II. La théorie de la souveraineté absolue par Jean Bodin (1576) III. La légitimation de la raison d’État par Cardin le Bret et Richelieu (1632-1640) L’origine du mot absolutisme ne fait pas partie des textes du 16ème siècle. Il apparaît au 19ème siècle. Au moment de sa création, il désigne une théorie politique que l’on croit propre à l’ancien régime qui se traduit

l'ancien régime les progrès du pouvoir normatif du roi vont de paires avec l'idée de souveraineté. C'est ce à quoi s'attellent en tout cas les penseurs comme Jean Bodin ( 1529 1596 ) , Loisel " Si veut le roi , si veut la loi " ( 1536 1617 ) , et Cardin le Bret ( 1558 1655 ). En théorie la volonté du roi est souveraine et sans partage c'est ce que rappel l'ordonnance civil de 1667. De même Louis XIV déclare vouloir réduire les cours souveraines au silence. L'enregistrement des ordonnances " doit avoir

en 1609 et le traité des offices en 1610. Pour lui la souveraineté est le comble de la puissance et la forme qui donne l’être à l’état. Il ne conçoit pas d’autre forme que la monarchie « La souveraineté n’est point si quelque chose y défaut ». Cardin Le Bret 1558-1655 a écrit de la souveraineté du roi en 1632. Il compare la souveraineté aux points en géométrie, comme le point, la souveraineté est indivisible. §2. Un absolutisme doctrinal. A. L’absolutisme de droit divin.

du 16ème : c'est Cardin Le Bret qui explique juridiquement ce qu'il faut entendre par absolutisme. Il y a une 2ème branche sur laquelle vont porter toutes les critiques : c'est Bossuet, qui a écrit fin 17ème « la politique tirée des propres paroles de l'écriture sainte ». Bossuet a lu l'ancien testament et a transposé cette monarchie des hébreux sur la France. Il va donc expliquer une monarchie absolue de nature religieuse. Cela veut dire qu'il y a sous la plume de Cardin Le Bret une idée de monarchie

satisfaction que j’ay des services que vous m’avez rendus en ladicte province, et comme je veux vous en recognoistre et vous employer aux occasions qui s’en offriront, cependant je prie Dieu, Monsieur, qu’il vous ayt en sa sainte et digne garde » Cardin le Bret, Traité de la souveraineté du roi, 1632 : « Qu’il n’y a que le Roi seul qui puisse instituer des officiers et donner des Commissions extraordinaires[…] Quand il s’agit des affaires publiques et qui touchent l’Etat [le roi] peut commettre telles

moyen de revenir a la paix civil Le tiers soutien quand les soutiens traditionnels font défaut au roi Proverbe : le roi n’a point de compagnon en sa majesté royal Loyseau ; la souveraineté n’est point si quelque chose y fait défaut Cardin le Bret : la souveraineté est par nature non plus divisible que le point en géométrie l’absolutisme signifie que le roi décide en dernier ressort le roi a toujours le dernier mots mais ce n’est pas nouveau aucun roi n’a jamais conssu de partager son

seigneur dans la seigneurie (sur les terres privées). Il y a une superposition de niveau de souveraineté. la véritable souveraineté (celle de l’Etat) n’existe que s’il y a la rencontre entre les deux types de souverainetés. La souveraineté selon Cardin le Bret : Il a comme particularité d’être un théoricien de l’absolutisme. «La royauté est une suprême puissance déférée à un seul, qui lui donne le droit de commander absolument, et qui n’a pour but que le repos et l’utilité publique». La différence

1 : Guy Coquille, Institutions du droit des français, 1607 Texte 2 : Arrêt du Parlement, 1265 Texte 3 : Philippe Pot, Discours aux états généraux de 1484 Texte 4 : Théodore de Bèze, Du droit des magistrats sur leurs sujets, 1574 Texte 5 : Cardin Le Bret, De la Souveraineté du Royaume, 1632 Texte 6 : Bossuet, Politique tirée des propres paroles de l’Ecriture Sainte Texte 7 : Jean Bodin, Six livres de la République, 1576 Texte 8 : Diderot, Encyclopédie, Article « AUTORITE POLITIQUE » Textes