Cardin Le Bret

décisions. La position de conseiller n’est pas un office. La sphère du pouvoir exécutif s’isole, élargi la notion d’affaire d’Etat, et accroit les pouvoirs des hommes du roi. Le Conseil du roi contient le parlement, réduit le nombre de remontrances. Cardin Le Bret est un des praticiens et théoriciens de l’autorité royale absolue. Il est un prototype du « commissaire départi », serviteur entièrement dédié à la cause de l’Etat royal. Il invoque l’inaliénabilité du domaine royal, considère les privilèges comme

Bodin, la loi est une norme contraignante, comme le roi est souverain, son pouvoir de contrainte est illimité et totalement libre pour lui, la seule limite à ce pouvoir de contrainte est le respect de la loi divine (devoir de conscience pr le roi) Cardin le Bret qui estimait que la souveraineté n'est pas plus divisible que le point de géométrie chez Bossuet théoricien de la monarchie sous Louis XIV ces théories politiques vont permettre à la législation royale de gagner sa place en source du droit

déchiffrer l’idée de domination qui s’est attachée, de notre temps, à la notion d’autorité politique. Mais il y a là un malentendu. Certes, l’idée du Pouvoir souverain a trouvé place dans les théories absolutistes défendues par Richelieu ou par Cardin Le Bret ; elle étaye sans nul doute les préférences monarchistes de Hobbes, effrayé par le parlementarisme anglais et, de façon plus générale, par la mixed monarchy ; il n’est même pas impossible que Pufendorf ait vu en elle de quoi justifier l'ordre

théologique. Pour savaron le roi est affranchit de toute domination terrestre et ne répond de ses actes que devant Dieu. §2 La radicalité absolutiste de Cardin le Bret Il va aller très loin dans la radicalité absolutiste. L’une des formules «  la souveraineté n’est pas plus divisible qu’un point géométrie ». Cardin le Bret est un juriste qui va vivre longtemps et va servir 4 rois différents. Il a la particularité de voulir aller plus loin et de supprimer quelqu’unes des limites qui

absolue car les droits régaliens sont réunis.→ perpétuelle = la souveraineté ne s’efface pas avec le temps. → La souveraineté devient la condition d’existence de l’État . → Cardin le Bret : « la souveraineté n’est plus divisible que le point en géométrie » ⇨il faut donc que tout les droits régaliens soient exercés par le roi directement ou indirectement . → cette conception

d’un souverain Jean Bodin théorise la souveraineté en la désignant dans son livre Six livres de la République de 1576 comme une « puissance absolue et perpétuelle » Cette conception est ensuite développée par des auteurs d’absolutisme royal Cardin le Bret : la souveraineté « n’est pas plus divisible qu’un point de géométrie »  indivisibilité ? A partir de là la souveraineté est distigué comme un attribut de l’Etat. 2) La double dimension de la souveraineté de l’Etat a. dans l’ordre externe

lequel la souveraineté se répartirait entre plusieurs personnes. Les successeurs de Bodin ont reprit sa théorie et ils l’ont amplifié. Ses successeurs sont Guy Coquille (17ème siècle), Cardin Le Bret et Charles Loyseau. Coquille disait que : «  le roi n’a point de compagnon en sa majesté royale ». Cardin le Bret disait que : « la souveraineté n’est plus divisible que le point en géométrie ». L’aspect final a été donné par Bossuet qui va distinguer le pouvoir absolu du pouvoir arbitraire. Selon

absolue, c'est à dire parfaite et entière. Cette souveraineté ne saurait souffrir de la moindre soustraction. Cardin le Bret parfait la théorie de l'état royal. Dans un ouvrage parut en 1632 De la souveraineté du roi , il reprend l'idée émise par Bodin d'un souveraineté unitaire, dans son royaume le roi est le seul souverain et son autorité ne souffre d'aucune atténuation. Selon Cardin le Bret « la souveraineté n'est pas plus divisible que le point en géométrie » . ses trois auteurs s'accordent sur

SECTION 1 : le triomphe de l’absolutisme au grand siècle (Henri IV(Loyseau), Louis XIII (Cardin le Bret et Richelieu), Louis XIV (Bossuet)) §1 : la doctrine absolutiste A.Une monarchie absolue « Le roi n’a point de compagnon en sa majesté royale. »(Guy Coquille) « Le roi est seul souverain dans son royaume et la souveraineté n’est non plus divisible que le point en la géométrie. » (Cardin le Bret) On ne parle de monarchie absolue qu’à partir du 18ème, qu’au moment où elle est de plus

est monarque et n’as point de compagnon en sa majesté royale . ». Charles L’oiseau 1608 , Le traité des seigneuries : « La couronne ne peut être si son cercle n’est entier , aussi la souveraineté n’est point si quelque chose y fait défaut . » . Cardin Le Bret , conseiller de Richelieu en 1632 , De la souveraineté du roi à lui aussi une image très parlante : « La souveraineté n’est non plus divisible que le point en géométrie . » . Pour tous ces auteurs , le roi est seul dans l’exécution du pouvoir